OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Avril 2014 > Marché de la téléphonie au Sénégal : Un 4e opérateur indésirable

Marché de la téléphonie au Sénégal : Un 4e opérateur indésirable

vendredi 18 avril 2014

Licences de télécommunications

Un 4e opérateur n’a pas sa place sur le marché sénégalais, c’est la conclusion d’une étude sur l’impact des télécommunications dans l’économie sénégalaise menée par le Pr Raul Katz, un chercheur américain. L’étude qui a été restituée hier, informe que les télécommunications pèsent aujourd’hui 13% du produit intérieur brut (Pib) du pays.

Ajouter un 4e opérateur de téléphonie au paysage sénégalais ne serait pas très productif, selon le Pr Raul Katz, directeur de recherche en Business strategy à la Columbia business school aux Etats Unies et dans plusieurs grandes universités. Le chercheur américain qui a mené une étude sur l’impact des télécommunications dans l’économie sénégalaise explique en effet que « l’expérience des marchés dans plusieurs pays montre que 3 opérateurs donnent la possibilité d’avoir une concurrence qui mène à une diminution des prix et à l’accélération de l’innovation, tandis que si on ajoute un autre operateur, les prix vont diminuer au-delà des profits des opérateurs ». Conséquence de cette diminution des profits, « c’est que le niveau d’investissement va diminuer, ainsi que la qualité des réseaux », prévient le Pr Katz. Le chercheur qui restituait son étude hier, au King Fahd Palace devant des responsables d’Orange Sénégal et des universitaires, évoque l’exemple de plusieurs pays, qui ont vécu pareille expérience. C’est le cas des grandes économies comme la France, mais aussi au Costa Rica, en Argentine, au Chili ou au Brésil. Dans ce dernier pays, le Pr Katz explique qu’il y a quatre operateurs maintenant. « À un moment donné, la qualité des réseaux a tellement diminué que les pouvoirs publics ont dû dire aux opérateurs d’arrêter de vendre des mobiles », souligne le chercheur, qui ajoute qu’en matière de telephonie mobile, les besoins d’investissements sont très importants. « Alors quand les prix diminuent, il faut arrêter d’investir », dit-il.

Les télécoms contribuent pour 13% au Pib

L’étude menée par le Pr Raul Katz a ainsi permis de mesurer les effets économiques directs et indirects du secteur des télécommunications dans l’économie sénégalaise. « Au total, les télécoms pèsent aujourd’hui 13% du Pib du Sénégal », informe le Pr Katz. « Du point de vue des effets directs, le chiffre d’affaires de l’industrie des télécommunications représente 10,6% du Produit intérieur brut (Pib) et 12,6% des recettes fiscales du pays, tandis qu’il génère environ 60 000 emplois soit 0,7% de l’emploi », révèle l’étude. Rien que pour le mobile qui a atteint 90% de taux de pénétration, une contribution de 23% à la croissance économique du pays est notée sur la période 2005-2013. Si les effets directs du secteur des télécoms sont restés stables entre 2010 et 2012 avec 10% du Pib, les effets indirects ont considérablement augmenté, constate par ailleurs Pr Katz. Une hausse imputable selon lui, à l’effet d’entraînement du mobile du fait de la transition des services reposant sur la voix vers les services reposants sur les données comme les applications bancaires, les services professionnels, les applications commerciales et services de la vie domestique.

A l’avenir, les conclusions que tire le chercheur américain plaident pour une plus forte implication des Petites et moyennes entreprises (Pme) dans le secteur. « Quand vous voyez la structure de l’économie sénégalaise, les Pme constituent prés de 90%. Et ce sont ces Pme qui ont le plus de mal à adopter la technologie. Et pour que les effets indirects continuent à croître, il faut mettre l’accent sur les Pme », explique l’auteur de l’étude. Il souligne également la nécessité d’accroître l’intensité des usages et de soutenir les innovations technologiques

Mame Woury Thioubou

(Source : Le Quotidien, 18 avril 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4364/5247 Régulation des télécoms
  • 358/5247 Télécentres/Cybercentres
  • 3497/5247 Economie numérique
  • 1846/5247 Politique nationale
  • 5247/5247 Fintech
  • 521/5247 Noms de domaine
  • 1777/5247 Produits et services
  • 1456/5247 Faits divers/Contentieux
  • 749/5247 Nouveau site web
  • 4920/5247 Infrastructures
  • 1661/5247 TIC pour l’éducation
  • 193/5247 Recherche
  • 254/5247 Projet
  • 3302/5247 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1768/5247 Sonatel/Orange
  • 1648/5247 Licences de télécommunications
  • 286/5247 Sudatel/Expresso
  • 1058/5247 Régulation des médias
  • 1419/5247 Applications
  • 1021/5247 Mouvements sociaux
  • 1656/5247 Données personnelles
  • 138/5247 Big Data/Données ouvertes
  • 655/5247 Mouvement consumériste
  • 360/5247 Médias
  • 650/5247 Appels internationaux entrants
  • 1603/5247 Formation
  • 104/5247 Logiciel libre
  • 2167/5247 Politiques africaines
  • 1204/5247 Fiscalité
  • 169/5247 Art et culture
  • 591/5247 Genre
  • 1705/5247 Point de vue
  • 1100/5247 Commerce électronique
  • 1476/5247 Manifestation
  • 324/5247 Presse en ligne
  • 132/5247 Piratage
  • 208/5247 Téléservices
  • 887/5247 Biométrie/Identité numérique
  • 323/5247 Environnement/Santé
  • 462/5247 Législation/Réglementation
  • 351/5247 Gouvernance
  • 1901/5247 Portrait/Entretien
  • 149/5247 Radio
  • 814/5247 TIC pour la santé
  • 274/5247 Propriété intellectuelle
  • 64/5247 Langues/Localisation
  • 1051/5247 Médias/Réseaux sociaux
  • 1954/5247 Téléphonie
  • 198/5247 Désengagement de l’Etat
  • 1199/5247 Internet
  • 120/5247 Collectivités locales
  • 406/5247 Dédouanement électronique
  • 1079/5247 Usages et comportements
  • 1028/5247 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 559/5247 Audiovisuel
  • 3445/5247 Transformation digitale
  • 390/5247 Affaire Global Voice
  • 154/5247 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5247 Service universel
  • 660/5247 Sentel/Tigo
  • 174/5247 Vie politique
  • 1639/5247 Distinction/Nomination
  • 34/5247 Handicapés
  • 692/5247 Enseignement à distance
  • 684/5247 Contenus numériques
  • 584/5247 Gestion de l’ARTP
  • 178/5247 Radios communautaires
  • 1746/5247 Qualité de service
  • 432/5247 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5247 SMSI
  • 473/5247 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2856/5247 Innovation/Entreprenariat
  • 1326/5247 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5247 Internet des objets
  • 171/5247 Free Sénégal
  • 606/5247 Intelligence artificielle
  • 198/5247 Editorial
  • 24/5247 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous