OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Avril > Les médias sociaux séduisent les Africains

Les médias sociaux séduisent les Africains

samedi 9 avril 2011

Médias/Réseaux sociaux

Avec plus de 400 millions d’abonnés au téléphone mobile, le marché africain est l’un des plus important au monde. L’essor de la téléphonie mobile permet aujourd’hui aux Africains d’accéder à internet via leur téléphone mobile et ils sont sont chaque année de plus en plus nombreux à se retrouver sur les médias sociaux.

Les médias sociaux permettent aux Africains d’échanger plus facilement et induisent de nouveaux comportements et de nouvelles pratiques. Cette utilisation croissante des médias sociaux en Afrique est d’autant plus remarquable que le nombre d’Africains connectés à l’Internet est faible et que les difficultés d’y accéder sont nombreuses.

Bataille entre les différents sites pour le marché africain Les 100 millions d’internautes africains recensés en 2010 représentent une infime minorité des deux milliards d’internautes que compte la planète. Cependant, le faible développement d’internet en Afrique contribue au développement impressionnant de l’Internet mobile en Afrique, dont les taux de croissance sont parmi les plus rapides dans le monde.

Grâce à leurs téléphones mobiles, les Africains s’inscrivent massivement sur les médias sociaux en ligne. Facebook, le principal réseau social mondial avec plus de 500 millions d’abonnés, est le site Web le plus visité dans la plupart des pays africains. Le site enregistre une croissance spectaculaire sur le continent et comptait en 2010 plus de 17 millions d’abonnés contre seulement 10 millions en 2009.

Ces perspectives de croissance soutenue incite aujourd’hui les grandes compagnies à s’intéresser davantage à l’Afrique. Après avoir lancé en mai plusieurs versions dans certaines des principales langues africaines (dont le swahili, le haoussa et le zoulou), Facebook a annoncé qu’il offrirait l’accès gratuit aux utilisateurs de téléphones mobiles dans de nombreux pays.

Google teste un nouveau service destiné à plusieurs régions du continent. Provisoirement appelé Baraza (« lieu de rencontre » en swahili), il permettra aux internautes de dialoguer en posant et répondant à des questions d’intérêt local ou régional.

Les Africains eux aussi se préparent à profiter de la croissance annoncée de l’Internet mobile. En Afrique du Sud, MXit, un service local de messagerie qui compte autour de sept millions d’usagers, est devenu le plus important réseau social en ligne. D’Abidjan à Accra, de Lusaka à Nairobi, des programmeurs africains mettent au point, testent et lancent de nouvelles plateformes et de nouveaux outils conçus localement et pour leurs publics. 

Derrière Facebook, Twitter et YouTube comptent parmi les sites les plus visités dans la majorité des pays africains.

Émergence de nouveaux comportements

Les réseaux sociaux permettent à toute une génération d’Africains de communiquer et de se rassembler. Véritable outil d’organisation et de lutte, les réseaux sociaux ont permis aux jeunes tunisiens et égyptiens d’organiser la lutte contre les pouvoirs en place en Tunisie et en Egypte. Mais au delà du rôle politique, ces réseaux permettent surtout aux Africains d’échanger et d’être visible sur la toile.

De nombreuses vedettes, hommes politiques, intellectuels ou entreprises sont ainsi présents sur ces réseaux. Par exemple, Didier Drogba, le footballeur ivoirien et ambassadeur itinérant de l’ONU à près d’un million de fans sur facebook. L’économiste zambienne auteur d’un essai sur l’aide au développement, Dambisa Moyo, est suivie par 26000 personnes sur Twitter.

Ces médias sociaux n’ont pas seulement un rôle de mobilisation des foules pour faire passer un message important mais sont aussi un outil de communication et de commercialisation essentiel pour les entreprises.

Les médias sud-africains et des compagnies comme Kenya Airways utilisent par exemple ces plateformes pour mieux dialoguer avec leur clientèle. Les compagnies d’assurance africaines lorgnent également vers eux pour accroître le nombre de souscripteurs africains.

(Source : Agence sénégalaise d’information, 9 avril 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4273/4548 Régulation des télécoms
  • 357/4548 Télécentres/Cybercentres
  • 3133/4548 Economie numérique
  • 1596/4548 Politique nationale
  • 4548/4548 Fintech
  • 557/4548 Noms de domaine
  • 1648/4548 Produits et services
  • 1406/4548 Faits divers/Contentieux
  • 742/4548 Nouveau site web
  • 4369/4548 Infrastructures
  • 1644/4548 TIC pour l’éducation
  • 186/4548 Recherche
  • 245/4548 Projet
  • 2808/4548 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1737/4548 Sonatel/Orange
  • 1583/4548 Licences de télécommunications
  • 269/4548 Sudatel/Expresso
  • 954/4548 Régulation des médias
  • 1223/4548 Applications
  • 1007/4548 Mouvements sociaux
  • 1541/4548 Données personnelles
  • 122/4548 Big Data/Données ouvertes
  • 601/4548 Mouvement consumériste
  • 363/4548 Médias
  • 651/4548 Appels internationaux entrants
  • 1421/4548 Formation
  • 101/4548 Logiciel libre
  • 1792/4548 Politiques africaines
  • 824/4548 Fiscalité
  • 173/4548 Art et culture
  • 575/4548 Genre
  • 1454/4548 Point de vue
  • 982/4548 Commerce électronique
  • 1506/4548 Manifestation
  • 317/4548 Presse en ligne
  • 126/4548 Piratage
  • 207/4548 Téléservices
  • 845/4548 Biométrie/Identité numérique
  • 306/4548 Environnement/Santé
  • 320/4548 Législation/Réglementation
  • 341/4548 Gouvernance
  • 1716/4548 Portrait/Entretien
  • 147/4548 Radio
  • 683/4548 TIC pour la santé
  • 271/4548 Propriété intellectuelle
  • 60/4548 Langues/Localisation
  • 1047/4548 Médias/Réseaux sociaux
  • 1867/4548 Téléphonie
  • 198/4548 Désengagement de l’Etat
  • 986/4548 Internet
  • 117/4548 Collectivités locales
  • 384/4548 Dédouanement électronique
  • 999/4548 Usages et comportements
  • 1029/4548 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 559/4548 Audiovisuel
  • 2735/4548 Transformation digitale
  • 386/4548 Affaire Global Voice
  • 157/4548 Géomatique/Géolocalisation
  • 297/4548 Service universel
  • 668/4548 Sentel/Tigo
  • 176/4548 Vie politique
  • 1482/4548 Distinction/Nomination
  • 35/4548 Handicapés
  • 681/4548 Enseignement à distance
  • 657/4548 Contenus numériques
  • 597/4548 Gestion de l’ARTP
  • 178/4548 Radios communautaires
  • 1641/4548 Qualité de service
  • 432/4548 Privatisation/Libéralisation
  • 136/4548 SMSI
  • 458/4548 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2651/4548 Innovation/Entreprenariat
  • 1325/4548 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4548 Internet des objets
  • 171/4548 Free Sénégal
  • 327/4548 Intelligence artificielle
  • 200/4548 Editorial
  • 17/4548 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous