Mamadou Diop Decroix assigne aux médiats publics le rôle de ’’relais du pluralisme’’
mardi 7 octobre 2003
Le ministre de l’Information et de la Coopération panafricaine dans les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Mamadou Diop Decroix a émis, mardi à Dakar, le vœu que les médiats, notamment publics puissent être le ’’relais’’ du ’’pluralisme’’ du Sénégal.
S’exprimant en marge de la visite qu’il a effectuée le même jour à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), Mamadou Diop Decroix a indiqué que les médiats publics doivent être des ’’relais puissants mais intelligents du pluralisme de notre pays’’, afin de ’’servir les orientations et les projets’’ du président de la République.
Signalant que le chef de l’Etat lui a chargé de ’’responsabilités particulières dans le cadre de la majorité d’idées’’, ce qui n’est pas seulement une ’’mission technique’’ mais surtout une ’’mission politique’’, M. Diop a expliqué qu’il doit ’’s’attacher à ce que la classe politique puisse retrouver un état d’esprit rasséréné’’.
Ce qui n’empêche pas, a ajouté le ministre de l’Information et de la Coopération panafricaine dans les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, que chacun puisse ’’garder son identité et ses ambitions’’ et ’’se mettre ensemble (avec les autres) pour travailler’’ entre deux élections.
S’exprimant sur les relations quelque peu heurtés entre le Haut conseil de l’audiovisuel (HCA, l’organe qui est chargé du respect de la pluralité dans les médiats) et la RTS souvent épinglée par l’instance de régulation, le ministre a expliqué que ces frictions sont ’’naturelles’’ dans un contexte de développement de la démocratie.
Par ailleurs, la relative ’’stabilité’’ dont jouit le Sénégal dans un contexte ouest- africain marqué par des crises répétitives n’est pas ’’un hasard’’, mais est le résultat de ’’traditions et de valeurs qui se sont sédimentées au cours de plusieurs siècles’’.
Soulignant qu’un capital ne se mange pas mais se fructifie, Mamadou Diop Decroix a averti qu’un ’’jour ou l’autre on aura des surprises’’ si on ne s’attèle pas à ’’préserver’’ cet acquis.
(Source : APS 7 octobre 2003)