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Médias sociaux : quand la Zambie veut taxer les appels via Internet

lundi 20 août 2018

Fiscalité

L’État zambien y voit le moyen d’équilibrer les pertes des entreprises de télécommunication classiques. Usagers et observateurs avancent aussi leurs arguments.

Après la Tanzanie qui oblige les blogueurs à payer 900 dollars par an, puis l’Ouganda qui a imposé une taxe sur l’utilisation des médias sociaux, aujourd’hui, le gouvernement zambien prévoit d’appliquer une taxe quotidienne de 30 ngwee (0,03 dollar américain) sur les appels téléphoniques par Internet. Une mesure qui préoccupe les défenseurs de la liberté d’expression et les usagers.

La manne des entreprises de téléphonie par Internet

De son côté, le gouvernement n’y voit qu’une décision visant à protéger les entreprises de télécommunications classiques. En effet, le ministère de la Communication a indiqué que seulement un million de citoyens, parmi les 4,5 millions de personnes possédant des smartphones dans le pays, avaient coutume de passer des appels par Internet. L’argent collecté par le biais de cette nouvelle taxe pourrait être partagé entre le gouvernement et les opérateurs de téléphonie, qui le réinvestiront dans leurs opérations.

Les services de téléphonie en ligne tels que Skype, WhatsApp et Viber « menacent l’industrie des télécommunications et l’emploi dans des compagnies telles que Zamtel, Airtel et MTN », a justifié lundi la porte-parole du gouvernement, Dora Siliya. « Le gouvernement a donc décidé d’introduire une taxe quotidienne de 30 ngwee [un peu moins de 3 centimes d’euro] sur les appels téléphoniques via Internet », a-t-elle ajouté.

Une mesure qui inquiète au plus haut point

Les observateurs sont vent debout contre la mesure. En effet, Internet est devenu un vecteur important de communication pour la société civile en Zambie et les activistes s’inquiètent du fait que la taxe réduira la liberté d’expression. « C’est une attaque délibérée contre la liberté d’expression et d’association », a déploré le responsable de l’ONG Bloggers de Zambie, Richard Mulonga, « un nouvel exemple du plan ourdi par l’État pour restreindre la liberté sur le Web ». « Ces gens continuent à restreindre nos libertés », a renchéri le militant des droits de l’homme Brebner Changala.

Depuis sa réélection en 2016, le président Edgar Lungu est régulièrement accusé par ses adversaires politiques de dérive autoritaire. Il a essuyé de vives critiques l’an dernier en faisant emprisonner son principal rival, Hakainde Hichilema.

Le mois dernier, son ministre de la Communication Brian Mushimba avait annoncé devant le Parlement son intention de réguler Internet et les réseaux sociaux, accusés de favoriser la déliquescence des « normes culturelles » de la société. Mushimba a justifié lundi la taxe sur les appels téléphoniques par des raisons purement économiques. « Nous ne croyons pas à la répression des médias, nous croyons à la liberté d’expression. Cette décision n’est qu’économique, car nous perdons de l’argent. Si Skype et WhatsApp gagnent de l’argent, pourquoi pas nous ? » s’est interrogé le ministre auprès de l’AFP. Cette semaine, Mushimba a assuré aux Zambiens que le pays ne suivrait pas l’exemple de l’Ouganda.

Pour les usagers, cet argument économique ne tient pas. Ils demandent au gouvernement de retirer tout simplement ces nouvelles taxes. D’autant plus qu’en tant qu’abonnés mobiles, c’est auprès des sociétés de télécommunications que les usagers acquièrent des paquets de données pour accéder aux plateformes en question. Ils refusent donc de payer deux fois la facture.

(Source : Le Pont Afrique, 20 août 2018)

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