Migration de l’analogique au numerique - les ménages perdent l’image
mardi 6 novembre 2012
Le Sénégal est en retard dans le passage de la technologie analogique au numérique devant l’échéance mondiale du 17 juin 2015. C’est déjà demain et le réveil risque d’être brutal pour la plupart des ménages car l’essentiel des « petits récepteurs » ou postes téléviseurs et radios installés au salon, ne seront bientôt plus d’usage. D’où la nécessité d’une campagne de sensibilisation pour informer sur la nécessité d’une réadaptation ou d’un changement de leurs équipements.
L’Afrique sera-t-elle réellement prête pour le rendez-vous de 2015 ? La situation du Sénégal qui a commencé en 2010 au moment où d’autres ont débuté il y a quatre ans, serait due au retard de démarrage du processus de transition de la technologie analogique au numérique. Aussi, même si au sommet, les autorités s’activent à honorer leurs engagements, à la base, les ménages sont encore à la traine, selon Adamou Iro, juriste, expert en Tics et Coordonnateur du Réseau francophone des juristes spécialisés dans les Tics qui prenait part, hier, au séminaire du REFRAM sur « La transition vers le numérique », la migration de l’analogique vers le numérique est une question technologique.
« La plupart des ménages ne sont même pas au courant des enjeux. Ils ne savent pas que les petits récepteurs installés au salon grâce auquel ils reçoivent des informations vont être inutilisables au bout d’un certain temps ». Donc ne seront plus d’aucune utilité.
Ibrahima Diallo
(Source : Sud Quotidien, 6 novembre 2012)