OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Mars > Nouvelles technologies de l’information : La charte de solidarité numérique (…)

Nouvelles technologies de l’information : La charte de solidarité numérique de Me Wade séduit la Communauté internationale

mardi 4 mars 2003

Fracture numérique/Solidarité numérique

Le Chef de l’Etat sénégalais avait proposé à Genève, la charte de la solidarité numérique, concept qu’il a explicité lors de la rencontre des « visionnaires » en faisant recours à la théorie économique du serpent monétaire. Mais le « serpent magique » du Pr Abdoualye Wade a ébloui la Communauté internationale qui s’était réunie du 17 au 28 février à Genève. Il a aussi quitté Genève et continue son mouvement rampant vers Tunis, sous le regard admiratif de M. Adama Samessekou, (président du Comité préparatoire du Sommet mondial sur la société de l’information SMSI prévu du 10 au 12 décembre 2003 à Genève et en Tunisie en 2005) qui nous tire le bilan de la rencontre de Genève.

Genève s’était fixée deux objectifs : « faire en sorte que nous ayons des documents de travail avec un projet de déclaration de principe et un plan d’action dit de Genève. Et de faire en sorte que la dynamique d’implication des acteurs concernés par la société de l’information, les gouvernements, la société civile, le secteur privé, les ONGs, puissent trouver une concrétisation par une implication plus active ».

Pour le premier objectif, à la fin de cette conférence préparatoire (Prepcom), « nous pouvons dire que nous avons bien avancé » déclare M. Samassekou. Mais ce n’était pas facile d’unir les gens autour de l’essentiel. Toutes les entités se sont concentrées sur la production de la substance, c’est-à-dire des documents. Mais la première mouture des documents proposés était en deçà des attentes. S’y ajoutent les questions de procédures qui ont failli créer l’impasse. « Mais Dieu merci, nous nous en sommes sortis assez rapidement pour nous attaquer au travail de fond qui devra aboutir à des documents qui, nous espérons, seront acceptés comme base de travail entre Prepcom 2 et 3 avec un bel esprit d’ouverture » En effet, ce n’était pas de toute aise de faire accepter certains points de la Déclaration, à la société civile qui pensait que les choses leur étaient fermées or en réalité, c’était une perception liée au fait que les gouvernements avaient souhaité se retrouver dans une phase considérée comme celle de la négociation même si elle ne l’est pas réellement. La société civile a eu raison car c’était bien une phase de rédaction, donc de la substance qui s’était amorcée à Genève.

ESPRIT DE CONSENSUS

Cependant, l’ouverture souhaitée a eu lieu comme l’affirme M. Samassekou« l’ouverture souhaitée, nous l’avons obtenue grâce aux efforts et à l’esprit de consensus qui a prévalu au sein des gouvernements ».

Finalement, après ce coup de gueule de la société civile, cette dernière crée un événement heureux, jugé d’ « exceptionnel ». En effet, compte tenu de son hétérogénéité et de la multiplicité des acteurs et des enjeux dans le processus global de ce sommet, sa spécificité exigeait un effort d’organisation interne pour la mise en cohérence du formidable potentiel que constitue la société civile. Ainsi un bureau de la société civile est né et servira de cadre formel d’échanges et d’interlocuteur institutionnel avec la Conférence préparatoire du sommet mondial sur la société de l’information. Ainsi, on espère à la fois développer une meilleure communication et une contribution positive des multiples acteurs de la société civile. "

Durant cette rencontre de Genève, la perception de la société de l’information a été bien ciblée pour ne pas la réduire uniquement à Internet.

CREUSER L’IDEE DU PRESIDENT WADE

Concernant, la proposition du Président du Sénégal, M. Samasesskou rappelle les objectifs définis pour les deux phases du sommet mondial « Genève a comme objectif de faire une déclaration de principe et un plan d’action alors que le but visé à Tunis est de formaliser la transition de la société de l’information à la société du savoir et de la connaissance partagée, d’évaluer ce qui a été fait à Genève et d’élaborer le plan d’actions de Tunis en adoptant une charte de solidarité numérique comme l’a suggéré le Président Wade ». En effet, les deux phases sont articulées de telle manière que la crédibilité du sommet se joue à Genève si bien que si Genève ne marche pas, il n’y aura pas de sommet. L’élargissement et le renforcement de Genève se feront à Tunis. C’est pour cela que la présence des chefs d’Etats et de gouvernements et des « visionnaires » à la fois à Genève et à Tunis est un gage de réussite du sommet. Le serpent magique de Wade refera alors surface à Tunis. « J’ai eu le privilège d’accueillir le Président Wade lors du panel des visionnaires, raconte M. Samessekou, il m’a fait le plaisir de m’annoncer qu’il allait lancer ce concept. J’étais très heureux. » En effet, notre interlocuteur avait l’idée d’organiser par l’UNESCO, une rencontre des sommités du monde pour interpeller la conscience internationale par une dramatisation positive de la problématique de la société de l’information et de la révolution du numérique qui amènerait à s’interroger sur l’avenir de notre société et sur la globalisation. L’utilisation des nouvelles technologies de l’information devait en constituer le premier acte. Pour cela, il pensait à une charte de conduite éthique qui allait concrétiser les relations entre les nations et les principaux acteurs concernés par la société de l’information. Et explique t-il " Quand le Président Wade a parlé de charte de solidarité numérique, j’étais content car mon idée de charte y était.

CONCEPT EXTRAORDINAIRE

La dimension de solidarité numérique est un concept extraordinairement parlant et peut être même moins effrayant que la conduite éthique qui interpelle fortement du point de vue philosophique comme politique. La solidarité numérique est quelque chose de concret qui entre dans la perspective de la transformation du fossé numérique en perspective numérique. Ce qui fait partie des enjeux de notre sommet à mon avis. Je crois que de ce point de vue, ce concept est à creuser. Je me ferai fort avec l’équipe qui m’entoure d’aller plus loin avec l’accompagnement toujours acquis du président Wade qui le premier a eu l’idée de concevoir la solidarité numérique. Déjà au niveau du deuxième phase, nous envisageons d’explorer cette idée avec la partie tunisienne « . Le serpent est un moyen de réaliser l’idée ». Je crois qu’il a fait allusion au serpent monétaire. C’est un économiste ; on peut comprendre d’où lui vient cette idée. Mais ce sera à nous, avec son éclairage, de la creuser davantage ". Du travail qui attend donc M. Malick Ndiaye conseiller du Premier Ministre Idrissa Seck qui a coordonné pendant 6 mois, tout le processus de concertation du Sénégal, ayant abouti à une contribution importante du Sénégal, le seul pays ayant adopté cette démarche. Toutes les préoccupations de la société civile y figurent. Son caractère complet a fait que les autres pays portent la déclaration sénégalaise. D’ailleurs, ils y ont participé avec leurs représentants basés à Dakar. En outre, la proposition complémentaire à la Déclaration de Bamako porte la marque du Sénégal. L’idée de la charte de solidarité numérique du Président Wade est portée aussi par l’Afrique. Les délégations occidentales ont demandé sa traduction en plusieurs langues. Pour l’Anglais, c’est déjà acquis avec la contribution des Sénégalais de l’extérieur vivant en Grande Bretagne. Il faudra alors voir comment mettre en pratique cette idée déjà concrète. Ce qui nécessite, au delà du sommet, la poursuite de la réflexion autour de l’idée présidentielle.

EL HADJI GORGUI WADE NDOYE - CORRESPONDANT A GENEVE

(ource : Le Soleil 4 mars 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4137/4463 Régulation des télécoms
  • 346/4463 Télécentres/Cybercentres
  • 3081/4463 Economie numérique
  • 1579/4463 Politique nationale
  • 4463/4463 Fintech
  • 596/4463 Noms de domaine
  • 1634/4463 Produits et services
  • 1386/4463 Faits divers/Contentieux
  • 721/4463 Nouveau site web
  • 4334/4463 Infrastructures
  • 1599/4463 TIC pour l’éducation
  • 180/4463 Recherche
  • 242/4463 Projet
  • 2741/4463 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1712/4463 Sonatel/Orange
  • 1546/4463 Licences de télécommunications
  • 264/4463 Sudatel/Expresso
  • 946/4463 Régulation des médias
  • 1211/4463 Applications
  • 988/4463 Mouvements sociaux
  • 1511/4463 Données personnelles
  • 120/4463 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4463 Mouvement consumériste
  • 358/4463 Médias
  • 642/4463 Appels internationaux entrants
  • 1398/4463 Formation
  • 108/4463 Logiciel libre
  • 1742/4463 Politiques africaines
  • 812/4463 Fiscalité
  • 166/4463 Art et culture
  • 566/4463 Genre
  • 1451/4463 Point de vue
  • 961/4463 Commerce électronique
  • 1468/4463 Manifestation
  • 313/4463 Presse en ligne
  • 124/4463 Piratage
  • 204/4463 Téléservices
  • 831/4463 Biométrie/Identité numérique
  • 298/4463 Environnement/Santé
  • 311/4463 Législation/Réglementation
  • 334/4463 Gouvernance
  • 1661/4463 Portrait/Entretien
  • 145/4463 Radio
  • 670/4463 TIC pour la santé
  • 264/4463 Propriété intellectuelle
  • 58/4463 Langues/Localisation
  • 1021/4463 Médias/Réseaux sociaux
  • 1850/4463 Téléphonie
  • 190/4463 Désengagement de l’Etat
  • 964/4463 Internet
  • 114/4463 Collectivités locales
  • 377/4463 Dédouanement électronique
  • 987/4463 Usages et comportements
  • 1019/4463 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4463 Audiovisuel
  • 2663/4463 Transformation digitale
  • 382/4463 Affaire Global Voice
  • 152/4463 Géomatique/Géolocalisation
  • 289/4463 Service universel
  • 660/4463 Sentel/Tigo
  • 174/4463 Vie politique
  • 1452/4463 Distinction/Nomination
  • 34/4463 Handicapés
  • 670/4463 Enseignement à distance
  • 637/4463 Contenus numériques
  • 584/4463 Gestion de l’ARTP
  • 178/4463 Radios communautaires
  • 1602/4463 Qualité de service
  • 424/4463 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4463 SMSI
  • 446/4463 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2618/4463 Innovation/Entreprenariat
  • 1303/4463 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4463 Internet des objets
  • 170/4463 Free Sénégal
  • 332/4463 Intelligence artificielle
  • 194/4463 Editorial
  • 20/4463 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous