Les gouvernements africains invités à s’impliquer davantage dans les activités d’ICANN
jeudi 20 octobre 2011
Des experts ont invité jeudi les gouvernements africains à s’impliquer davantage dans les activités de la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN, de sigle anglais), lors d’une table ronde organisée à Dakar.
Davantage d’implication des pays africains aux travaux d’ICANN favorisera ‘’une convergence de positions de la communauté africaine sur les diverses questions et politiques relatives à Internet’’, selon les experts.
Ils participent à une table ronde ouverte mercredi dans la capitale sénégalaise pour trois jours.
Les experts ont élaboré plusieurs propositions contenues dans un document à étudier vendredi par les ministres africains en charge des techonologies de l’information et de la communication (TIC). Ces derniers préparent ’’un agenda africain’’ en prélude à la 42ème réunion de l’ICANN, qui s’ouvre dimanche à Dakar pour six jours.
Les experts ont recommandé aux pays africains de créer un bureau ICANN pour l’Afrique, afin de ‘’faciliter et promouvoir’’ l’implication de l’Afrique dans cette structure.
Le communiqué exhorte les Etats africains à promouvoir ‘’les consultations intergouvernementales’’ en Afrique pour participer au mieux à la gouvernance d’Internet.
Il est conseillé aux Etats du continent d’encourager et favoriser l’utilisation d’Internet ‘’dans tous les domaines’’ et de développer une stratégie de rencorcement des capacités d’intervention des secteurs public et privé, en matière d’Internet, en utilisant au maximum les ressources existantes.
L’Afrique est appelée à mettre sur pied ‘’des systèmes agressifs et harmonieux’’ axés sur le marché local, la création de centres de formation TIC (technologies de l’information et de la communication), ainsi que l’incitation à la participation aux ateliers de formation organisés par les parties prenantes, continentales et régionales.
Aussi les experts ont-ils invité le conseil d’administration d’ICANN à inclure les extensions ‘’Africa, afrique, afriquia’’ sur la liste des noms réservés, pour qu’elles bénéficient du niveau de protection légale spéciale. Ces extensions doivent ainsi être exclusivement par l’Union africaine (UA), selon les experts.
Ils ont aussi appelé le conseil d’administration d’ICANN à apporter son soutien en matière de renforcement des capacités à la région Afrique en matière d’Internet, surtout dans la sécurité, les registres et la gestion des réseaux.
ICANN est une autorité de régulation de l’Internet, créée en 1998, selon l’encyclopédie en ligne Wikipedia, qui explique que ’’c’est une société de droit californien à but non lucratif contrôlant l’accès à tout domaine virtuel, qu’il soit générique ou national’’.
(Source : APS, 20 octobre 2011)