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Louis-Marc Sakala dit sa détermination à faire du Congo une plaque tournante de l’économie numérique en Afrique

lundi 25 avril 2022

Portrait/Entretien

Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE), Louis-Marc Sakala, évoque les enjeux au cœur du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (OSIANE). La sixième édition de cette rencontre, dont il est co-organisateur, se tient du 26 au 30 avril 2022, à Brazzaville au Congo, sous le thème : « Engageons-nous pour les transformations durables ».

Depuis six ans, l’ARPCE accompagne et co-organise le salon OSIANE qui est devenu une référence dans la sous-région d’Afrique centrale. Quel intérêt pour le régulateur de porter un tel projet ?

L’intérêt pour le régulateur que nous sommes de porter un tel projet se situe essentiellement sur la notoriété du pays. Cela s’inscrit dans notre vision qui est de faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des postes et des communications électroniques. Le travail qui est fait dans les secteurs que nous régulons mérite d’être connu et promu. Cette reconnaissance, au niveau international, passe aussi par l’organisation d’événements de grande envergure comme le salon OSIANE qui participe véritablement à faire connaître le pays sous le prisme des technologies de l’information et de l’innovation.

Ainsi, chaque organe public ou structure qui intervient dans le développement du secteur des télécommunications joue une partition à travers laquelle nous souhaitons attirer au Congo aussi bien de nouveaux investisseurs que de nouvelles opportunités.

Voilà pourquoi nous nous portons garants et co-organisons ce salon qui promeut le secteur des télécommunications en République du Congo et au-delà de nos frontières nationales.

La thématique de cette nouvelle édition cible les transformations digitales durables. Sans doute, une belle corrélation avec la vision de votre institution d’anticiper les mutations et transformations à venir !

En effet, c’est un thème actuel dont la pertinence n’est plus à démontrer, surtout au moment où le monde entier veut basculer vers les énergies propres. En plus, la position de notre pays dans la préservation du bassin du Congo, doté d’une très forte végétation et qui fait que nous soyons l’un des poumons qui font respirer la Terre, comme aime à le dire SEM Denis Sassou Nguesso, le président de la République, nous impose d’anticiper sur la transformation numérique, sur de l’Internet durable et écologique pour ne pas perdre ce positionnement écologique. La thématique de la 6e édition du salon, « Engageons-nous pour les transformations durables », est donc pour nous aussi un moyen d’embrasser les évolutions futures et de nous aligner, dès maintenant, sur les technologies vertes.

En tant que co-organisateur de l’événement, vous portez une responsabilité sur sa valeur à soutenir les écosystèmes numériques de la sous-région. Pensez-vous que le salon OSIANE et l’ARPCE atteignent réellement leurs objectifs ?

Nous ne parlons plus d’objectifs à atteindre avec le salon OSIANE. Ce salon a aujourd’hui une reconnaissance et une réputation internationales. La 5e édition avait réuni près de 9000 visiteurs et participants. Cette année, nous attendons environ12 000 visiteurs et participants de grande renommée. Nous croyons fortement que les objectifs sont déjà atteints. Maintenant il y a des objectifs secondaires qui portent sur la création d’un véritable climat des affaires avec tous les géants du numérique qui ont prévu d’être là. Nous voulons vraiment qu’au-delà de l’attraction en termes de participants que cette plateforme devienne un haut lieu de mise en relation efficace et durable, de signature de contrats, d’accords, etc. Déjà, il faut dire que quelques réalisations allant dans ce sens ont eu lieu lors des précédentes éditions et nous voulons que cela s’intensifie.

Une question souvent posée par des observateurs : que rapporte l’organisation d’un tel événement chaque année ? Quel peut être son impact réel sur l’économie du pays et de la sous-région ?

Comme je l’ai dit plus haut, le premier apport c’est déjà la promotion de notre pays. Par ailleurs, l’impact sur l’économie du pays se manifeste, de manière directe, dans l’économie du tourisme, dans les échanges d’expériences et de connaissances, etc. Toutes ces formes de retombées représentent déjà une plus-value en termes d’investissements dans le pays, surtout quand on sait qu’un certain nombre de participants reviennent tantôt pour signer des contrats et tantôt pour s’installer au Congo. Les éditions passées du salon OSIANE nous donnent plusieurs exemples pour illustrer mes propos. Pour nous, promouvoir un tel événement s’inscrit totalement dans la vision du chef de l’État qui est de valoriser le Congo et d’en faire une plaque tournante de l’économie numérique.

Brazzaville accueille le salon OSIANE en avril, le Fratel (Réseau francophone de la régulation des télécommunications) et une réunion extraordinaire de l’ARTAC (Assemblée des régulateurs des télécommunications d’Afrique centrale) dont vous assurez actuellement la présidence exécutive, en mai et plus tard, la 10ème réunion du CAR (Conseil Africain des régulateurs). L’ARPCE est au cœur de tous ces rendez-vous internationaux. Peut-on déjà considérer Brazzaville comme un pôle important du numérique en Afrique ?

Ce serait peut-être allé trop vite en besogne, mais je pense que l’ARPCE travaille. Elle essaye de faire sa part pour le Congo. Elle essaye de valoriser tout ce qui a déjà été réussi en termes de communications électroniques et des postes au Congo. Aujourd’hui, avec l’ARTAC, nous voulons parler d’une même voix et travailler la main dans la main au sein de la sous-région Afrique centrale, comme le font nos autres homologues régulateurs dans d’autres sous-régions africaines. Aujourd’hui, je ne dirais pas que nous sommes surpris par tout ce qui arrive, mais nous essayons de répondre présent sur toutes les scènes pour faire briller aussi bien notre pays, la République du Congo que l’Afrique centrale dans les secteurs des communications électroniques et des postes. Devenir demain une plateforme importante du numérique c’est ce que nous espérons.

(Source : Agence Ecofin, 25 avril 2022)

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