LPSD des Postes et télécommunications : Yaya Abdoul Kane trace les grands axes
vendredi 23 décembre 2016
Le secteur numérique connait des évolutions rapides et importantes. A cet effet, dans le processus d’élaboration de sa Lettre de politique sectorielle de développement (Lpsd), le ministre des Postes et des télécommunications, Yaya Abdoul Kane veut y adopter une nouvelle stratégie de développement. Venu présider l’atelier de lancement du processus d’élaboration de la Lpds de son département, appuyé par le ministère de l’Economie et des finances, M. Kane a indiqué que ce document qui sera une déclinaison du Pse, va insister sur les objectifs d’émergence pour une forte croissance de l’économie avec une meilleure répartition des revenus. D’abord pour les Postes, la nouvelle stratégie va permettre, selon le ministre, à lever les contraintes auxquelles les acteurs du secteur des postes font face et améliorer la qualité des services postaux offerts aux populations. Ensuite, en ce qui concerne les Télécommunications et les Tics, l’élaboration et la mise en œuvre de la Lspd vont reposer essentiellement sur le document « Stratégie numérique 2025 ». Mais pour Mayacine Camara, coordonnateur de la direction de la Planification du ministère des Finances, il faut encadrer le processus et faire de telle sorte que les projets et programmes qui seront dans la Lpds puissent avoir un impact significatif sur la croissance. Sur ce, Modou Mamour Ngom ajoute que l’élaboration se fera par l’identification des priorités et une planification cohérente et efficiente par rapport au secteur numérique. Il informe qu’avec les acteurs, l’élaboration de la Lpsd va contenir ce qui pourra aider le ministère des Postes et Télécoms d’ici 5 ans, à réaliser efficacement ses missions, dans le développement des infrastructures de télécoms, dans l’actualisation du cadre juridique des télécoms, dans le développement des applications numériques et les contenus utiles aux populations, dans la promotion de l’industrie des télécoms et des Tics pour que cela puissent avoir un impact dans le développement économique et social du Sénégal. Cela, avec l’implication des populations associées aux travaux, à travers les organisations de la société civile.
Mbayang Sarr Faye
(Source : Le Quotidien, 23 décembre 2016)