OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Février > Les médias sociaux pèsent-ils sur l’élection au Sénégal ?

Les médias sociaux pèsent-ils sur l’élection au Sénégal ?

lundi 27 février 2012

Médias/Réseaux sociaux

Le Sénégal est dans le peloton de tête des pays de l’Afrique de l’ouest pour l’infrastructure télécom. Mais, avec un taux d’à peine 16% de pénétration de l’internet on doit se demander si les informations disponibles online et les médias sociaux peuvent faire une différence dans l’élection présidentielle.

Le taux de pénétration du téléphone fixe est de moins de 3%. Il est de 80% pour le mobile. Un peu plus de la moitié des connections au net se font sur le réseau 3G. 650 000 sénégalais sont sur Facebook soit près de 5% du total, mais plus de 70% de la population en ligne avec une augmentation de 85 000 personnes dans les six derniers mois.

Ces chiffres m’ont été donnés par Olivier Sagna fondateur d’Osiris.sn, l’Observatoire sur les Systèmes d’Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal. Un des tous premiers observatoires de ce genre, c’est la source d’information indépendante sur les technologies de l’information la plus complète que j’ai trouvé lors de mon périple africain. Une innovation d’autant plus remarquable qu’elle remonte à 1998 et se révèle de plus en plus utile. Historien de formation et documentaliste Sagna affirme qu’il n’est « surtout pas informaticien ».

Dans « société de l’information, le mot le plus important est ’société’ », dit-il. Il se veut une « sentinelle » de la société civile pour tout ce qui concerne les TIC. Pour mieux y parvenir il a fait le pari d’un site « multi acteurs » avec participation des secteurs privés et publics, des universités et des médias. « Nous sommes tout sauf neutres. Nous sommes pour les logiciels libre, le Creative Commons, l’accès ouvert, le travail bénévole... tout ça ». Ainsi m’a-t-il déclaré : « au lieu que nos ordinateurs soient dans les nuages, qu’on les mette dans nos savanes. Nous devons construire les infrastructures et y exercer une certaine souveraineté. »

C’est lui qui, lors de notre entretien à Dakar en octobre dernier m’a déclaré que le Sénégal fait mieux que ses voisins « grâce à un opérateur public correctement géré » et à des ressources humaines de qualité.

Certains sont tentés d’attribuer une bonne part du mérite à Orange qui possède 42% du capital de la Sonatel, principal opérateur sénégalais.

Mais si l’infrastructure est plutôt bonne, l’héritage colonial est plutôt négatif en matière d’innovation. Le dynamisme est moindre que dans les pays sous influence anglo-saxonne. « Nous avons hérité du colbertisme, ils sont plus pragmatiques » estime Sagna avec un regret que j’ai constaté ailleurs. « On doit partir du fait que tout est interdit. Ça prend plus de temps à se mettre en place, » dit-il.

L’élection du 26 février a vu des avancées notables. Absents en ligne pour la campagne précédente, les candidats significatifs ont un site web et une page Facebook. Certains ont même un blog et mettent des vidéos sur YouTube.

La plus connue des initiatives citoyennes est Sénégal2012 qui a sa page Facebook. C’est utile pour la diaspora et pour les jeunes qui suivent sur leur mobile.

Bilan : l’information accessible sur l’internet joue un rôle « important mais pas décisif ». Dans un courriel qu’il m’a envoyé cette semaine, Sagna estime que « les réseaux sociaux ne jouent pas un rôle déterminant dans la mobilisation des citoyens sénégalais. Les messages passent plus par les radios, les télévisions privées et le téléphone portable. Par contre, ils jouent un rôle important pour l’alimentation en informations pas chères de la presse privée qui dispose de peu de moyen pour avoir des gens partout. [Cela] contribue à relayer et amplifier les informations auxquelles seule une minorité peut accéder sur le net ». Une alliance que nous avons déjà vue à l’œuvre ailleurs.

Francis Pisani

(Source : Winch 5, 26 février 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4263/4647 Régulation des télécoms
  • 354/4647 Télécentres/Cybercentres
  • 3155/4647 Economie numérique
  • 1631/4647 Politique nationale
  • 4647/4647 Fintech
  • 520/4647 Noms de domaine
  • 1679/4647 Produits et services
  • 1443/4647 Faits divers/Contentieux
  • 729/4647 Nouveau site web
  • 4551/4647 Infrastructures
  • 1630/4647 TIC pour l’éducation
  • 190/4647 Recherche
  • 247/4647 Projet
  • 2883/4647 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1759/4647 Sonatel/Orange
  • 1588/4647 Licences de télécommunications
  • 269/4647 Sudatel/Expresso
  • 947/4647 Régulation des médias
  • 1265/4647 Applications
  • 1023/4647 Mouvements sociaux
  • 1555/4647 Données personnelles
  • 121/4647 Big Data/Données ouvertes
  • 602/4647 Mouvement consumériste
  • 362/4647 Médias
  • 651/4647 Appels internationaux entrants
  • 1455/4647 Formation
  • 100/4647 Logiciel libre
  • 1743/4647 Politiques africaines
  • 900/4647 Fiscalité
  • 168/4647 Art et culture
  • 578/4647 Genre
  • 1506/4647 Point de vue
  • 1010/4647 Commerce électronique
  • 1438/4647 Manifestation
  • 321/4647 Presse en ligne
  • 124/4647 Piratage
  • 210/4647 Téléservices
  • 889/4647 Biométrie/Identité numérique
  • 307/4647 Environnement/Santé
  • 331/4647 Législation/Réglementation
  • 342/4647 Gouvernance
  • 1712/4647 Portrait/Entretien
  • 150/4647 Radio
  • 694/4647 TIC pour la santé
  • 269/4647 Propriété intellectuelle
  • 59/4647 Langues/Localisation
  • 1032/4647 Médias/Réseaux sociaux
  • 1923/4647 Téléphonie
  • 195/4647 Désengagement de l’Etat
  • 989/4647 Internet
  • 118/4647 Collectivités locales
  • 385/4647 Dédouanement électronique
  • 1035/4647 Usages et comportements
  • 1043/4647 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 562/4647 Audiovisuel
  • 2815/4647 Transformation digitale
  • 394/4647 Affaire Global Voice
  • 154/4647 Géomatique/Géolocalisation
  • 305/4647 Service universel
  • 668/4647 Sentel/Tigo
  • 179/4647 Vie politique
  • 1504/4647 Distinction/Nomination
  • 34/4647 Handicapés
  • 687/4647 Enseignement à distance
  • 657/4647 Contenus numériques
  • 601/4647 Gestion de l’ARTP
  • 182/4647 Radios communautaires
  • 1670/4647 Qualité de service
  • 435/4647 Privatisation/Libéralisation
  • 136/4647 SMSI
  • 466/4647 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2626/4647 Innovation/Entreprenariat
  • 1328/4647 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4647 Internet des objets
  • 170/4647 Free Sénégal
  • 370/4647 Intelligence artificielle
  • 203/4647 Editorial
  • 22/4647 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous