OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Avril 2021 > Mourid Pro, une plateforme au service de l’émergence numérique et économique (…)

Mourid Pro, une plateforme au service de l’émergence numérique et économique de la communauté mouride

lundi 26 avril 2021

Portrait/Entretien

Moctar Sarr fait partie des initiateurs de Mourid Pro , une plateforme spécifique qui répond aux besoins quotidiens de la grande communauté mouride et des musulmans d’une manière générale. Son objectif, contribuer à l’émergence numérique et économique de la ville sainte de Touba et du Sénégal.

Pourquoi avez-vous lancé cette plateforme, Mourid Pro ?

Déjà, il faut préciser que Mourid Professionals, c’est une idée de Serigne Cheikh NDONGO, un de nos condisciples et ingénieur en Data Center. C’est lui qui a fait appel à certains membres de la communauté mouride pour donner une âme et un corps à ce projet, en apportant, chacun, son expertise. Et personnellement, j’ai été coopté pour faire partie du comité de pilotage et conduire, avec les autres membres retenus, toute la stratégie ayant permis de lancer récemment Mourid Professionals, après neuf mois de travail en amont. A mon avis, réaliser ce projet est juste normal, du moment que c’est une communauté qui partage des convictions, des valeurs économiques et religieuses. Donc, créer un point de convergence me paraît tout à fait logique. C’est comme la mosquée ou l’église qui réunit des gens qui ont en commun la même foi. Ce projet permet notamment aux mourides de se retrouver, d’échanger et de pouvoir créer une valeur ajoutée supplémentaire, gage de l’émergence de Touba et, par-delà, le Sénégal.

Concrètement, comment fonctionne t-elle ?

Elle fonctionne, effectivement, comme un réseau social. La seule différence est qu’elle traite de problèmes d’ordre professionnel. Après inscription, le membre accède à plusieurs fenêtres, forums de discussions thématiques ou événementiels.

Il y a également des rooms qui permettent de traiter de problèmes spécifiques. Si on prend l’exemple du droit OHADA, il y a cette opportunité qui est donnée aux membres, notamment expatriés, d’apprendre et de se renseigner dans une perspective de mise en place de projets au niveau local.

Au-delà de la plateforme, il y a une équipe de spécialistes dans certains domaines, comme l’énergie, l’éducation, le droit… Ils contribuent à renseigner le contenu mais aussi, au besoin, à entrer en contact avec les membres qui le souhaitent pour un éventuel accompagnement. La plateforme sert aussi d’espace de traitement des projets de la communauté. Il s’agit d’identifier, sur la plateforme, les projets à valeur ajoutée et ensuite de travailler sur des livres blancs à soumettre à la hiérarchie mouride pour une prise en compte et intégration. Voilà, de façon très ramassée, les composantes de la plateforme. Il y a aussi la partie ressources humaines pour poster des offres d’emplois.

Actuellement, vous avez combien de membres sur la plateforme ?

En seulement dix jours et sans avoir beaucoup communiqué, nous comptons 1300 membres. La plateforme connaît une évolution technique qui se fait au fur et à mesure avec des ajustements permanents. D’ailleurs, nous avons bientôt une réunion du comité de pilotage qui permettra de figer et de traiter un certain nombre de problèmes, de répondre à certaines sollicitations, de rajouter des modules ou de les interconnecter, afin de rendre la plateforme la plus performante possible.

C’est quoi la vision de Mourid Professionals d’ici 4 à 5 ans ? Que comptez- vous réaliser ?

D’ici 5 ans, je crois que Mourid Professionals se positionnera comme un cadre de communication, de convergence des informations relatives à la vie de la communauté mouride où tout membre inscrit s’abreuverait. Ce sera également un espace où on pourra trouver des profils de projets ou de sujets spécifiques. C’est censé être aussi un cadre où tous les mourides se cherchent. Il est important de préciser que Mourid Pro n’est pas qu’une affaire de diplômés. Le projet est destiné à toute personne pouvant apporter un plus à la communauté, diplômé ou non. Nous avons envie, dans les années à venir, d’avoir une pépinière assez large de membres qui, à travers cette application, pourront trouver une insertion professionnelle, des entreprises qui pourront puiser dans ce stock de profils pour recruter. Mourid Pro, c’est aussi une éminence grise qui pourra porter tous les projets de la communauté afin de pouvoir les rendre plus conformes aux normes internationales, les rendre plus durables et rentables sur un horizon de 25 ans voire 50 ans.

Est-ce que la plateforme est en collaboration avec les projets qui se déroulent à Touba ?

Naturellement, nous sommes tous des disciples (talibés). Nous faisons partie de cette grande famille dont vous parlez, avec les connexions nécessaires. Maintenant, c’est un processus itératif. On a un pôle partenariats et développement qui a déjà identifié tout le projet institutionnel dans la ville porté par le Khalife, les projets de développement portés par certaines associations. Une feuille de route permet, à cet effet, de faire un suivi de tout cela par des réunions, pour évaluer les états d’avancement de part et d’autre. Ce qui permettra de définir les synergies qui permettront d’avancer. Ce point fait partie du plan d’action majeur de la structure. Dans les mois à venir, des conventions seront signées afin de pouvoir intervenir directement dans ce projet stratégique.

Albert Diatta

(Source : social Net Link, 26 avril 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2053/2226 Régulation des télécoms
  • 174/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1563/2226 Economie numérique
  • 806/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 251/2226 Noms de domaine
  • 812/2226 Produits et services
  • 692/2226 Faits divers/Contentieux
  • 359/2226 Nouveau site web
  • 2150/2226 Infrastructures
  • 789/2226 TIC pour l’éducation
  • 90/2226 Recherche
  • 121/2226 Projet
  • 1382/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 865/2226 Sonatel/Orange
  • 786/2226 Licences de télécommunications
  • 132/2226 Sudatel/Expresso
  • 462/2226 Régulation des médias
  • 602/2226 Applications
  • 494/2226 Mouvements sociaux
  • 780/2226 Données personnelles
  • 61/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2226 Mouvement consumériste
  • 179/2226 Médias
  • 321/2226 Appels internationaux entrants
  • 692/2226 Formation
  • 45/2226 Logiciel libre
  • 837/2226 Politiques africaines
  • 407/2226 Fiscalité
  • 83/2226 Art et culture
  • 284/2226 Genre
  • 759/2226 Point de vue
  • 478/2226 Commerce électronique
  • 697/2226 Manifestation
  • 157/2226 Presse en ligne
  • 62/2226 Piratage
  • 102/2226 Téléservices
  • 415/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2226 Environnement/Santé
  • 155/2226 Législation/Réglementation
  • 167/2226 Gouvernance
  • 825/2226 Portrait/Entretien
  • 72/2226 Radio
  • 344/2226 TIC pour la santé
  • 134/2226 Propriété intellectuelle
  • 29/2226 Langues/Localisation
  • 502/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 484/2226 Internet
  • 57/2226 Collectivités locales
  • 188/2226 Dédouanement électronique
  • 496/2226 Usages et comportements
  • 512/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2226 Audiovisuel
  • 1358/2226 Transformation digitale
  • 191/2226 Affaire Global Voice
  • 76/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2226 Service universel
  • 330/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 727/2226 Distinction/Nomination
  • 17/2226 Handicapés
  • 336/2226 Enseignement à distance
  • 325/2226 Contenus numériques
  • 293/2226 Gestion de l’ARTP
  • 89/2226 Radios communautaires
  • 799/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 69/2226 SMSI
  • 224/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1272/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 653/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2226 Internet des objets
  • 88/2226 Free Sénégal
  • 172/2226 Intelligence artificielle
  • 98/2226 Editorial
  • 8/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous