OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Août 2015 > Les Postes ouest-africaines veulent se repositionner grâce aux opportunités (…)

Les Postes ouest-africaines veulent se repositionner grâce aux opportunités du numérique

mardi 25 août 2015

Fintech

Le numérique peut permettre aux administrations postales de repenser leurs activités et de diversifier l’offre de services, tout en renforçant son rôle « historique ». Toutefois, elles doivent opérer leur mue en respectant certains principes qui assurent leur compétitivité : respect des valeurs de proximité, de simplicité et de confiance.

Saisir les opportunités offertes par le numérique et se repositionner comme un leader incontestable de l’inclusion financière et sociale. Telle est la volonté des administrations postales de la sous-région. Hier, des représentants des Postes du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, du Bénin, du Togo et du Cameroun se sont penchés sur le thème : « La Poste et l’économie numérique : enjeux, contraintes et stratégies pour l’émergence ». Ils ont souligné que l’administration postale dispose d’un atout de taille : son réseau physique qui lui permet un bon maillage du territoire. Malick Ndiaye, directeur de cabinet du ministre des Postes et des Télécommunications, a annoncé que le ministère des Postes et Télécommunications et l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) sont en train de finaliser la lettre de politique sectorielle postale et de préparer la révision du Code des postes. « Ces deux outils devraient permettre plus d’ouverture du secteur aux privés, l’intégration du numérique pour améliorer les services et diversifier les activités de la Poste », a-t-il dit. Les administrations postales de la sous-région ne souhaitent que cela, ont indiqué les participants, non sans souligner des contraintes qui freinent leurs ambitions. Celles-ci sont liées, entre autres, au problème de la connectivité. « Au Burkina Faso, 40 % des bureaux de poste ne sont pas connectés à Internet », a déclaré Christian Bamoni. Le constat est presque le même dans les autres pays de la sous-région à l’exception du Sénégal où La Poste dispose d’un réseau Vsat qui a permis de régler le problème de la connectivité. S’y ajoute la disponibilité de l’énergie avec les coupures et les délestages qui sont monnaie courante dans nos pays, et le problème du financement pour opérer cette mutation.

Malgré ces obstacles, il est possible de faire de la Poste un pilier de l’émergence, ont estimé les participants. Les entreprises exerçant dans l’informatique, les télécommunications et l’électronique existent et ne demandent qu’à accompagner le processus. Isaac Gnamba, directeur général adjoint de la Poste de Côte d’Ivoire, est même convaincu que le e-commerce est « plus qu’une opportunité » pour l’Afrique et que la Poste est capable d’accompagner les Etats africains à aller vers l’émergence. « Le numérique reste le seul levier en terme d’innovation qui reste aux postiers pour repenser leurs activités et diversifier l’offre de services, tout en renforçant le rôle historique de tiers de confiance dans les échanges en ligne », a dit Isaac Gnamba, en insistant sur le respect des valeurs de proximité, de simplicité et de confiance. Pour repositionner la Poste, les participants ont préconisé de s’inspirer des réussites de pays comme la Poste du Sénégal. Ils ont aussi proposé de développer la convergence numérique et physique des services de proximité, de valoriser les innovations et les usages numériques à travers une participation croissante aux grands événements du numérique, de développer des alliances avec les majors. Cette rencontre est organisée par Numherit dirigée par Mamadou Touré, une société qui propose la technologie permettant à la Poste de saisir les opportunités offertes par le numérique. Concernant le financement, M. Touré a assuré qu’un fonds est disponible pour accompagner le processus.

Une adaptation lente à l’évolution technologique

Le maillage du territoire, à travers un réseau dense, est une force de la Poste qui cache des faiblesses. En effet, le secteur postal est confronté à une adaptation lente à l’évolution technologique, une baisse constante du volume du courrier, etc. D’où la nécessité pour les administrations postales de redéfinir leur approche, en proposant des produits et services pour mieux répondre aux besoins des clients. Le Sénégal est engagé dans cette voie, a indiqué Malick Ndiaye, directeur de cabinet du ministre des Postes et des Télécommunications. « Le président de la République a engagé le gouvernement à bâtir ‘’La Poste du Futur’’, à travers un plan stratégique dynamique et consensuel, qui sera à la fois un service universel postal, mais aussi une institution financière contribuant à l’aménagement du territoire et à l’amélioration du taux de bancarisation de l’économie, tout en veillant à la rémunération équilibrée du service public de la Poste et à l’assainissement de ses relations financières avec l’Etat », a rappelé M. Ndiaye. « Il a, en outre, demandé au gouvernement de veiller à l’opérationnalisation d’un système d’information performant et fiable, qui garantit la sécurité pour les clients-déposants et l’instauration d’une véritable culture de la performance », a-t-il ajouté. Il a souligné que les réalisations actuelles de la Poste sont bien arrimées à cette vision. « Les plateformes de transfert d’argent Poste One et le porte-monnaie électronique Poste Cash lancé récemment illustrent bien cette volonté interne de modernisation », a-t-il poursuivi.

Mamadou Guèye

(Source : Le Soleil, 25 aout 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4234/4552 Régulation des télécoms
  • 351/4552 Télécentres/Cybercentres
  • 3127/4552 Economie numérique
  • 1618/4552 Politique nationale
  • 4552/4552 Fintech
  • 507/4552 Noms de domaine
  • 1662/4552 Produits et services
  • 1425/4552 Faits divers/Contentieux
  • 733/4552 Nouveau site web
  • 4512/4552 Infrastructures
  • 1629/4552 TIC pour l’éducation
  • 182/4552 Recherche
  • 243/4552 Projet
  • 2940/4552 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1743/4552 Sonatel/Orange
  • 1582/4552 Licences de télécommunications
  • 267/4552 Sudatel/Expresso
  • 952/4552 Régulation des médias
  • 1221/4552 Applications
  • 1023/4552 Mouvements sociaux
  • 1542/4552 Données personnelles
  • 166/4552 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4552 Mouvement consumériste
  • 361/4552 Médias
  • 641/4552 Appels internationaux entrants
  • 1428/4552 Formation
  • 109/4552 Logiciel libre
  • 1763/4552 Politiques africaines
  • 879/4552 Fiscalité
  • 168/4552 Art et culture
  • 570/4552 Genre
  • 1553/4552 Point de vue
  • 969/4552 Commerce électronique
  • 1428/4552 Manifestation
  • 315/4552 Presse en ligne
  • 126/4552 Piratage
  • 212/4552 Téléservices
  • 904/4552 Biométrie/Identité numérique
  • 306/4552 Environnement/Santé
  • 322/4552 Législation/Réglementation
  • 337/4552 Gouvernance
  • 1720/4552 Portrait/Entretien
  • 144/4552 Radio
  • 687/4552 TIC pour la santé
  • 269/4552 Propriété intellectuelle
  • 58/4552 Langues/Localisation
  • 1012/4552 Médias/Réseaux sociaux
  • 1875/4552 Téléphonie
  • 190/4552 Désengagement de l’Etat
  • 977/4552 Internet
  • 117/4552 Collectivités locales
  • 383/4552 Dédouanement électronique
  • 1022/4552 Usages et comportements
  • 1035/4552 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 561/4552 Audiovisuel
  • 2841/4552 Transformation digitale
  • 382/4552 Affaire Global Voice
  • 153/4552 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4552 Service universel
  • 663/4552 Sentel/Tigo
  • 177/4552 Vie politique
  • 1490/4552 Distinction/Nomination
  • 34/4552 Handicapés
  • 677/4552 Enseignement à distance
  • 703/4552 Contenus numériques
  • 589/4552 Gestion de l’ARTP
  • 178/4552 Radios communautaires
  • 1632/4552 Qualité de service
  • 428/4552 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4552 SMSI
  • 459/4552 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2602/4552 Innovation/Entreprenariat
  • 1315/4552 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4552 Internet des objets
  • 169/4552 Free Sénégal
  • 367/4552 Intelligence artificielle
  • 201/4552 Editorial
  • 22/4552 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous