OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juillet 2020 > Mobile Money au Sénégal : entre concurrence déloyale et avenir prometteur (…)

Mobile Money au Sénégal : entre concurrence déloyale et avenir prometteur des startups

lundi 13 juillet 2020

Fintech

Le taux de bancarisation encore faible au Sénégal, combiné à une culture très cash a favorisé le développement fulgurant des offres de services de paiement digitaux, plus adaptées aux besoins des consommateurs sénégalais. Cet engouement des populations à qui cette opportunité offre un énorme gain de temps, de sécurité et productivité a contribué à rendre le secteur extrêmement dynamique avec un foisonnement d’acteurs et de modèles économiques.

Cependant, avec l’arrivée des opérateurs de téléphonie dans ce secteur, on assiste de plus en plus à une nouvelle façon d’attraction de clients, une concurrence illégale. Socialnetlink a posé la question à Monsieur Ababacar DEME, ex Sales Director For West and Central Africa chez Wari.

L’expert nous fait une analyse du monde des services de paiement digitaux au Sénégal. Pour lui, il y a encore des points d’incertitude qui doivent être clarifiées par les autorités de régulation si nous souhaitons continuer de voir des startups locales dans le domaine naître et survivre sans être asphyxiées par les géants étrangers.

On entend souvent parler de Mobile Banking par ci et de Mobile Money par là. L’ancien responsable des opérations Hors Afrique pour Money Express en 2009 soutient qu’il faut faire la différence entre ces deux termes.
“Le Mobile Money est un terme galvaudé qui n’a plus son sens. Mais au sens où on le comprend en Afrique, le Mobile Money est à la base l’offre de services financiers digitaux proposée par une société de téléphonie ou sa filiale et règlementée au moyen d’un terminal Mobile (téléphone portable). D’autres acteurs non Téléphoniques aussi opèrent à présent des plateformes de MM sous le sponsorship des banques” précise l’actuellement Directeur du Business Development pour l’Afrique Francophone de Opay, la marque de services Financiers du groupe Opera Software basé en Norvège.

Par contre, dit-il “le Mobile Banking par contre est juste une extension des services traditionnels de la banque sur un terminal Mobile. Considérant le faible taux de bancarisation absolu au Senegal, entre 10% et 15%, le Mobile Banking, bien qu’elle soit au cœur de toutes les stratégies de développement des banques, conscientes de l’impérieuse nécessité de se digitaliser, est néanmoins loin derrière le Mobile Money en terme d’innovation, d’accessibilité, de flexibilité et d’adaptabilité de l’offre. C’est pourquoi, le Mobile Banking est encore inaccessible pour la majorité des Sénégalais. Contrairement au Mobile Money qui connaît un succès éclatant presque partout en Afrique".

Orange Money, une suprématie illégitime

Dès son arrivée, OM, filiale de Orange télécom, s’est appuyée sur ce géant français des télécommunications pour recruter 80% de ses utilisateurs. En effet, précurseur de la téléphonie Mobile au Sénégal, France Telecom (Sonatel) a mis sa base d’abonnés de la téléphonie Mobile à la disposition de sa filiale OM qui n‘a eu aucun mal à les convertir en Utilisateurs en leur offrant gratuitement et à volonté pendant des années, ce que ces clients / utilisateurs étaient sensés acheter (Crédit téléphonique).

« Ce qui est évidemment illégal et anticoncurrentiel vis-à-vis des autres opérateurs du marché qui ne pouvaient pas se permettre le luxe d’offrir du crédit à leurs clients. Cette pratique a finalement été interdite par les autorités de régulation qu’en juillet 2018 après que OM ait fini de prendre le large vis-à-vis de ses concurrents sur le domestique au Sénégal. L’écrasante domination de OM est aujourd’hui encore plus palpable compte tenu des difficultés liées au réseau, que traverse son unique et vrai concurrent (Wari) », soutient l’ancien Senior Business Development Manager et Head of Operations and Business Intelligence chez Wari qui précise que le Mobile Money à un avenir plus rassurant.

Défendre les startups locales pour éviter la phagocytation des géants étrangers

Pas d’inquiétude dans ce sens. Pour le consultant en Finance Digitale, s’il y a des points à améliorer ce sera certainement d’ajouter des produits et services de seconde génération sur les bouquets Mobile banking (Épargne, crédit, assurance, Neo Bank, etc.).

Par contre, il pense que le Mobile Money a encore des points d’incertitude qui doivent être clarifiées par les autorités de régulation. « Il y a beaucoup à faire afin d’éviter que les géants étrangers asphyxient les Start up locales qui vont tous finir par mettre la clé sous le paillasson. S’y ajoute que les technologies Ussd et sms qui sont censés être démocratiquement accessibles à tous ont été la chasse gardée des opérateurs de téléphonie qui les réservaient exclusivement à leurs propres Filiales Mobile Money jusqu’à une date récente, au détriment des autres Opérateurs non téléphoniques. Et même si l’ARTP a forcé la main aux Operateurs télecoms pour donner accès à ces technologies, les coûts engendrés par les intégrations et le prix de la session Ussd par exemple grèveront toujours les marges des concurrents de ces Filiales de société de télécom (Orange, Expresso , Free) » se désole l’expert en Business Development .

(Source : Social Net Link, 13 juillet 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4269/4949 Régulation des télécoms
  • 363/4949 Télécentres/Cybercentres
  • 3340/4949 Economie numérique
  • 1935/4949 Politique nationale
  • 4949/4949 Fintech
  • 520/4949 Noms de domaine
  • 1700/4949 Produits et services
  • 1482/4949 Faits divers/Contentieux
  • 736/4949 Nouveau site web
  • 4633/4949 Infrastructures
  • 1709/4949 TIC pour l’éducation
  • 220/4949 Recherche
  • 244/4949 Projet
  • 3415/4949 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1804/4949 Sonatel/Orange
  • 1580/4949 Licences de télécommunications
  • 267/4949 Sudatel/Expresso
  • 947/4949 Régulation des médias
  • 1260/4949 Applications
  • 1027/4949 Mouvements sociaux
  • 1588/4949 Données personnelles
  • 125/4949 Big Data/Données ouvertes
  • 597/4949 Mouvement consumériste
  • 363/4949 Médias
  • 648/4949 Appels internationaux entrants
  • 1639/4949 Formation
  • 90/4949 Logiciel libre
  • 2032/4949 Politiques africaines
  • 936/4949 Fiscalité
  • 181/4949 Art et culture
  • 581/4949 Genre
  • 1612/4949 Point de vue
  • 1017/4949 Commerce électronique
  • 1492/4949 Manifestation
  • 315/4949 Presse en ligne
  • 126/4949 Piratage
  • 204/4949 Téléservices
  • 917/4949 Biométrie/Identité numérique
  • 325/4949 Environnement/Santé
  • 324/4949 Législation/Réglementation
  • 337/4949 Gouvernance
  • 1745/4949 Portrait/Entretien
  • 150/4949 Radio
  • 787/4949 TIC pour la santé
  • 267/4949 Propriété intellectuelle
  • 58/4949 Langues/Localisation
  • 1034/4949 Médias/Réseaux sociaux
  • 1915/4949 Téléphonie
  • 190/4949 Désengagement de l’Etat
  • 1065/4949 Internet
  • 115/4949 Collectivités locales
  • 442/4949 Dédouanement électronique
  • 1057/4949 Usages et comportements
  • 1043/4949 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/4949 Audiovisuel
  • 3029/4949 Transformation digitale
  • 383/4949 Affaire Global Voice
  • 154/4949 Géomatique/Géolocalisation
  • 325/4949 Service universel
  • 661/4949 Sentel/Tigo
  • 176/4949 Vie politique
  • 1514/4949 Distinction/Nomination
  • 34/4949 Handicapés
  • 755/4949 Enseignement à distance
  • 878/4949 Contenus numériques
  • 586/4949 Gestion de l’ARTP
  • 179/4949 Radios communautaires
  • 1708/4949 Qualité de service
  • 430/4949 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4949 SMSI
  • 493/4949 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2750/4949 Innovation/Entreprenariat
  • 1341/4949 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4949 Internet des objets
  • 171/4949 Free Sénégal
  • 518/4949 Intelligence artificielle
  • 202/4949 Editorial
  • 28/4949 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous