OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Février > Non maîtrise des superficies agricoles : Manobi relève de ‘graves erreurs’ (…)

Non maîtrise des superficies agricoles : Manobi relève de ‘graves erreurs’ chez les paysans

jeudi 12 février 2009

Applications

Les paysans sénégalais, pour la plupart analphabètes, n’ont pas souvent une connaissance suffisamment précise des superficies de leurs exploitations agricoles qu’ils ont tendance à surestimer. Les erreurs ainsi commises avoisinent en moyenne 40 % de la superficie réelle de chaque parcelle. C’est ce que révèle une étude réalisée en 2008 par Manobi et présentée à la presse, fin janvier, à Dakar, par Daniel Annerose son directeur général.

Selon le patron de Manobi, lui-même un des auteurs de cette étude, ce travail a porté sur six communautés rurales de Sangalkam situées dans les Niayes, principale zone de culture maraîchère au Sénégal. L’enquête a été menée auprès de 310 producteurs et 373 exploitations agricoles n’excédant pas 2 ha. ‘Une seule question leur était posée. Quelle est la superficie de votre parcelle ?’, indique Daniel Annerose, au cours de cette conférence de presse. Dans leurs réponses, dit-il, 82 % des exploitants ont déclaré une superficie erronée et 68 % ont surestimé leur parcelle. ‘Ce qui donne des erreurs significatives’, souligne le patron de Manobi. Selon M Annerose, plus la superficie est petite, plus l’agriculteur a tendance à surestimer sa parcelle et donc à faire des erreurs. Mais, dit-il, au-delà de 2 ha, la tendance est majoritairement à la sous-estimation qui est environ de 60 %.

Ces erreurs, dans l’estimation des parcelles d’exploitation, ont des conséquences ‘importantes’ sur les coûts de productions surestimés, les rendements inférieurs à ce que l’on attendait, le montant de crédits de campagne, l’environnement, ainsi que la qualité sanitaire des produits.

Donnant l’exemple du financement de 210 milliards de francs Cfa de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), le directeur de Manobi a dessillé les yeux de l’assistance sur la marge d’erreur possible pour mener à bien ce programme gouvernemental du Sénégal.

‘Des erreurs graves !’, affirme Cheikh Ngane, le président des exportateurs de fruits et légumes du Sénégal. ‘Avec ce projet, dit-il, on ne va plus fausser deux fondamentaux en agriculture que sont la productivité et la compétitivité’. Selon le patron des exportateurs, ces erreurs se répercutent sur la filière horticole. Il donne l’exemple de la mangue où l’on parle de 90 000 t de production avec des rendements de 5 t/ha, donc avec des marges d’erreurs possibles. ‘Dans les Niayes, il n’y a jamais eu de mesures... Avec Manobi, nous voulons connaître nos superficies cultivées pour mieux apprécier nos quantités d’oignons’, déclare Mamadou Ndiaye, le président de l’Association de l’Union des maraîchers des Niayes.‘Si on fausse les superficies, on passe à côté d’une certification’, renchérit Mme Fatou Diop du Programme de développement des marchés agricoles du Sénégal (Pdmas).

De l’avis de plusieurs participants, la non-maîtrise des superficies agricoles est aussi constatée dans la filière arachide et dans presque tout le système foncier de bon nombre de collectivités locales. Ce qui, soulignent-ils, fait l’intérêt de cette étude de Manobi qui attire déjà des partenaires. Mais, questions ! Quelle est la crédibilité de ces chiffres de Manobi ? Où sont les services d’appui technique de l’Etat ?

Manobi, rappelle-t-on, est un opérateur Mobiles et Internet. Après son outil pour permettre aux agriculteurs de vendre leurs produits sur les marchés, le voilà qui donne une impulsion à la modernisation du secteur.

Madieng Seck

(Source : Wal Fadjri, 12 février 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4107/4531 Régulation des télécoms
  • 346/4531 Télécentres/Cybercentres
  • 3125/4531 Economie numérique
  • 1603/4531 Politique nationale
  • 4531/4531 Fintech
  • 498/4531 Noms de domaine
  • 1648/4531 Produits et services
  • 1383/4531 Faits divers/Contentieux
  • 719/4531 Nouveau site web
  • 4399/4531 Infrastructures
  • 1611/4531 TIC pour l’éducation
  • 180/4531 Recherche
  • 242/4531 Projet
  • 2861/4531 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1713/4531 Sonatel/Orange
  • 1545/4531 Licences de télécommunications
  • 264/4531 Sudatel/Expresso
  • 921/4531 Régulation des médias
  • 1200/4531 Applications
  • 988/4531 Mouvements sociaux
  • 1514/4531 Données personnelles
  • 121/4531 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4531 Mouvement consumériste
  • 358/4531 Médias
  • 642/4531 Appels internationaux entrants
  • 1445/4531 Formation
  • 90/4531 Logiciel libre
  • 1671/4531 Politiques africaines
  • 813/4531 Fiscalité
  • 166/4531 Art et culture
  • 570/4531 Genre
  • 1390/4531 Point de vue
  • 956/4531 Commerce électronique
  • 1460/4531 Manifestation
  • 312/4531 Presse en ligne
  • 124/4531 Piratage
  • 204/4531 Téléservices
  • 830/4531 Biométrie/Identité numérique
  • 299/4531 Environnement/Santé
  • 313/4531 Législation/Réglementation
  • 334/4531 Gouvernance
  • 1689/4531 Portrait/Entretien
  • 144/4531 Radio
  • 741/4531 TIC pour la santé
  • 268/4531 Propriété intellectuelle
  • 58/4531 Langues/Localisation
  • 998/4531 Médias/Réseaux sociaux
  • 1832/4531 Téléphonie
  • 190/4531 Désengagement de l’Etat
  • 968/4531 Internet
  • 114/4531 Collectivités locales
  • 378/4531 Dédouanement électronique
  • 991/4531 Usages et comportements
  • 1018/4531 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/4531 Audiovisuel
  • 2680/4531 Transformation digitale
  • 382/4531 Affaire Global Voice
  • 150/4531 Géomatique/Géolocalisation
  • 289/4531 Service universel
  • 660/4531 Sentel/Tigo
  • 174/4531 Vie politique
  • 1455/4531 Distinction/Nomination
  • 34/4531 Handicapés
  • 676/4531 Enseignement à distance
  • 639/4531 Contenus numériques
  • 585/4531 Gestion de l’ARTP
  • 179/4531 Radios communautaires
  • 1597/4531 Qualité de service
  • 424/4531 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4531 SMSI
  • 446/4531 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2539/4531 Innovation/Entreprenariat
  • 1303/4531 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 50/4531 Internet des objets
  • 170/4531 Free Sénégal
  • 316/4531 Intelligence artificielle
  • 196/4531 Editorial
  • 16/4531 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous