OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Mai 2013 > Mouhamadou Mounirou Sy, Directeur général du BSDA : « Il n’y a aucune loi (…)

Mouhamadou Mounirou Sy, Directeur général du BSDA : « Il n’y a aucune loi qui régit spécifiquement et exclusivement la télévision payante au Sénégal »

jeudi 9 mai 2013

Régulation des médias

Face au vide juridique qui favorise le piratage, Mouhamadou Mounirou SY, Directeur Général du BSDA, insiste ici sur la nécessité de créer un cadre réglementaire approprié pour redéfinir les contours de l’exercice de la télévision payante au Sénégal.

Y a-t-il une réglementation en vigueur au Sénégal pour organiser le secteur de la télévision payante ?

A l’heure actuelle nous ne connaissons aucune loi ou texte de nature réglementaire qui régit spécifiquement et exclusivement la télévision payante au Sénégal. Il n’y en a pas au niveau à ma connaissance en matière de droit d‘auteur.

Par contre le secteur de l’audiovisuel est bien réglementé avec deux grandes institutions. En effet, si le CNRA est chargé de la gestion du cadre institutionnel et juridique avec pouvoir de sanction, l’ARTP s’occupe de la gestion de l’outil matériel des fréquences et du contenu. Elles sont chargées de veiller au contrôle, au respect et à l’application rigoureuse des cahiers de charges soumis aux titulaires de concession portant autorisation d’exploitation d’un service de communication audiovisuelle.

En quoi consiste réellement cette réglementation ?

Cette réglementation dont j’ai fait allusion se situe dans la veine de la loi sur la libéralisation, la régulation de la concurrence des télévisions commerciales au Sénégal et même de la législation au titre du droit d’auteur et des droits voisins.

Par ailleurs, l’Etat qui confère le signal demande aux concessionnaires de droit public ou privé de se rapprocher du BSDA. La question de la régulation se pose avec beaucoup d’acuité compte tenu des enjeux de la concurrence.

Selon le professeur Abdoulaye Sakho, « la régulation a deux objectifs : couper le cordon ombilical entre l’action administrative et la politique dans certains secteurs particulièrement sensibles et dans le même temps promouvoir une réglementation moins distante de la société. » Est-ce à dire que l’environnement juridique est exempt de critique ? la réponse ne saurait être catégorique car il règne un certain flou avec la recrudescence du piratage matérialisé par le vol de signal et la concurrence déloyale caractérisée par la publication des images d’autrui sans accord préalable.

Est-ce que tous les acteurs sont bien avertis ?

Le cafouillage dans le secteur laisse supposer qu’il y’a un déficit d’information à ce niveau. Toutefois, se cacher derrière le manque d’information relève d’une ignorance qui pourrait être fatale aux yeux de la réglementation car comme le dit l’adage « nul n’est censé ignorer la loi ». Les acteurs du secteur doivent s’approprier les canaux modernes de diffusion de l’information notamment l’outil Internet pour être en phase avec les textes et lois en vigueur. Les sites du gouvernement de la République du Sénégal à travers le JO, l’AIDE, le BSDA, OSIRIS pourraient aider à mieux connaitre les textes dans ce sens.

La chaine Canal + a récemment intenté des actions judiciaires contre des câblo distributeurs. Le BSDA travaille t-il pour prévenir de ces cas piratage ?

Nous sommes au courant des préjudices subis par Canal + car nous tenons souvent des réunions périodiques et en un moment l’idée de créer un « task force » pour trouver une stratégie d’envergure avait été proposée. Il faut savoir que CANAL + est lié au BSDA au même titre que certains autres diffuseurs légalistes car il y’a des récalcitrants qui refusent toujours de se conformer à la législation et aux prescriptions qui figurent dans le cahier de charges pour l’attribution du signal. Le piratage est un mal profond surtout avec le phénomène des réseaux man qui ont pignon sur rue. Les statistiques ont montré que 5 à 10 % de foyers sont connectés via les câblodistributeurs, cela peut aller de trois, à cinq-cents ou mille foyers. Cette dynamique s’est largement développée depuis trois ans, dans pratiquement toutes les régions. Il faut que l’Etat, dans ses attributs régaliens, arrive à sévir et rapidement car le manque à gagner criard et l’environnement juridique non assaini ne favorise pas aussi l’investissement.

C’est ici le lieu de saluer les actions de la Brigade Nationale de Lutte contre la Piraterie et la Contrefaçon qui existe depuis 2006 et malgré la faiblesse des moyens dont elle dispose. Il faut impérativement comprendre l’importance de l’investissement dans l’économie audiovisuelle. L’implication des associations de consommateurs et de producteurs pour trouver des solutions durables est une bonne initiative à encourager pour bien et mieux éduquer les populations. Nous sommes au courant des actions menées par Canal + nous les soutenons. Il faut que force reste à la loi pour tous les investisseurs épris de justice et de justesse.

Y a-t-il des projets en vue pour améliorer sinon réviser la politique audiovisuelle du Sénégal ?

Les professionnels de l’audiovisuel, les régulateurs et d’autres composantes ont validé récemment la stratégie nationale du passage de l’audiovisuel analogique au numérique d’ici juin 2015. C’est le grand projet du gouvernement du Sénégal en la matière. Il y a lieu de réglementer la télévision sur ADSL qui constitue une nouvelle option avec le développement des Tics.

Dossier réalisé par Papa Adama Touré

(Source : La Gazette, 9 mai 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4123/4454 Régulation des télécoms
  • 349/4454 Télécentres/Cybercentres
  • 3100/4454 Economie numérique
  • 1586/4454 Politique nationale
  • 4454/4454 Fintech
  • 499/4454 Noms de domaine
  • 1655/4454 Produits et services
  • 1385/4454 Faits divers/Contentieux
  • 721/4454 Nouveau site web
  • 4349/4454 Infrastructures
  • 1620/4454 TIC pour l’éducation
  • 180/4454 Recherche
  • 242/4454 Projet
  • 2795/4454 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1717/4454 Sonatel/Orange
  • 1544/4454 Licences de télécommunications
  • 264/4454 Sudatel/Expresso
  • 940/4454 Régulation des médias
  • 1198/4454 Applications
  • 994/4454 Mouvements sociaux
  • 1510/4454 Données personnelles
  • 122/4454 Big Data/Données ouvertes
  • 594/4454 Mouvement consumériste
  • 360/4454 Médias
  • 642/4454 Appels internationaux entrants
  • 1433/4454 Formation
  • 102/4454 Logiciel libre
  • 1678/4454 Politiques africaines
  • 821/4454 Fiscalité
  • 168/4454 Art et culture
  • 568/4454 Genre
  • 1474/4454 Point de vue
  • 961/4454 Commerce électronique
  • 1443/4454 Manifestation
  • 314/4454 Presse en ligne
  • 124/4454 Piratage
  • 204/4454 Téléservices
  • 830/4454 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4454 Environnement/Santé
  • 312/4454 Législation/Réglementation
  • 334/4454 Gouvernance
  • 1685/4454 Portrait/Entretien
  • 144/4454 Radio
  • 709/4454 TIC pour la santé
  • 264/4454 Propriété intellectuelle
  • 58/4454 Langues/Localisation
  • 996/4454 Médias/Réseaux sociaux
  • 1832/4454 Téléphonie
  • 190/4454 Désengagement de l’Etat
  • 970/4454 Internet
  • 114/4454 Collectivités locales
  • 378/4454 Dédouanement électronique
  • 988/4454 Usages et comportements
  • 1018/4454 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4454 Audiovisuel
  • 2677/4454 Transformation digitale
  • 382/4454 Affaire Global Voice
  • 150/4454 Géomatique/Géolocalisation
  • 290/4454 Service universel
  • 667/4454 Sentel/Tigo
  • 174/4454 Vie politique
  • 1457/4454 Distinction/Nomination
  • 34/4454 Handicapés
  • 674/4454 Enseignement à distance
  • 640/4454 Contenus numériques
  • 588/4454 Gestion de l’ARTP
  • 178/4454 Radios communautaires
  • 1602/4454 Qualité de service
  • 425/4454 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4454 SMSI
  • 448/4454 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2546/4454 Innovation/Entreprenariat
  • 1309/4454 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4454 Internet des objets
  • 170/4454 Free Sénégal
  • 353/4454 Intelligence artificielle
  • 197/4454 Editorial
  • 16/4454 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous