OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Avril > Mamadou Aidara Diop SG intersyndicale Sonatel : « Il est anormal que l’Etat (…)

Mamadou Aidara Diop SG intersyndicale Sonatel : « Il est anormal que l’Etat français soit majoritaire dans le capital de l’opérateur historique du Sénégal »

lundi 20 avril 2009

Désengagement de l’Etat

La cession des actions détenues par l’Etat dans le capital de la Sonatel à France Télécom était le sujet principal de l’émission « Grand Jury » de la Rfm ce dimanche 19 avril. Mamadou Aidara Diop, le secrétaire général de l’intersyndicale de la Sonatel était l’invité du jour.

Mamadou Aïdara Diop, secrétaire général de l’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel apporte la réplique au ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, M. Abdoulaye Diop. Le 15 avril dernier, M. Abdoulaye Diop a tenté de justifier la transaction qui a conduit à l’Etat du Sénégal de vendre une partie de ses actions dans le capital de la Sonatel à France-Télécom. Une transaction qui, à terme, fera de cette dernière, l’actionnaire majoritaire de l’opérateur historique des télécommunications au Sénégal.

« Nous avons été informés par un communiqué que l’Etat a décidé de lui vendre 10% de ses actions. Nous considérons que c’est vraiment une hérésie sur le plan économique. Dans le cadre de la gestion budgétaire d’un pays, la cession des parts de l’Etat ne doit pas être inscrite dans un objectif à court terme », a estimé Mamadou Aïdara Diop, secrétaire général de l’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel sur les ondes de la Rfm au cours de l’émission dominicale « Le Grand Jury ».

M. Mamadou Aïdara Diop estime par ailleurs, que le ministre de l’Economie et des Finances, M. Abdoulaye Diop gagnerait à se rapprocher des cadres de la Sonatel pour mieux comprendre les rouages de la gestion d’une société de télécommunications.

Dans le même ordre d’idées, il estime qu’ Abdoulaye Diop a monté ses limites dans la gestion de cette affaire. « Quand un ministre des Finances en arrive à un point où sa signature ne lui permet plus de lever la modique somme de 200 milliards sur le marché financier, il a atteint son seuil d’incompétences », juge Mamadou Aidara Diop.

Et de poursuivre : « Si la seule alternative budgétaire de l’Etat est la cession de ses actions Sonatel, c’est qu’ils sont incompétents. Sur les 17% qui devront rester à l’Etat, il y a 9% qui sont déjà nantis à une banque sous régionale. Sans compter que la Sonatel avait donné 48 milliards à l’Etat en novembre ».

S’y ajoute, fusrtige Mamadou Aïdara Diop, « France Télécom va utiliser la richesse créée par la Sonatel pour acheter des actifs. La Sonatel a investi des centaines de milliards en infrastructures par an, c’est le matériel importé qui donne ces recettes douanières dont le ministre a parlées. Toutefois, avec les 52% de France Télécom, les investissements vont baisser. Les Français vont réorganiser le groupe Sonatel comme font les multinationales ».

« Le bénéfice net de Sonatel tourne autour de 20 à 27 milliards. Avec France Télécom, les bénéfices vont diminuer et les impôts sur les sociétés également. Le gouvernement français est en train de s’organiser pour consolider sa position dans France télécom. Il est anormal que l’Etat français soit majoritaire dans le capital de l’opérateur historique du Sénégal. France Télécom est en train de concurrencer le Sénégal au Mali alors qu’elle n’était pas d’accord pour ouvrir cette filiale. Au Niger, elle nous a contourné pour acheter la licence », déplore t-il également.

Et de rappeler : « En 1997, nous nous sommes jetés dans la gueule du loup car France Télécom s’est muée avec le temps, en devenant une multinationale uniquement préoccupée par la recherche du profit. Nous devons rediscuter de la répartition. Notre objectif est que France Télécom reste à 42%.

Pour rappel, l’Etat du Sénégal a signé un protocole d’accord avec France Télécom le 08 avril dernier. Selon les termes de cet accord, le tiers des actions Sonatel de l’Etat va être cédé à France Telecom. Avec cette acquisition France Télécom détiendra 52% des actions de la Sonatel.

(Source : Nettali, 20 avril 2009 )

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4587/4976 Régulation des télécoms
  • 372/4976 Télécentres/Cybercentres
  • 3393/4976 Economie numérique
  • 1812/4976 Politique nationale
  • 4976/4976 Fintech
  • 545/4976 Noms de domaine
  • 1799/4976 Produits et services
  • 1500/4976 Faits divers/Contentieux
  • 806/4976 Nouveau site web
  • 4927/4976 Infrastructures
  • 1791/4976 TIC pour l’éducation
  • 192/4976 Recherche
  • 257/4976 Projet
  • 3147/4976 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1884/4976 Sonatel/Orange
  • 1701/4976 Licences de télécommunications
  • 284/4976 Sudatel/Expresso
  • 1024/4976 Régulation des médias
  • 1335/4976 Applications
  • 1106/4976 Mouvements sociaux
  • 1680/4976 Données personnelles
  • 126/4976 Big Data/Données ouvertes
  • 643/4976 Mouvement consumériste
  • 386/4976 Médias
  • 686/4976 Appels internationaux entrants
  • 1591/4976 Formation
  • 105/4976 Logiciel libre
  • 1857/4976 Politiques africaines
  • 901/4976 Fiscalité
  • 180/4976 Art et culture
  • 642/4976 Genre
  • 1509/4976 Point de vue
  • 1053/4976 Commerce électronique
  • 1619/4976 Manifestation
  • 327/4976 Presse en ligne
  • 133/4976 Piratage
  • 218/4976 Téléservices
  • 916/4976 Biométrie/Identité numérique
  • 328/4976 Environnement/Santé
  • 349/4976 Législation/Réglementation
  • 361/4976 Gouvernance
  • 1941/4976 Portrait/Entretien
  • 153/4976 Radio
  • 738/4976 TIC pour la santé
  • 283/4976 Propriété intellectuelle
  • 61/4976 Langues/Localisation
  • 1108/4976 Médias/Réseaux sociaux
  • 2029/4976 Téléphonie
  • 208/4976 Désengagement de l’Etat
  • 1093/4976 Internet
  • 123/4976 Collectivités locales
  • 418/4976 Dédouanement électronique
  • 1107/4976 Usages et comportements
  • 1141/4976 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 605/4976 Audiovisuel
  • 2960/4976 Transformation digitale
  • 404/4976 Affaire Global Voice
  • 168/4976 Géomatique/Géolocalisation
  • 318/4976 Service universel
  • 724/4976 Sentel/Tigo
  • 187/4976 Vie politique
  • 1610/4976 Distinction/Nomination
  • 35/4976 Handicapés
  • 759/4976 Enseignement à distance
  • 702/4976 Contenus numériques
  • 640/4976 Gestion de l’ARTP
  • 189/4976 Radios communautaires
  • 1776/4976 Qualité de service
  • 464/4976 Privatisation/Libéralisation
  • 145/4976 SMSI
  • 489/4976 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2813/4976 Innovation/Entreprenariat
  • 1438/4976 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/4976 Internet des objets
  • 177/4976 Free Sénégal
  • 335/4976 Intelligence artificielle
  • 207/4976 Editorial
  • 18/4976 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous