Dans le bras de fer qui l’oppose à la Sonatel au sujet des appels entrants, le patron de l’Ascosen ne veut point se présenter en victime expiatoire. Encore moins être se laisser conduire à l’abattoir sans réagir. Joint au téléphone par nos soins, il confirme l’information du journal « L’As » selon laquelle on lui a envoyé un huissier et qu’il a refusé de confirmer les propos qu’il avait tenus dans le dit journal.
« C’est mon avocat Demba Ciré Bathily qui m’a conseillé de ne rien dire à l’huissier », informe Momar Ndao. Aurait-il ravalé ses propos ? L’intéressé dégage en touche et nie tout reniement. Selon le patron de l’Ascosen, cette stratégie s’explique par le fait qu’il attend le moment opportun -le procès- pour apporter la réplique adéquate à la Sonatel.
« Nous préférons attendre d’aller au tribunal pour défendre le dossier », confie-t-il. Avant de poursuivre : « nous sommes confiants quant à la suite du dossier ». Se faisant plus menaçant, Momar Ndao estime que si procès il y a, il fera des révélations fracassantes.
« S’il y a procès, je dirai des choses beaucoup plus graves que ce que j’ai dit ». Concluant son propos, il dit à qui veut l’entendre : « J’irai jusqu’au bout ». Cela veut dire ce que cela veut dire.
Papa Ismaila Keita
(Source : L’As, 18 juin 2011)