Les visas biométriques délivrés dans ’’des conditions acceptables’’
dimanche 27 octobre 2013
Le visa biométrique, entré en vigueur depuis juillet dernier, est délivré dans ’’des conditions acceptables’’, a déclaré Oumar Wane, directeur général de la Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identification (SNEDAI), l’opérateur privé chargé de la mise en œuvre technique du processus de délivrance.
’’Techniquement, ce que nous leur (Sénégal et État) apportons, c’est de la sûreté et c’est du professionnalisme. Les visas sont délivrés dans des conditions acceptables et il n’y a jamais eu de difficultés’’, a-t-il assuré.
Il s’exprimait, samedi, à l’occasion du vol inaugural de la compagnie Air Méditerranée et du démarrage effectif du système de délivrance du visa biométrique à l’aéroport du Cap-Skirring.
M. Wane a déclaré que son entreprise ne pouvait pas être ’’légère’’ dans la prise en charge d’un ’’projet qui a été initié minutieusement par des techniciens qui sont très bien formés’’.
Selon lui, l’instauration du visa biométrique décidée souverainement par l’État du Sénégal participe à la promotion du tourisme qui représente 25% du PNB du Sénégal.
Le directeur général de SNEDAI Sénégal a confié que ’’les visas biométriques sont délivrés dans d’excellentes conditions’’ avec une moyenne de 3 minutes au Sénégal et dans les 18 postes consulaires.
’’Le débat est de savoir si le service que nous proposons est de qualité. Sur ce point-la, il n’y a pas de doute’’, a soutenu Oumar Wane.
Le visa pour entrer au Sénégal est obligatoire pour tout pays, en dehors de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Mauritanie et du Maroc.
Les demandeurs de visa biométrique peuvent se faire établir ledit document dans les ambassades et consulats du Sénégal à l’étranger, ou à l’arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Les frais pour l’obtention du visa est de 32.500 francs (50 euros).
La SNEDAI est l’ opérateur privé concessionnaire du traitement des demandes de visa biométrique, chargé d’exploiter les données biométriques des demandeurs de visa en liaison avec les consulats et les ambassades du Sénégal, l’aéroport de Dakar et les postes de contrôle des frontières terrestres.
(Source : APS, 27 octobre 2013)