Les TIC dans le discours prononcé par Abdoulaye Wade à l’occasion du 4 avril
samedi 5 avril 2003
Le Sénégal jouit aujourd’hui d’un solide capital de crédibilité et de confiance auprès de ses partenaires.
J’en veux pour seul exemple le lancement, le 4 mars dernier à Washington, par la Maison Blanche, de l’initiative de liberté numérique (Digital Freedom Initiative), en faveur des pays du Sud. A ce sujet, notre pays ayant été choisi pour être le premier bénéficiaire de cette initiative, recevra un programme de 6,5 millions de dollars.
En prenant appui sur les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, cette initiative est destinée à favoriser les bases d’une économie dynamique, en particulier dans le secteur des PME, et bénéficiera à plus de cinq cent mille sénégalais.
Invité à Genève, en ma qualité de coordonnateur du Volet des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication du NEPAD, j’avais fait la proposition d’un nouveau concept, la solidarité numérique.
Accueilli favorablement par les 3000 délégués de tous les pays du monde, la Solidarité Numérique est en train d’être concrétisée par la mise en place d’une Commission Mondiale de parrainage formé d’un délégué par continent ou sous-continent :
– Afrique : Sénégal
– Asie : Inde
– Europe : Russie et France
– Amérique du Nord : Canada et Etats-Unis d’Amérique
– Amérique du Sud : Brésil
Les promoteurs s’activent pour mettre en place une fondation de la solidarité numérique qui va créer un fonds de solidarité numérique domicilié à Genève. Les techniciens estiment que les contributions volontaires que j’ai proposées, un cent par appel téléphonique, dix dollars par achat d’ordinateurs ou de création d’un site web, vont permettre de réunir quelques milliards de dollars qui serviront à l’achat d’équipements pour le Sud.