Nouveau plan d’action des travailleurs de la Sonatel : Une journée présence négative va être observée, aujourd’hui
jeudi 29 septembre 2011
Les Sonatéliens sont toujours en ordre de bataille contre l’Etat du Sénégal, pour dire non à la surtaxe. En effet, ils ont tenu hier une Assemblée générale (Ag) à la Sonatel République qui a bouclé leur premier plan d’action. Et à l’issue de cette Ag, les sonatéliens ont décidé d’observer une journée de présence négative aujourd’hui. « Nous sommes en train de commémorer les mercredis de la honte et ce mercredi en est le troisième. Et c’est pour redynamiser nos bases et réfléchir. Malheureusement il n’y a pas eu d’évolution et nous avons appris à travers la presse que l’Artp s’apprête à nous infliger une amende de 1,5 milliard » déclare Ndèye Founé Niang Diallo, secrétaire générale de la section télécommunication du syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications, jointe au téléphone. « Nous avons reçu le soutien du M23, du Casc, de la Ligue des consommateurs et du Syndicat des nettoiements » dit-elle. Elle informe que : « Nous allons décréter une journée de présence négative demain (Ndlr : aujourd’hui) sur l’étendu du territoire national. Une présence négative en guise d’avertissement pour dire à l’Etat que nous sommes en ordre de bataille. Donc nous n’allons pas du tout travailler. Nous serons sur les lieux, mais nous n’allons rien faire. Donc c’est ça, l’issue de l’Assemblée générale (Ag) qui est contre acceptation de la surtaxe ».
Par ailleurs, Mme Diallo de renseigner : « Nous sommes convoqués demain (Ndlr:aujourd’hui) à la direction du travail à partir de 10 heures. C’est la direction qui réagit au préavis que nous avons déposé le 24 août. Elle a convoqué toutes les parties, l’Etat, France telecom et nous-même ».
Elle indique également que « nous avons bouclé notre plan d’action A par cette Ag. Et le déroulement du plan d’action B dépendra de l’issue des assises de demain (Ndlr : aujourd’hui). C’est une tentative de conciliation que la direction du travail va faire. Et si cela ne réussit pas, s’il n’y a pas de conciliation et si on respecte le droit, notre préavis doit couvrir à partir de la date de demain ».
Marianne Ndiaye
(Source : Le Populaire, 29 septembre 2011)