OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Novembre > Moustapha Guirassy, ministre de la Communication... : « La presse en ligne (…)

Moustapha Guirassy, ministre de la Communication... : « La presse en ligne apparaît comme une nouvelle religion »

lundi 15 novembre 2010

Presse en ligne

« Liberté d’expression et modèles économiques de la presse en ligne à l’ère de la société de l’information » est le thème d’une table ronde organisée par l’Institut Panos en collaboration de Pressafrik à l’occasion de son deuxième anniversaire. Juristes, professionnels des médias en ligne, des médias tout court, se sont penchés sur la question pendant une journée (vendredi dernier) pour tracer les contours de la presse en ligne. L’atelier devrait servir de cadre de réflexion et de dialogue pour restituer les recommandations de l’étude sur la liberté d’expression à l’ère de l’information en ligne, identifier des actions de plaidoyer pour une évolution du cadre juridique en matière positive et favorable à l’expression citoyenne, la recherche de modèles économiques fiables pour son développement, entre autres.

Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette table ronde, le ministre de la Communication, des Télécommunications et porte-parole du gouvernement, M. Moustapha Guirassy a estimé que « la presse en ligne apparaît comme une nouvelle religion, car ce n’est pas un blasphème, il faut prononcer le nom de Seneweb, de Pressafrik..., avant de prononcer celui de Dieu. Simplement pour dire qu’il faut la consulter tôt le matin avant d’aller au bureau ». Une façon pour lui de reconnaître que le sous secteur de la presse en ligne est en train de se développer dans le monde. Ce qui l’amène d’ailleurs, à penser que la presse classique doit repenser son plan d’action, même s’il regrette, cependant, cet essor des médias en ligne caractérisé par l’absence des mesures d’accompagnement en termes de régulation juridique... Il se félicite, par contre du fait que le gouvernement comprenne maintenant les enjeux de la presse en ligne en tentant de la prendre en compte dans l’attribution de l’aide à la presse », révèle-t-il.

A sa suite, Ibrahima Lissa Faye, Directeur de publication de Pressafrik, co-organisateur de la table ronde se dit convaincu que la presse en ligne est en bonne voie comme le prouvent les statistiques. Alassane Diallo, Archiviste-Journaliste, Master II en Droit de Régulation à l’Ucad, Sénégal, Fondateur de Ferloo.com et Secrétaire général de l’APPEL/S est d’accord avec Ibrahima Lissa Faye pour dire que les annonceurs ne semblent pas trop imprégnés des enjeux de la presse en ligne. Animant le sous-thème de « la viabilité de la presse en ligne : nouveaux modèles économiques », M. Diallo s’est désolé du fait « qu’avec un marché publicitaire de près de 20 milliards de francs Cfa par an, au Sénégal, la presse en ligne n’en bénéficie même pas de 200 millions ». Il listera l’ensemble des modèles actuellement en vogue ailleurs, comme le Freemium qui est un modèle assez récent (le terme est apparu en 2006), dans lequel le service de base est gratuit (free) et les services avancés (premium) sont payants, l’abonnement, les smartphones (téléphones portables intelligents), le crowfunding (paiement des cyberjournalistes par les lecteurs qui deviennent une sorte d’actionnaires) qu’il assimile à « claquer le pot pour percevoir de l’aumône ».

Il sera complété M. Aboubacar Sedikh Ndiaye, Consultant et auteur du dernier classement des journaux en ligne au Sénégal paru vendredi dernier qui reviendra en long et en large sur le crowfunding et le crowsourcing. M. Ndiaye a tenu également dès le départ à faire une distinction nette entre les quotidiens en ligne (journaux traditionnels qui mettent en ligne leurs contenus), les portails (qui sont une plateforme proposant le contenu de beaucoup d’autres journaux mais qui ne produisent rien par eux-mêmes), les blogs et la presse en ligne comme définie dans le nouveau projet de code de la presse.

C’est à dire comme , « tout service de communication au public en ligne édité à titre professionnel par une personne physique ou morale qui a la maîtrise éditoriale de son contenu, consistant en la production et la mise à disposition du public d’un contenu original, d’intérêt général, renouvelé régulièrement, composé d’informations présentant un lien avec l’actualité et ayant fait l’objet d’un traitement à caractère journalistique, qui ne constitue pas un outil de promotion ou un accessoire d’une activité industrielle ou commerciale ».

Il reconnaîtra tout de même qu’il n’y a, pour l’instant, pas un modèle économique adapté à la presse en ligne qui fait comme la radio et la télévision. C’est-à-dire, là où on peut se servir gratuitement, laissant le support confier son sort aux annonces ou aux annonceurs.

Auparavant, le Dr Mamadou Camara animant le thème sur la liberté d’expression à l’ère de la société de l’information (problématiques du cadre juridique) a tout d’abord défini les enjeux de la presse en ligne caractérisés par la démocratisation des réseaux, l’ouverture des espaces de promotion des informations, une opportunité de la liberté d’expression et le fait que la presse en ligne constitue aujourd’hui un contre-poids au monopole des médias traditionnels.

Et après avoir montré les limites de la presse en ligne, relatives à la diffusion de fausses nouvelles, à la diffamation, aux délits d’opinion, le juriste prône la création d’organe de régulation devant servir de relai de la censure étatique. Il estime aussi qu’il y a un standard international en la matière pour protéger la vie privée des personnes, protéger le citoyen et en même temps garantir l’accès de tout le monde à l’information. « Ce qu’il faut, soutient-il, c’est inviter les Etats de l’Afrique de l’Ouest, par exemple à faire un audit juridique pour enlever toutes les entraves à l’accès à l’information et créer un organe d’alerte et de prévention à toute menace contre la liberté d’expression ».

Le juriste Pape Alassane Touré a, quant à lui, axé son intervention sur l’encadrement juridique du journaliste de la presse en ligne. C’est ainsi qu’il dégage comme principaux critères : la maitrise du contenu, le traitement professionnel des informations, l’exigence d’

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2293/2595 Régulation des télécoms
  • 204/2595 Télécentres/Cybercentres
  • 1810/2595 Economie numérique
  • 894/2595 Politique nationale
  • 2595/2595 Fintech
  • 312/2595 Noms de domaine
  • 897/2595 Produits et services
  • 826/2595 Faits divers/Contentieux
  • 434/2595 Nouveau site web
  • 2526/2595 Infrastructures
  • 899/2595 TIC pour l’éducation
  • 96/2595 Recherche
  • 127/2595 Projet
  • 1613/2595 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 942/2595 Sonatel/Orange
  • 830/2595 Licences de télécommunications
  • 152/2595 Sudatel/Expresso
  • 527/2595 Régulation des médias
  • 680/2595 Applications
  • 548/2595 Mouvements sociaux
  • 859/2595 Données personnelles
  • 75/2595 Big Data/Données ouvertes
  • 337/2595 Mouvement consumériste
  • 203/2595 Médias
  • 342/2595 Appels internationaux entrants
  • 921/2595 Formation
  • 62/2595 Logiciel libre
  • 999/2595 Politiques africaines
  • 588/2595 Fiscalité
  • 93/2595 Art et culture
  • 308/2595 Genre
  • 918/2595 Point de vue
  • 535/2595 Commerce électronique
  • 791/2595 Manifestation
  • 174/2595 Presse en ligne
  • 62/2595 Piratage
  • 107/2595 Téléservices
  • 505/2595 Biométrie/Identité numérique
  • 175/2595 Environnement/Santé
  • 181/2595 Législation/Réglementation
  • 185/2595 Gouvernance
  • 956/2595 Portrait/Entretien
  • 73/2595 Radio
  • 412/2595 TIC pour la santé
  • 152/2595 Propriété intellectuelle
  • 31/2595 Langues/Localisation
  • 563/2595 Médias/Réseaux sociaux
  • 1063/2595 Téléphonie
  • 100/2595 Désengagement de l’Etat
  • 542/2595 Internet
  • 64/2595 Collectivités locales
  • 241/2595 Dédouanement électronique
  • 562/2595 Usages et comportements
  • 577/2595 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 299/2595 Audiovisuel
  • 1584/2595 Transformation digitale
  • 214/2595 Affaire Global Voice
  • 82/2595 Géomatique/Géolocalisation
  • 188/2595 Service universel
  • 359/2595 Sentel/Tigo
  • 93/2595 Vie politique
  • 810/2595 Distinction/Nomination
  • 22/2595 Handicapés
  • 379/2595 Enseignement à distance
  • 371/2595 Contenus numériques
  • 317/2595 Gestion de l’ARTP
  • 100/2595 Radios communautaires
  • 977/2595 Qualité de service
  • 227/2595 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2595 SMSI
  • 281/2595 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1388/2595 Innovation/Entreprenariat
  • 700/2595 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2595 Internet des objets
  • 90/2595 Free Sénégal
  • 262/2595 Intelligence artificielle
  • 111/2595 Editorial
  • 11/2595 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous