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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Mars 2019 > Mobile money : l’Afrique subsaharienne, le plus gros marché d’utilisateurs (…)

Mobile money : l’Afrique subsaharienne, le plus gros marché d’utilisateurs (rapport GSMA)

vendredi 1er mars 2019

Fintech

Le rapport 2018 de GSMA sur le mobile money relève en Afrique, 48% des utilisateurs du mobile money dans le monde. C’est le plus gros marché devant l’Asie du Sud, l’Asie de l’est et le pacifique combiné. Selon ce rapport, 55% de la population adulte combinée du Bénin, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal utilise le mobile money. Sur le continent, dans les pays ou le mobile money est en croissance, plus de 60% des adultes dispose d’un compte mobile money. Cependant, GSMA note que trois géants du continent trainent les pas en termes de pénétration du taux de croissance du mobile money. Faute notamment de législations favorisant le déploiement des services mobile money, le Nigéria, l’Ethiopie et l’Egypte (242 millions d’habitants cumulés) sont les « trois pays les plus peuplés d’Afrique avec une disponibilité limitée des services d’argent mobile et de faibles taux d’inclusion financière », souligne le rapport GSMA.

Une croissance mondiale…

En 2018, plus de 866 millions de nouveaux comptes mobile money ont été ouvert dans le monde. Soit une croissance de 20% par rapport à 2017. Au total, 143 millions de personnes utilisent les services d’argent mobile. La valeur mondiale de la transaction mobile money est estimée à 40 milliard 800 millions pour 2018, pour 34 milliard 900 millions pour 2019, soit une croissance de 16,8% au niveau mondiale. La zone ayant connue le plus fort taux de croissance reste l’Asie ; l’Asie de l’Est et Pacifique (35,7%) ; l’Asir du sud (17,9%) par rapport à l’année précédente. Le Moyen-Orient et l’Afrique du nord cumulé sont à 25%. L’Afrique subsaharienne qui détient le plus grand nombre d’utilisateurs ne fait que 15,3% de croissance. Selon le rapport GSMA, cette performance pourrait s’expliquer par le fait que la majorité des populations de cette zone ont déjà accès à un service mobile money. Selon ce même rapport, « l’industrie (ndlr : mobile money) traite actuellement plus de 1,3 milliard de dollars par jour et, alors que les transactions d’entrée et de sortie représentent encore la majorité des flux d’argent mobile, les transactions numériques ont progressé de plus de deux fois plus vite que le taux ; principalement en raison des paiements de factures et des décaissements groupés ».

Des impacts positifs…

Il ressort du rapport 2018 de GSMA que les populations exclues du circuit formel de la finance sont les plus grands bénéficiaires des services du mobile money. Sont concernés, entre autres, les minorités et les personnes vulnérables comme les femmes et les personnes déplacées de force. Entre 2017 et 2018, le gap d’accès aux services financiers entre les hommes et les femmes s’est rétrécit dans 17 pays africains et en Bolivie (Amérique Latine). Et pour cause, les populations rurales constituent encore une grande majorité des bénéficiaires du déploiement du mobile money. « Au Ghana, au Kenya et en Zambie, la part des adultes recevant des paiements agricoles est environ le double de la moyenne des économies en développement et environ 40% d’entre eux reçoivent ces paiements sur un compte, le plus souvent un compte d’argent mobile », souligne l’enquête. Et, « 55% des fournisseurs de services mobiles dans les pays touchés établissent des partenariats avec des organisations humanitaires », ajoute l’enquête GSMA 2019.

Pour le mobile money, les indicateurs sont donc au vert avec un avenir encore prometteur. Et pour preuve, la multiplication des mécanismes d’interopérabilité entre les opérateurs d’une part, et d’autre part la collaboration opérateurs-système financier classique. Les seuls points faible à noter, ce sont des législations peu avantageuses dans certains pays, sans oublier les tentatives de taxation à outrance des transactions. Et sur ce dernier point, l’Ouganda est le point le plus noir en Afrique. « Environ 100 000 agents ont vu leur bénéfice diminuer de 35 à 40% et environ 30 000 agents ont complètement cessé leurs activités », note le rapport GSM 2019 sur l’industrie du mobile dans le monde.

A noter que la GSMA, c’est une association de plus de 750 opérateurs et 350 compagnies du mobile dans le monde. En avril dernier, elle a lancé la certification des services mobile money. A ce jour, « À ce jour, neuf fournisseurs sur trois continents sont certifiés avec succès, couvrant collectivement plus de 133 millions de comptes d’argent mobile », s’est réjoui à la sortie de ce rapport, Mats Granryd Directeur General, GSMA

Souleyman Tobias

(Source : CIO Mag, 2 mars 2019)

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