OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Février 2014 > Nomination d’Abou Abel à la présidence du Collège de l’Artp : La Gazette (…)

Nomination d’Abou Abel à la présidence du Collège de l’Artp : La Gazette persiste et signe !

vendredi 21 février 2014

Régulation des télécoms

« Encore un profane aux manettes », avions-nous écrit dans notre édition du 23 au 30 janvier 2014, eh bien, nous maintenons nos propos. Mais dans ce type de « polémique » il est bon de sacrifier aux règles de l’objection qui voudrait d’abord qu’on s’incline devant les concessions avant d’entrer dans le vif du sujet. Il n’a jamais été question d’entretenir une jalousie inutile dans la promotion de notre confrère Abou Abel Thiam, nommé président du Collège de l’Artp. Et d’ailleurs, contrairement à ce qui est prétendu, aucun journaliste ne s’est élevé contre la promotion des hommes de médias. Même si, hélas, des médias continuent à servir de relais à des attaques aux allures d’acharnement sur des journalistes ayant décidé de travailler avec le pouvoir en place. Ce sont ces mercenaires de la plume qui prétendent donner des leçons. Abou Abel Thiam est un journaliste qui a fait ses preuves dans la corporation. Son talent l’a conduit jusqu’à Jeune Afrique où il était pigiste. Il a pris le risque, plus tard, de se démarquer des exigences de la profession en s’engageant ouvertement pour un homme politique. Il a gagné, normal qu’il récolte les fruits de son « investissement ». Il n’y a pas une autre clé pour décoder cette promotion à la tête du Collège de l’Artp. Abou Abel Thiam aurait même été nommé ministre de la Communication, personne ne trouverait à épiloguer. Même si les 12 ans de Wade ont fortement dégradé l’image et le statut de ministre.

Et puis, comme disait Raymond Aron, penseur de droite, le ministre est juste un homme cultivé. Abou Abel fait partie des hommes de Macky Sall, le récompenser coule de source. C’est un jeu de gratitude qui fait carrière partout dans le monde : celui qui gagne la Présidentielle gouverne avec ses hommes. Bernard Kouchner, homme politique de gauche en France ou Judd Gregg, un sénateur républicain aux Usa, font faux bond à cette règle. Mais tout le monde s’accorde à reconnaître que ce brouillage procède de la politique de haute-voltige. Sarkozy comme Obama avaient leur petit calcul en prenant à défaut la tradition. Il reste que ce « classico » étend son empire jusque dans les démocraties les plus raffinées, telles que les Usa où l’on commence d’ailleurs à s’interroger sur l’efficience et la « normalité » de cette pratique. Les nouveaux élus « nettoient » tout le système, quitte à freiner des programmes qui avaient déjà pris un bon envol. On se débarrasse parfois, hélas, d’hommes chevronnés, au nom de l’appartenance à la même famille politique. Il n’y a donc pas de doute possible sur les raisons ayant présidé à la promotion de notre confrère. D’ailleurs, lorsque Nicolas Sarkozy a été élu chef de l’Etat français, un des journalistes qui l’accompagnait dans sa conquête du pouvoir n’a pas caché sa déception de n’avoir pas été appelé à ses côtés. Non qu’il soit le plus compétent pour occuper ce poste, mais parce qu’à l’instar des hommes de l’Ump, il s’était engagé comme Abou Abel pour Macky Sall, aux côtés de Sarkozy. Par contre, si Idrissa Seck ou Moustapha Niasse avait été élu président de la République, Abou Abel Thiam n’aurait, sans doute, jamais rêvé d’une telle ascension. Niasse ou Idy l’auraient fait, qu’une salve de récriminations se serait abattue sur eux. Pour deux raisons, sans doute légitimes : Thiam n’est pas de Rewmi ni de l’Afp ; en plus et surtout, on ne lui connaît aucune compétence dans les télécommunications. Et c’est là la substance du débat. L’homme est-il à sa place ?

Evidemment, non ! Notre péché, sûrement véniel, est d’avoir relevé cette triste réalité. Tous les spécialistes s’accordent sur ce point. Pour prétendre rattraper le train de l’économie numérique, notre pays a l’obligation de nommer aux postes de responsabilité des hommes et femmes ayant les compétences requises. L’enjeu du secteur est à ce prix. C’est une position immuable de la Gazette. Notre journal a vivement condamné les nominations d’Innocence Ntap, Mamadou Lamine Massaly et consorts à la tête du comité du fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT). Nous avions estimé à l’époque que ces choix ne prenaient pas en compte les intérêts du secteur. Fidèle à notre logique, nous avons dénoncé la nomination d’Abou Abel Thiam, qui, à nos yeux, n’a pas le profil de l’emploi. Nous refusons ce corporatisme que certains journalistes à gage veulent ériger en vertu.

(Source : La Gazette, 20 février 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2205 Régulation des télécoms
  • 173/2205 Télécentres/Cybercentres
  • 1561/2205 Economie numérique
  • 808/2205 Politique nationale
  • 2205/2205 Fintech
  • 269/2205 Noms de domaine
  • 816/2205 Produits et services
  • 692/2205 Faits divers/Contentieux
  • 362/2205 Nouveau site web
  • 2151/2205 Infrastructures
  • 789/2205 TIC pour l’éducation
  • 90/2205 Recherche
  • 121/2205 Projet
  • 1423/2205 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 863/2205 Sonatel/Orange
  • 773/2205 Licences de télécommunications
  • 132/2205 Sudatel/Expresso
  • 464/2205 Régulation des médias
  • 600/2205 Applications
  • 495/2205 Mouvements sociaux
  • 770/2205 Données personnelles
  • 60/2205 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2205 Mouvement consumériste
  • 179/2205 Médias
  • 321/2205 Appels internationaux entrants
  • 691/2205 Formation
  • 48/2205 Logiciel libre
  • 869/2205 Politiques africaines
  • 413/2205 Fiscalité
  • 83/2205 Art et culture
  • 285/2205 Genre
  • 723/2205 Point de vue
  • 481/2205 Commerce électronique
  • 699/2205 Manifestation
  • 156/2205 Presse en ligne
  • 62/2205 Piratage
  • 102/2205 Téléservices
  • 447/2205 Biométrie/Identité numérique
  • 155/2205 Environnement/Santé
  • 157/2205 Législation/Réglementation
  • 168/2205 Gouvernance
  • 842/2205 Portrait/Entretien
  • 72/2205 Radio
  • 339/2205 TIC pour la santé
  • 133/2205 Propriété intellectuelle
  • 29/2205 Langues/Localisation
  • 501/2205 Médias/Réseaux sociaux
  • 936/2205 Téléphonie
  • 95/2205 Désengagement de l’Etat
  • 487/2205 Internet
  • 57/2205 Collectivités locales
  • 188/2205 Dédouanement électronique
  • 500/2205 Usages et comportements
  • 511/2205 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2205 Audiovisuel
  • 1354/2205 Transformation digitale
  • 191/2205 Affaire Global Voice
  • 75/2205 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2205 Service universel
  • 330/2205 Sentel/Tigo
  • 87/2205 Vie politique
  • 728/2205 Distinction/Nomination
  • 17/2205 Handicapés
  • 336/2205 Enseignement à distance
  • 319/2205 Contenus numériques
  • 293/2205 Gestion de l’ARTP
  • 89/2205 Radios communautaires
  • 806/2205 Qualité de service
  • 212/2205 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2205 SMSI
  • 226/2205 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1286/2205 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2205 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2205 Internet des objets
  • 85/2205 Free Sénégal
  • 209/2205 Intelligence artificielle
  • 98/2205 Editorial
  • 8/2205 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous