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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Août > Nouvelles technologies : l’Afrique mise sur le partenariat

Nouvelles technologies : l’Afrique mise sur le partenariat

lundi 4 août 2003

Manifestation

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication jouent un rôle de plus en plus important dans le monde et génèrent une importante valeur ajoutée. L’Afrique qui reste à la traîne doit développer un partenariat entre le public et le privé pour inverser la tendance.

Les chiffres sont parlants. En Afrique, seuls 13 % de la population utilisent l’Internet soit moins de 1 % des connections dans le monde alors qu’en Europe, elles représentent 29 % du total mondial. Sur une population de 813 millions, seuls 21, 2 millions disposent de lignes fixes, soit 2 % du total mondial. Le nombre d’abonnés au cellulaire est de 25,82 millions, soit 3 % du parc mondial. C’est donc pour réduire graduellement ce gap numérique que le Bureau de développement des télécommunications de l’Union internationale des télécommuncations a organisé, du 29 au 31 juillet, à Dakar, un Forum sur le partenariat entre secteurs privé et public pour le développement des technologies de l’information et de la communication. Au cours de cette conférence, les professionnels africains ont insisté sur l’utilité de la coopération entre secteurs privé et public pour réduire le fossé numérique qui sépare l’Afrique des autres continents. Les nouvelles technologies de l’information constituent une opportunité formidable de rattrappage pour les pays en développement en général et les pays africains en particulier. L’e- business offre au secteur privé la possibilité de réaliser des gains de productivité intéressants. L’e- commerce permet de pénétrer le marché international par un meilleur accès à l’information commerciale. De même, l’e-gouvernement peut aider à répondre aux besoins de transparence et de rigueur dans les politiques de décentralisation.

Sans parler des possibilités offertes par la télémédecine ou le téléenseignement. Pour tirer profit de ces potentialités, les pays africains devront revoir l’organisation du secteur. Les professionnels souhaitent que les pays traduisent la volonté politique exprimée par le Népad en s’appuyant sur les associations sous- régionales de régulateurs pour stimuler le partenariat entre secteurs public et privé. Pour favoriser la participation du secteur privé au développement des nouvelles technologies, qui est essentielle, les pays doivent encourager l’harmonisation des cadres réglementaires au niveau sous régional et régional. La participation des opérateurs privés ne peut se faire sans le renforcement de l’indépendance des instances de régulation et la transparence du processus de prise de décision. Il faut dire que jusqu’ici dans l’essentiel des cas, les responsables des instances de régulation sont nommés par les autorités politiques, ce qui fait qu’ils ne sont pas totalement à l’abri de leur influence. En outre , les subventions avec lesquels ils font fonctionner leurs institutions leur sont versés par l’Etat.

La mise en place d’un tel environnement permettra la promotion de projets régionaux de développement de l’infrastructure et du contenu.

Les professionnels ont aussi souhaité la participation du secteur privé à l’ensemble des travaux de l’Union internationale des télécommunications, notamment à travers l’inclusion du secteur privé dans les délégations nationales. Ils ont invité les Etats à impliquer le secteur privé dans l’élaboration de stratégies de développement des technologies de l’information et de la communication et à mettre en place des mécanismes de suivi des indicateurs. Les recommandations vont également dans le sens de la formation des ressources humaines et la création des conditions favorables pour attirer les investissements directs étrangers dont ceux de la diaspora africaine en particulier. La réflexion va se poursuivre autour de la mobilisation des ressources financières pour la réalisation de projets régionaux, la définition d’un cadre réglementaire adéquat en vue de l’ouverture des marchés à la concurrence internationale, les orientations stratégiques du Nepad et le dévéloppement des ressources humaines.

Un environnement en mutation
L’environnement des TIC en Afrique se caractérise sur le plan institutionnel par un désengagement des Etats qui se manifeste par la privatisation et la politique de libéralisation de plus en plus poussée ou une suppression des monopoles. Avec cette nouvelle donne, de nouveaux codes ou lois ont vu le jour de même que la création d’organes de régulation. Sur le plan technologique, on note une explosion des mobiles. Dans beaucoup de pays africains actuellement le nombre d’abonnés au mobile dépassent largement celui du fixe. Certains pays côtiers sont traversés par des câbles sous- marins qui augmentent considérablement leur capacité dans ce domaine. La téléphonie sans fil prend aussi une place de plus en plus importante et ouvre de nouvelles perspectives d’accès aux TIC. Dans le domaine économique, les investissements directs étrangers (IDE) ont connu une tendance à la hausse en plus de l’émergence d’opérateurs nationaux.Le secteur souffre du manque de dispositifs pour son financement. Les entreprises qui évoluent dans le secteur sont de trois catégories. Il y a d’abord les grandes entreprises dont l’effectif est supérieur à 500 agents. Elles sont essentiellement composées des opérateurs historiques, des opérateurs des téléphonies mobiles, des multinationales ou de leurs filialesâ-oe Ensuite, arrivent les entreprises de taille moyenne dont l’effectif est compris entre 50 et 500 personnes. Elles sont représentées par les opérateurs de téléphonie mobile, certaines filiales multinationales et par les entreprises locales appartenant à des privés.

Au bas de l’échelle, il y a les petites et micro entreprises ayant un effectif inférieur à 50 employés et sont essentiellement des entreprises locales. Parmi celles-ci, figurent les cybercafés et autres.

Mbaye Thiam

(Source : Le Journal de l’économie 4 aout 2003)

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