OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Juin 2013 > Nos ados : le porno ça se passe aussi sur les portables

Nos ados : le porno ça se passe aussi sur les portables

lundi 10 juin 2013

Usages et comportements

Aujourd’hui, Internet a fait exploser les murs construits pour séparer le monde des enfants de celui des adultes. Le sexuel n’est plus dans l’enceinte privée du couple mais dans l’espace public. La plupart des téléphones portables permettent l’accès à internet. Les jeunes en profitent alors pour échanger des films et images à caractères pornographiques pendant la récréation.

Au Sénégal, il est difficile d’interdire l’intrusion de la pornographie dans l’entourage des enfants et jeunes ados. Parce que cette sexualité est arrivée à la télé. L’intimité semble plus rien dire, car la télé est là et n’a plus de limite. Les réseaux sociaux où chacun expose sa vie, chats sur internet où tout

peut se déballer à n’importe qui. Malgré la présence du porno via le téléphone portable à l’école. Les ados dressent une barrière, le sujet reste tabou et certains jeunes refusent d’en débattre. Certains plus téméraires disent regarder le porno sur leur portable pour apprendre. « C’est devenu banale à la pause qu’entre filles dès fois, on mate un film porno. Mais c’est juste la curiosité qui nous pousse à aller dans ces sites via nos portables, c’est facile avec un Smartphone », explique Oumy élève dans un collège de la banlieue.

La consommation grandissante de la pornographie par les jeunes adolescents s’explique par la potentialité qu’offrent ces téléphones high-tech. Certains disposent d’un accès libre à internet, Ce qui rend banale de voir dans les cours d’école des échanges d’images et vidéos pornographiques.

La curiosité sexuelle est normale à cet âge. Pour les spécialistes, le vrai problème est ailleurs. « La constitution de la sexualité se fait par le biais de l’imaginaire, explique un psychiatre. Selon lui, des scénarios s’échafaudent, influencés par l’image de nos parents et celle de leur couple (que l’on soit

dans l’imitation ou dans le contre-pied). Le risque principal de la pornographie, c’est que des images extérieures viennent prendre la place de cet imaginaire. Elles ne permettent pas à chacun de développer sa propre représentation,mais exposent un modèle unique, dans lequel l’affectif n’a aucun place : juste

des faits crus, des femmes soumises, des partenaires réduits à l’état d’objet… ». On assiste à une réalité plus complexe, car une enquête américaine concluait que les jeunes les plus exposés à de telles images dans les médias avaient deux fois plus de chances de démarrer leur vie sexuelle précocement, entre 14 et 16 ans. Si la vague pornographique induit de nouvelles expérimentations plus « libérées », elle peut aussi renforcer l’angoisse de performance des débutants.

Celui qui recherche ces images pour savoir « comment ça marche », a d’autant plus peur de ne pas être à la hauteur. L’adolescent se trouve confronté à une réalité plus complexe que la vision simpliste véhiculée par la pornographie. Et c’est tant mieux, car ce décalage avec son vécu intime permet de réintroduire

la dimension de la consommation, insiste le psychiatre. Il faut insister sur le fait de faire comprendre à nos enfants que la relation amoureuse, ce n’est pas que cela.

Ce qu’on peut faire, c’est instaurer une nouvelle politique afin que la justice des mineurs pénalise la détention de la pornographie dans les portables des jeunes enfants surtout lorsqu’il s’agit de la pornographie infantile. Dans les écoles élémentaires et les collèges, interdire certaines utilisations du mobile, non la possession. Cette interdiction doit s’étendre jusqu’aux portes du lycée.

Mais aussi, il faut que nos opérateurs mobiles s’engagent à tout faire pour protéger les mineurs utilisant des téléphones portables, des appels ou messages à caractère violent, pornographique ou pédophile. Les opérateurs auront comme tâche d’élaborer des codes d’autorégulation. Et aussi doivent mener des campagnes de sensibilisation des parents et des enfants ou encore la lutte contre les contenus illicites diffusés par téléphonie mobile. En effet disposant des moyens de faires ses campagnes de sensibilisation au niveau des écoles et d’expliquer les dangers de la pornographie aux ados.

Car on est en présence d’une société où la possession des portables auprès des jeunes est important même très positive, mais il faut reconnaitre que ça présente aussi des risques. Il faut signaler qu’en fin 2012, le taux de pénétration de la téléphonie mobile au Sénégal avoisine les 90% selon l’Autorité de régulation des Télécommunications et des Postes (A.R.T.P.), soit près de 11 millions d’abonnements pour une population totale de près de 13 millions.

Vincent Gomis

(Source : Seneweb, 10 juin 201")

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4267/4545 Régulation des télécoms
  • 346/4545 Télécentres/Cybercentres
  • 3110/4545 Economie numérique
  • 1603/4545 Politique nationale
  • 4545/4545 Fintech
  • 508/4545 Noms de domaine
  • 1688/4545 Produits et services
  • 1411/4545 Faits divers/Contentieux
  • 725/4545 Nouveau site web
  • 4413/4545 Infrastructures
  • 1606/4545 TIC pour l’éducation
  • 182/4545 Recherche
  • 243/4545 Projet
  • 2843/4545 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4545 Sonatel/Orange
  • 1565/4545 Licences de télécommunications
  • 265/4545 Sudatel/Expresso
  • 947/4545 Régulation des médias
  • 1219/4545 Applications
  • 1012/4545 Mouvements sociaux
  • 1534/4545 Données personnelles
  • 120/4545 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4545 Mouvement consumériste
  • 358/4545 Médias
  • 643/4545 Appels internationaux entrants
  • 1456/4545 Formation
  • 108/4545 Logiciel libre
  • 1745/4545 Politiques africaines
  • 888/4545 Fiscalité
  • 166/4545 Art et culture
  • 576/4545 Genre
  • 1474/4545 Point de vue
  • 975/4545 Commerce électronique
  • 1409/4545 Manifestation
  • 312/4545 Presse en ligne
  • 124/4545 Piratage
  • 205/4545 Téléservices
  • 903/4545 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4545 Environnement/Santé
  • 319/4545 Législation/Réglementation
  • 337/4545 Gouvernance
  • 1698/4545 Portrait/Entretien
  • 144/4545 Radio
  • 687/4545 TIC pour la santé
  • 266/4545 Propriété intellectuelle
  • 58/4545 Langues/Localisation
  • 1012/4545 Médias/Réseaux sociaux
  • 1865/4545 Téléphonie
  • 190/4545 Désengagement de l’Etat
  • 976/4545 Internet
  • 114/4545 Collectivités locales
  • 378/4545 Dédouanement électronique
  • 1016/4545 Usages et comportements
  • 1027/4545 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4545 Audiovisuel
  • 2819/4545 Transformation digitale
  • 383/4545 Affaire Global Voice
  • 154/4545 Géomatique/Géolocalisation
  • 301/4545 Service universel
  • 660/4545 Sentel/Tigo
  • 174/4545 Vie politique
  • 1486/4545 Distinction/Nomination
  • 34/4545 Handicapés
  • 708/4545 Enseignement à distance
  • 653/4545 Contenus numériques
  • 586/4545 Gestion de l’ARTP
  • 178/4545 Radios communautaires
  • 1661/4545 Qualité de service
  • 424/4545 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4545 SMSI
  • 448/4545 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2616/4545 Innovation/Entreprenariat
  • 1311/4545 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4545 Internet des objets
  • 170/4545 Free Sénégal
  • 366/4545 Intelligence artificielle
  • 194/4545 Editorial
  • 22/4545 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous