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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Septembre > Momar Ndao sur la plainte de Sonatel : « Je l’attends de pied ferme »

Momar Ndao sur la plainte de Sonatel : « Je l’attends de pied ferme »

jeudi 8 septembre 2011

Faits divers/Contentieux

C’est la guéguerre entre l’association de consuméristes et la société de télécoms qui a porté l’affaire devant la justice. Mais, le Président d’’Ascosen ne veut pas s’en laisser compter.

Sonatel vous a attrait devant la barre parce qu’elle s’est sentie offensée par des propos que vous avez tenus récemment à son encontre. Êtes-vous prêt à répondre ? Pas impressionné de faire face à une grande multinationale ?

Effectivement. J’ai reçu une citation directe de la Sonatel pour le15 septembre prochain, et ma défense sera assurée par mon avocat. Non. Je ne suis pas impressionné outre mesure. Je sais que j’ai affaire à un ogre qui dispose de tous les moyens imaginables, mais je suis animé par la manifestation de la vérité, et je n’ai pas peur. Dieu aime qu’on dise la vérité.

L’Ascosen dont vous êtes à la tête, est la seule association consumériste qui se trouve du côté de l’Etat, dans cette affaire de taxes des appels entrants. Les autres se démarquent. Pourquoi ce choix tout de même curieux ?

Je ne crois pas que ce soit curieux. Dans cette affaire, il ne s’agit pas de prendre position. Mais de savoir si l’intérêt des sénégalais se trouve dans les bénéfices de la Sonatel ou dans le développement du pays par les taxes que l’Etat recouvre légalement. Mais puisque vous parlez de curiosité, ne trouvez-vous pas étonnant à votre tour, que « ces » associations de consuméristes qui s’épanchent dans la presse depuis deux jours, ne l’aient fait qu’après avoir rencontré la même Sonatel, il y a quelques jours ? Pour en terminer avec cette question, il suffit de se rappeler que Sonatel qui a esté en justice contre moi et qui a demandé 100 millions de dommages et intérêts, a promis.de verser cet argent aux consommateurs. Qui sont ces consommateurs ? Il y a des questions à se poser. Mais ce n’est pas le plus important. Est-ce que vous avez remarqué que je suis seul à parler ? Pourquoi personne n’ose s’insurger contre Sonatel ? Pourquoi aucun ministre, aucune organisation, syndicale, politique ou Société civile, n’ose se mettre en face et dire que ce que Sonatel avance comme arguments, n’est pas valable et qu’on peut le prouver si on lit son rapport annuel disponible dans la partie actionnariat du site Sonatel.sn ? Pourquoi personne ne se donne la peine de télécharger ce document pour pouvoir avancer que Sonatel ne perd rien dans cette affaire ? Voilà les questions qu’il faut poser, car actuellement, il y une sorte d’omerta dès qu’on parle de Sonatel, une boite qui a plus de 5,6 millions d’abonnés et qui peut, les yeux fermés, faire un chiffre d’affaires de 360 millions de francs, presque gratuitement. Comment ? Il suffit que chaque abonné tombe une fois sur la boite vocale. Quand celle-ci se déclenche, et entraine une impulsion à 60frs, cela fait 300 millions qui tombent directement dans leurs caisses, sans coup férir.

Comment se fait-il qu’on n’entende pas les autres opérateurs de téléphonie dans cette affaire ? On a l’impression que seule Sonatel est concernée...

Excellente question. Nous avons trois opérateurs de téléphonie que sont Sonatel, Tigo et Sudatel. Tous ces opérateurs peuvent être joints depuis l’international, mais bizarrement, on ne les entend pas. On n’entend ni la direction, ni les syndicats de Tigo ou Expresso. Toujours sur le chapitre de bizarreries, pourquoi n’entend-on pas non plus la direction générale de Sonatel ? Pourquoi ce combat est-il porté par des travailleurs dont, ni les emplois, ni les primes ne sont menacés ? Si j’ai donc accepté de me porter au front, c’est que nous avons des preuves irréfutables que Sonatel peut très bien permettre à l’Etat de taxer les appels entrants, sans que cela n’influe ni sur son fonctionnement, ni sur ses bénéfices.

Cheikh Ba

(Source : Rewmi, 8 septembre 2011)

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