Magasin de vente en ligne : Afribaba ouvre son bureau de Dakar
vendredi 21 octobre 2016
Après 5 ans d’existence et disposant des bureaux au Cameroun, Afribaba a ouvert celui de Dakar. L’objectif de ce site de petites annonces est de mettre en relation l’offre et la demande, mais d’une manière gratuite. Selon Jacques Temgo, l’innovateur, cela veut dire que dans ce site, quand quelqu’un dépose une annonce, que ce soit une vente immobilière, voiture ou un autre service, il a la possibilité de trouver facilement et gratuitement des clients sans pour autant passer par eux. « Afribaba, c’est une histoire qui a commencé à Barcelone en 2011. Je me suis rendu compte que je me suis complètement déconnecté de l’Afrique, c’est la raison pour laquelle j’ai pensé lancer Afribaba », explique-t-il. Au début, poursuit M. Temgo, c’était juste pour un passe-temps, mais vu les commentaires qu’il recevait, il a jugé nécessaire d’investir son argent pour mieux développer le site. « En 2014, j’ai décidé de le lancer au Sénégal. En ce temps, c’était en ligne, je n’avais pas pensé faire un bureau et cela fait un an que le site est entré en Afrique. Grâce aux sollicitations de nos utilisateurs de Dakar pour une représentation locale, nous avons décidé d’ouvrir un site ici », justifie-t-il. Malgré qu’Afribaba soit récent, Amadou Guèye, le directeur général, a fait savoir qu’il fait partie des sites les plus visités au Sénégal. Il a plus de 150 mille visiteurs par mois et compte plus de 30 mille annonces. « Bien qu’il soit récemment créé, nous arrivons à convaincre les Sénégalais. Et cela est dû à la qualité des annonces que nous faisons sur le site, mais également avec le travail de modération que nous menons », vante M. Guèye. Avant de préciser que la gratuité des annones reste éternelle. Il soutient que quelle que soit l’avancée de la structure, ils peuvent permettre aux Sénégalais de publier gratuitement. Mais il faut reconnaître, mentionne-t-il, qu’il y a des professionnels qui veulent se démarquer de la foule en mettant leurs annonces à la Une. « Et là nous y travaillons. Il y a des options. Bien vrai que la publication reste gratuite, mais pour faire promouvoir l’annonce, il faudra payer », informe-t-il.
Mame Fatou Kébé
(Source : Le Quotidien, 21 octobre 2016)