Lutte contre la contrefaçon : Samsung et la BNLPC saisissent 1846 téléphones portables dans plusieurs points de vente de Dakar
jeudi 23 janvier 2014
Samsung Electronics Co., Ltd, leader mondial de l’industrie électronique, en collaboration avec la Brigade nationale de lutte contre la piraterie et la contrefaçon, a organisé les 06 et 07 janvier derniers, à Dakar des raids dans plusieurs marchés de la capitale, qui se sont soldés par la saisie de mille huit cent quarante-six (1846) téléphones contrefaits dans plusieurs points de vente, selon un communiqué reçu à Leral.
Samsung a annoncé vouloir s’opposer plus fermement aux fabricants et fournisseurs de téléphones portables contrefaits qui sèment la confusion auprès des acheteurs souhaitant se procurer la qualité d’origine Samsung. La multinationale souhaite en effet, mieux protéger le consommateur et faire en sorte qu’il soit assuré d’acheter des produits de qualité Samsung. La compagnie redouble donc d’efforts pour faire respecter ses droits de propriété intellectuelle, enquêtant pour débusquer les fournisseurs qui contrefont ces articles et fournissent ainsi des produits de qualité inférieure et assortis d’aucune garantie.
Dans ce cadre, non seulement Samsung repère et met fin aux agissements de ces opérateurs illicites par le biais de campagnes de raids à l’instar de celles organisées précédemment en Mars et Avril 2013, mais l’entreprise intente également des actions en justice contre ces contrefacteurs. Ces initiatives sont possibles grâce à la collaboration étroite entretenue avec les autorités judiciaires spécialisées dans la défense des droits de propriété industrielle ainsi que la brigade nationale de lutte contre la piraterie et la contrefaçon.
De telles initiatives s’inscrivent dans la démarche du groupe Coréen d’accompagner les pouvoirs publics dans la lutte contre la contrefaçon, considérée comme une infraction au Sénégal et qui constitue un véritable frein à l’innovation technologique, à la création d’emplois et de richesses ainsi qu’aux investissements directs étrangers.
En parallèle, Samsung propose régulièrement des formations et des sessions de sensibilisation aux équipes commerciales déployées dans les points de ventes, notamment pour leur indiquer, pour chaque nouveau produit, comment différencier les produits originaux des produits contrefaits. Ces sessions ont lieu en permanence.
Le groupe a aussi dédié un fonds mondial pour la protection de la propriété intellectuelle et s’engage à poursuivre de manière permanente cette lutte contre la contrefaçon au Sénégal et sur tout le continent en partenariat avec les autorités publiques compétentes par le biais de raids, d’un contrôle des importations aux frontières et de campagnes de sensibilisation des consommateurs.
Ces efforts de sensibilisation de Samsung comprennent également des actions marketing consistant à apposer une étiquette « Produit Authentique » sur certains produits stratégiques commercialisés de même que la mise à disposition de plaquettes et de PLV chez les revendeurs qui adoptent ce système de labellisation. Au Sénégal, Samsung a également mis en place un numéro d’appel gratuit pour répondre aux questions des consommateurs.
En outre, Samsung se défend fermement contre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle portée à sa connaissance. Il s’agit non seulement de protéger les technologies inventées par le groupe mais également de préserver sa réputation mondiale de fournisseur fiable. Dans ce but, Samsung a mis sur pied une équipe de spécialistes qui collabore étroitement avec des juristes et des spécialistes pour prendre les mesures les plus efficaces.
« Nous devons réagir plus rapidement et de façon plus stricte à l’accroissement des contrefaçons », précise la direction du groupe. « Les produits imités ont introduit le doute dans l’esprit de nos clients et entraîné une certaine confusion sur le marché. Nous sommes convaincus que nos efforts constants de sensibilisation et de contrôle contribueront à enrayer ce phénomène et déboucheront sur un meilleur service pour nos clients. »
(Source : Leral, 22 janvier 2014)