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Nouvelles offres illimix d’Orange : Le DG de la Sonatel défait les incompréhensions

mardi 13 octobre 2020

Sonatel/Orange

Après avoir reçu les représentants d’organisations de consommateurs mécontents des nouvelles offres tarifaires d’Orange, Sékou Dramé a apporté des éclaircis sur ce qui est perçu, parfois à tort, comme une hausse des prix par l’entreprise de télécommunication.

Toujours installer le meilleur rapport qualité-prix. Telle est la vision de la Sonatel, à travers ses offres commerciales. Une position défendue hier par son directeur général, à l’émission ‘’Jury du dimanche’’, lorsqu’il a été invité à s’expliquer sur ce qui est apparenté à une hausse des tarifs appliqués par l’entreprise de télécommunication avec ses dernières offres illimix.

Selon Sékou Dramé, ‘’nous positionnons toujours nos offres pour rester dans cette ambition. Nous sommes dans un marché dynamique qui est le secteur des télécoms. Les tarifs de communication ont baissé au moins de 80 %, entre 2016 et maintenant. Il n’y a aucun secteur de l’économie qui a connu une telle baisse’’.

La dernière grille d’offres illimix proposée en juillet dernier, avait beaucoup fait parler les consommateurs de la Sonatel. Partant de là, certaines associations de consommateurs avaient même proposé de boycotter l’entreprise, en protestation à ses tarifs.

Mais si ces offres ont suscité une grande polémique depuis leur lancement, c’est plus dû à une incompréhension qu’autre chose, comme cela a été expliqué aux différentes associations de consommateurs et de la société civile passées voir l’entreprise de télécommunications à cet effet.

En effet, selon le directeur général, ‘’ces offres ont été lancées dans un contexte de pandémie de Covid-19 où nous avons détecté de façon graduelle et très marquée qu’une partie de nos clients arrêtaient d’utiliser nos services de communication. Peut-être que cette couche de la population était durement affectée par la pandémie’’.

Toutefois, il explique que, d’une manière globale, il ne s’agit nullement d’une hausse de la tarification. Car, poursuit-il, ‘’nous avons souhaité apporter plus de générosité pour faire entrer de nouvelles gammes. C’est effectivement ce qui s’est passé. Si vous voyez bien les offres qui ont été mises sur le marché, nous avons augmenté les godets ou diminuer les tarifs pour 90 % de nos clients. Quelqu’un qui payait 500 F CFA pour 200 Mo d’internet et qui paie maintenant le même prix pour en avoir 300 Mo, il a bien vu une baisse tarifaire. Cela n’a pas été compris. Mais les rencontres avec les associations de consommateurs nous ont permis de l’expliquer’’.

C’est ainsi que pour la Sonatel, ces prix sont les plus adaptés à la situation actuelle. Et en concertation avec l’ARTP (Autorité de régulation des télécommunications et des postes) ils seront maintenus, ‘’avec des complémentaires soumis au régulateur qui est l’ARTP’’. Et ceci pour mieux répondre à la réelle concurrence que connait le secteur des télécommunications au Sénégal.

Sans langue de bois, le directeur général de la Sonatel a saisi l’occasion qui lui était offerte pour rappeler l’importance du partenariat avec l’actionnaire majoritaire français. ‘’Orange est un partenaire de référence. Elle détient 42 % du capital de la Sonatel. L’Etat du Sénégal est actionnaire à hauteur de 27 %. Orange est un des principaux opérateurs dans le monde. Elle dispose d’un savoir-faire qui a été mis à la disposition de la Sonatel, depuis le début de ce partenariat. Elle nous apporte la marque ’Orange’. Nous l’utilisons depuis 2006 pour la commercialisation de nos produits et services. Ce partenariat nous permet de pouvoir nous projeter dans notre ambition de transformation en opérateur multiservices’’, s’est réjoui Sékou Dramé.

Ceci, pour répondre aussi aux critiques parfois acerbes d’acteurs de la société civile qui voient le partenariat entre Sonatel et Orange beaucoup plus profitable à l’entreprise française.

Le plus caractéristique de ces sentiments est représenté à travers le mouvement France dégage. Mais le DG de Sonatel ne se sent pas visé par leurs actions. Pour l’être, trouve-t-il, il faudra être français. Ce que Sonatel n’est pas. ‘’Sonatel est un groupe qui est né au Sénégal. Elle tire ses racines de la Société nationale de télécommunications. Donc, elle a un ancrage national très fort’’, rassure-t-il.

Pour Sékou Dramé, il n’y a pas de doute. La collaboration avec Orange est ‘’dynamique’’. Et, assure-t-il, ‘’elle est réévaluée tous les trois ans. Et nous nous appuyons sur ce partenariat pour pouvoir accélérer le développement et l’extension de Sonatel’’.

La firme, filiale de France Télécom, est aussi indexée dans le transfert de capitaux vers l’hexagone. De même, ses performances financières suscitent beaucoup de débats. Dans l’exercice 2019, la Sonatel avait réalisé un chiffre d’affaires à hauteur 1 086 milliards de francs CFA. Pour effacer les fantasmes sur les dividendes qu’auraient reçus Orange dans cette somme, Sékou Dramé a apporté quelques éclaircis : ‘’Sur les 1 086 milliards réalisés, les 610 reviennent aux cinq pays (Sénégal, Mali, Guinée, Guinée-Bissau et Sierra Leone) qui accueillent nos opérations, en termes d’impôts, de cotisations sociales, des droits de douane, etc. Il y a également 250 milliards francs CFA de ce chiffre d’affaires que nous générons de nos partenaires locaux. C’est la somme dépensée pour réaliser nos opérations’’.

Une manière de rappeler qu’entre la Sonatel et son actionnaire majoritaire, le partenariat est gagnant-gagnant.

Lamine Diouf

(Source : Enquête, 13 octobre 2020)

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