OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Mars > Les médias sociaux séduisent les Africains

Les médias sociaux séduisent les Africains

mardi 22 mars 2011

Médias/Réseaux sociaux

Avec plus de 400 millions d’abonnés au téléphone mobile, le marché africain est l’un des plus important au monde. L’essor de la téléphonie mobile permet aujourd’hui aux Africains d’accéder à internet via leur téléphone mobile et ils sont sont chaque année de plus en plus nombreux à se retrouver sur les médias sociaux.

Les médias sociaux permettent aux Africains d’échanger plus facilement et induisent de nouveaux comportements et de nouvelles pratiques. Cette utilisation croissante des médias sociaux en Afrique est d’autant plus remarquable que le nombre d’Africains connectés à l’Internet est faible et que les difficultés d’y accéder sont nombreuses.

Bataille entre les différents sites pour le marché africain

Les 100 millions d’internautes africains recensés en 2010 représentent une infime minorité des deux milliards d’internautes que compte la planète. Cependant, le faible développement d’internet en Afrique contribue au développement impressionnant de l’Internet mobile en Afrique, dont les taux de croissance sont parmi les plus rapides dans le monde.

Grâce à leurs téléphones mobiles, les Africains s’inscrivent massivement sur les médias sociaux en ligne. Facebook, le principal réseau social mondial avec plus de 500 millions d’abonnés, est le site Web le plus visité dans la plupart des pays africains. Le site enregistre une croissance spectaculaire sur le continent et comptait en 2010 plus de 17 millions d’abonnés contre seulement 10 millions en 2009.

Ces perspectives de croissance soutenue incite aujourd’hui les grandes compagnies à s’intéresser davantage à l’Afrique. Après avoir lancé en mai plusieurs versions dans certaines des principales langues africaines (dont le swahili, le haoussa et le zoulou), Facebook a annoncé qu’il offrirait l’accès gratuit aux utilisateurs de téléphones mobiles dans de nombreux pays.

Google teste un nouveau service destiné à plusieurs régions du continent. Provisoirement appelé Baraza (« lieu de rencontre » en swahili), il permettra aux internautes de dialoguer en posant et répondant à des questions d’intérêt local ou régional.

Les Africains eux aussi se préparent à profiter de la croissance annoncée de l’Internet mobile. En Afrique du Sud, MXit, un service local de messagerie qui compte autour de sept millions d’usagers, est devenu le plus important réseau social en ligne. D’Abidjan à Accra, de Lusaka à Nairobi, des programmeurs africains mettent au point, testent et lancent de nouvelles plateformes et de nouveaux outils conçus localement et pour leurs publics. 
Derrière Facebook, Twitter et YouTube comptent parmi les sites les plus visités dans la majorité des pays africains.

Émergence de nouveaux comportements

Les réseaux sociaux permettent à toute une génération d’Africains de communiquer et de se rassembler. Véritable outil d’organisation et de lutte, les réseaux sociaux ont permis aux jeunes tunisiens et égyptiens d’organiser la lutte contre les pouvoirs en place en Tunisie et en Egypte. Mais au delà du rôle politique, ces réseaux permettent surtout aux Africains d’échanger et d’être visible sur la toile.

De nombreuses vedettes, hommes politiques, intellectuels ou entreprises sont ainsi présents sur ces réseaux. Par exemple, Didier Drogba, le footballeur ivoirien et ambassadeur itinérant de l’ONU à près d’un million de fans sur facebook. L’économiste zambienne auteur d’un essai sur l’aide au développement, Dambisa Moyo, est suivie par 26000 personnes sur Twitter.

Ces médias sociaux n’ont pas seulement un rôle de mobilisation des foules pour faire passer un message important mais sont aussi un outil de communication et de commercialisation essentiel pour les entreprises. Les médias sud-africains et des compagnies comme Kenya Airways utilisent par exemple ces plateformes pour mieux dialoguer avec leur clientèle. Les compagnies d’assurance africaines lorgnent également vers eux pour accroître le nombre de souscripteurs africains.

(Source : Afrique Avenir, 22 mars 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2143/2288 Régulation des télécoms
  • 180/2288 Télécentres/Cybercentres
  • 1594/2288 Economie numérique
  • 827/2288 Politique nationale
  • 2288/2288 Fintech
  • 257/2288 Noms de domaine
  • 841/2288 Produits et services
  • 717/2288 Faits divers/Contentieux
  • 405/2288 Nouveau site web
  • 2247/2288 Infrastructures
  • 831/2288 TIC pour l’éducation
  • 91/2288 Recherche
  • 123/2288 Projet
  • 1516/2288 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 890/2288 Sonatel/Orange
  • 814/2288 Licences de télécommunications
  • 135/2288 Sudatel/Expresso
  • 508/2288 Régulation des médias
  • 618/2288 Applications
  • 536/2288 Mouvements sociaux
  • 785/2288 Données personnelles
  • 61/2288 Big Data/Données ouvertes
  • 303/2288 Mouvement consumériste
  • 187/2288 Médias
  • 332/2288 Appels internationaux entrants
  • 795/2288 Formation
  • 48/2288 Logiciel libre
  • 876/2288 Politiques africaines
  • 414/2288 Fiscalité
  • 84/2288 Art et culture
  • 291/2288 Genre
  • 852/2288 Point de vue
  • 505/2288 Commerce électronique
  • 727/2288 Manifestation
  • 164/2288 Presse en ligne
  • 62/2288 Piratage
  • 102/2288 Téléservices
  • 440/2288 Biométrie/Identité numérique
  • 154/2288 Environnement/Santé
  • 170/2288 Législation/Réglementation
  • 170/2288 Gouvernance
  • 861/2288 Portrait/Entretien
  • 72/2288 Radio
  • 351/2288 TIC pour la santé
  • 143/2288 Propriété intellectuelle
  • 30/2288 Langues/Localisation
  • 532/2288 Médias/Réseaux sociaux
  • 942/2288 Téléphonie
  • 96/2288 Désengagement de l’Etat
  • 493/2288 Internet
  • 57/2288 Collectivités locales
  • 195/2288 Dédouanement électronique
  • 528/2288 Usages et comportements
  • 544/2288 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 279/2288 Audiovisuel
  • 1418/2288 Transformation digitale
  • 195/2288 Affaire Global Voice
  • 75/2288 Géomatique/Géolocalisation
  • 194/2288 Service universel
  • 342/2288 Sentel/Tigo
  • 87/2288 Vie politique
  • 776/2288 Distinction/Nomination
  • 18/2288 Handicapés
  • 365/2288 Enseignement à distance
  • 347/2288 Contenus numériques
  • 303/2288 Gestion de l’ARTP
  • 89/2288 Radios communautaires
  • 839/2288 Qualité de service
  • 223/2288 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2288 SMSI
  • 229/2288 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1320/2288 Innovation/Entreprenariat
  • 683/2288 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2288 Internet des objets
  • 86/2288 Free Sénégal
  • 178/2288 Intelligence artificielle
  • 99/2288 Editorial
  • 12/2288 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous