OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Février 2019 > Ndèye Fatou Faye : « L’absence de contrôle des médias et des reseaux sociaux (…)

Ndèye Fatou Faye : « L’absence de contrôle des médias et des reseaux sociaux peut amener les adultes à reproduire la violence »

vendredi 1er février 2019

Portrait/Entretien

La Psychologue et clinicienne au Centre de guidance infantile et familiale de Dakar, Ndeye Fatou Faye, trouve que l’essor des réseaux sociaux et des médias joue un rôle non négligeable dans l’amplification de la violence qui a toujours existée dans notre société.

Quelles sont les causes de cette violence ?

La violence n’est pas une nouveauté, c’est une chose quotidienne. Tous les jours, nous recevons des victimes dans pratiquement toutes les zones que nous couvrons qui sont soient victimes de maltraitance, de violences conjugales ou d’abus sexuel. Mais on en est conscient que lorsque cela arrive à un proche.

C’est du reste un phénomène récurrent. Nous sommes partout à risque, dans la sphère familiale, à l’école et dans la rue. Pour ce qui est des causes, la première est le non contrôle des médias et des réseaux sociaux. Aujourd’hui, les gens y sont formés. Toute sorte d’informations est véhiculée, sans contrôle.

Ce qui veut dire que les jeunes, aussi bien que les adultes, peuvent être amené à reproduire ce même type de violence.

Et, malheureusement, dans ce pays on n’a pas encore cette culture-là de contrôler les médias et d’avoir un projet de société qui puissent définir ce qui peux être montré à la télé ou dans les réseaux sociaux.

Existe-t-il d’autres motifs ?

Une autre cause peut-être liée à la non prise en charge de la santé mentale. Actuellement, les individus n’ont plus de repères, la santé mentale devient fragile.

C’est pourquoi, il faudrait un large programme de sensibilisation et de prise en charge de la santé mentale car, la plupart des bourreaux qui violentent sont, quelques parts, porteurs de troubles psychiques.

La violence est souvent portée dans nos sociétés par des hommes sur les femmes. Et dans ces cas, la cause peut être liée à l’apprentissage sexuel.

Dans nos sociétés, les garçons sont orientés, dès la petite enfance, au comportement d’affirmation de soi ; les jeunes filles sont plus préparées vers la souplesse du caractère, la conciliation des conflits au service d’autrui. Et ses inclinaisons du corps et de l’esprit préparent les rôles d’agresseur et de victimes.

La violence est-elle héréditaire ?

On trouve plutôt que la violence peut se reproduire. Exemple, un enfant qui grandit dans un environnement ou le père ou la mère est violenté, sera plus enclin à reproduire ce même type de violence plus tard. C’est ce qu’on appelle une reproduction inconsciente de la violence.

Est-ce que le fait d’être soumise peut exposer une personne à la violence ?

La personne passive, de façon générale, qui est obligée de tout supporter, peut un jour ou l’autre exploser. Toutes les souffrances que la personne avait, peuvent resurgir du jour au lendemain. Et, dans ces cas, cela peut être dangereux pour l’autre partie.

Cela peut être la cause de crime. A chaque fois que la personne est stressée ou si jamais elle a des soucis qu’elle ne peut pas supporter toute seule dans une société, ou il n’est plus facile d’avoir une personne de confiance sur qui s’appuyer, elle peut consulter un psychologue.

Par Fatou Ndiaye

(Source : Sud Quotidien., 1er février 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2058/2229 Régulation des télécoms
  • 175/2229 Télécentres/Cybercentres
  • 1568/2229 Economie numérique
  • 806/2229 Politique nationale
  • 2229/2229 Fintech
  • 251/2229 Noms de domaine
  • 813/2229 Produits et services
  • 694/2229 Faits divers/Contentieux
  • 360/2229 Nouveau site web
  • 2149/2229 Infrastructures
  • 791/2229 TIC pour l’éducation
  • 90/2229 Recherche
  • 121/2229 Projet
  • 1386/2229 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 868/2229 Sonatel/Orange
  • 788/2229 Licences de télécommunications
  • 132/2229 Sudatel/Expresso
  • 465/2229 Régulation des médias
  • 600/2229 Applications
  • 494/2229 Mouvements sociaux
  • 784/2229 Données personnelles
  • 64/2229 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2229 Mouvement consumériste
  • 179/2229 Médias
  • 322/2229 Appels internationaux entrants
  • 692/2229 Formation
  • 48/2229 Logiciel libre
  • 838/2229 Politiques africaines
  • 407/2229 Fiscalité
  • 83/2229 Art et culture
  • 284/2229 Genre
  • 763/2229 Point de vue
  • 481/2229 Commerce électronique
  • 700/2229 Manifestation
  • 157/2229 Presse en ligne
  • 62/2229 Piratage
  • 102/2229 Téléservices
  • 415/2229 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2229 Environnement/Santé
  • 156/2229 Législation/Réglementation
  • 167/2229 Gouvernance
  • 827/2229 Portrait/Entretien
  • 72/2229 Radio
  • 346/2229 TIC pour la santé
  • 135/2229 Propriété intellectuelle
  • 29/2229 Langues/Localisation
  • 503/2229 Médias/Réseaux sociaux
  • 916/2229 Téléphonie
  • 95/2229 Désengagement de l’Etat
  • 484/2229 Internet
  • 58/2229 Collectivités locales
  • 188/2229 Dédouanement électronique
  • 497/2229 Usages et comportements
  • 512/2229 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2229 Audiovisuel
  • 1363/2229 Transformation digitale
  • 191/2229 Affaire Global Voice
  • 76/2229 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2229 Service universel
  • 331/2229 Sentel/Tigo
  • 87/2229 Vie politique
  • 726/2229 Distinction/Nomination
  • 17/2229 Handicapés
  • 336/2229 Enseignement à distance
  • 327/2229 Contenus numériques
  • 293/2229 Gestion de l’ARTP
  • 89/2229 Radios communautaires
  • 798/2229 Qualité de service
  • 212/2229 Privatisation/Libéralisation
  • 69/2229 SMSI
  • 224/2229 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1272/2229 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2229 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2229 Internet des objets
  • 90/2229 Free Sénégal
  • 174/2229 Intelligence artificielle
  • 98/2229 Editorial
  • 8/2229 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous