Les partenaires techniques et financiers (PTF) doivent davantage accompagner l’université virtuelle du Sénégal qui a connu « ses détracteurs » à ses débuts mais a atteint un niveau « irréversible », a soutenu, jeudi, la coordonnatrice du Projet d’appui à l’université virtuelle du Sénégal (PAUVS), Aichitou Niang Wane.
« L’UVS a connu ses problèmes et ses détracteurs à ses débuts, mais aujourd’hui elle a atteint un niveau irréversible d’où cet appel envers les bailleurs de fonds pour un soutien conséquent », a déclaré Mme Wane.
Elle dirige une équipe qui a séjourné pendant deux jours à Ziguinchor (sud) dans le cadre d’une mission de sensibilisation et d’information sur le projet d’installation d’espaces numériques ouverts (ENO) dans certaines régions du pays dont Ziguinchor, Kaolack, Thiès, Saint-Louis et Dakar. Le projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD).
Au cours d’un comité départemental de développement (CDD) avec les autorités administratives et locales, la société civile et les institutions spécialisées et au terme d’un forum ouvert aux étudiants, aux parents et au public de Ziguinchor, Aichitou Niang Wane est revenue longuement sur les enjeux de l’enseignement à distance.
Elle a informé sur la création de nouveaux curricula à l’université virtuelle du Sénégal qui « prendront en charge les besoins de l’emploi parce que l’objectif final de la BAD étant d’arriver à une plus grande employabilité des jeunes diplômés ».
« La BAD nous accompagne dans la mise en œuvre de l’UVS en réalisant notre siège qui sera installé à Diamniadio dans l’espace réservé à l’enseignement supérieur et la recherche dans la future cité du savoir », a-t-elle dit.
L’institution financière panafricaine appuie aussi l’Etat du Sénégal dans la réalisation de plusieurs espaces numériques ouverts bien équipés pour un coût global d’environ 3 milliards de francs CFA.
Devant les autorités locales, administratives, les étudiants et les parents, la coordonnatrice du PAUVS a donné des assurances sur le « bon fonctionnement de l’ENO de Ziguinchor encore en chantier ».
Elle a nvité les autres bailleurs à intervenir dans le projet de l’UVS qui « a besoin d’être consolidé et accompagné pour répondre aux attentes ».
« L’UVS est encore un bébé. Elle a besoin d’un accompagnement des partenaires financiers parce que c’est un projet novateur qui apportera une réponse à la problématique des nouveaux bacheliers », a soutenu Aichitou Niang Wane.
(Source : APS,25 novembre 2016)