Marie-Pierre Sarr Traoré pour l’utilisation des technologies de l’information dans la microfinance
vendredi 24 février 2006
Le ministre des Petites et moyenne entreprises et de la Microfinance, qui présidait l’ouverture de la deuxième technofoire régionale sur la microfinance, a expliqué que cela permettrait de ’’pallier la mauvaise qualité des infrastructures et surtout la faible densité de peuplement dans les zones rurales’’.
’’Je viens de visiter les stands, et j’étais impressionnée par les outils retenus pour la gestion de la microfinance, qui permettent d’amoindrir les coûts. Il faut absolument introduire les TIC pour un développement de ce secteur au Sénégal et en Afrique’’, a souligné le ministre.
Elle a toutefois signalé que cette rencontre permet de contribuer de façon positive et déterminante à l’oeuvre de consolidation du secteur de la microfinance.
A ce effet, le ministre de PME a relevé que l’exploitation judicieuse des innovations technologies constitue un préalable indispensable pour favoriser la réalisation des performances dans le secteur financier.
’’Il est aujourd’hui établi que la mise en place de logiciels de gestion adaptés, de technologies monétiques(cartes à puces, terminaux électroniques de paiement), mais aussi l’utilisation des TIC, peuvent être considérés comme des outils efficaces dans le traitement des opérations financières au triple niveau’’, a estimé Mme Traoré.
Pour elle, ce triple niveau sgignifierait une sécurité des opérations, une rapidité des transactions et leur fiabilité.
’’Sur le plan pratique, cela pourrait aussi se traduire par l’amélioration des systèmes de contrôle interne et externe et par une meilleure opérationnalisation des plans d’affaires’’, a-t-elle indiqué.
Le ministre a par ailleurs salué l’existence d’un partenariat étroit existant entre la microfinance et les technologies de l’information et de la communication.
La technofoire enregistre la participation des institutions financières de transfert d’argent officiant dans la région Afrique.
Elle est organisée en partenariat avec le ministère des PME, le Programme de renforcement des capacités des institutions de microfinance en Afrique francophone (CAPAF) et du Groupe consultatif d’assistance aux pauvres (CGAP).
(Source : APS, 24 février 2006)