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Les dangers du téléphone portable tels qu’utilisés au Sénégal

jeudi 14 novembre 2013

Usages et comportements

Dans chaque ménage sénégalais on retrouve en moyenne 3 puces. Ce qui démontre la prédominance de l’usage du téléphone mobile dans les ménages sénégalais. Cette enquête est le résultat d’un classement de l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes, (ARTP) à l’issu d’une enquête sur les technologies de l’information et de la communication au Sénégal, qui a porté sur un échantillon national de 1200 ménages dont 480 à Dakar, 360 dans les autres communes du pays et 360 en milieu rural.

Le téléphone mobile reste l’outil le plus utilisé dans les ménages sénégalais dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. L’analyse du marché de la téléphonie mobile démontre en effet qu’en moyenne 4 088 499 sur les 1 373 556 ménages que compte le Sénégal, utilisent le téléphone portable, soit 3 puces par ménage.

Forts de tous ces résultats, quels sont les risques encourus par l’utilisation du téléphone portable ?

La première chose à faire c’est de connaître au minimum les précautions élémentaires et l’indice DAS (Débit d’Absorbtion Spécifique) ainsi que les téléphones dont l’indice de DAS est le plus exposé. Ce qui n’est pas une obligation pour le Sénégal où les téléphones rentrent sur le territoire sénégalais comme ils veulent.

Pour limiter les risques d’exposition aux champs électromagnétiques, un seul principe de précaution est aujourd’hui obligatoire : la restriction à un niveau maximal des radiofréquences émises par les téléphones portables. Tout téléphone mobile est caractérisé par son DAS ou Débit d’Absorption Spécifique (SAR ou Specific Absorption Rate, en anglais).

Le DAS correspond au niveau maximal d’ondes radio auquel l’utilisateur de ce téléphone peut être exposé. La mesure est effectuée en faisant fonctionner l’appareil à sa puissance maximale selon une norme européenne, l’une des meilleures au monde. L’exposition réelle de l’utilisateur d’un téléphone mobile est généralement inférieure au DAS de l’appareil car les téléphones mobiles fonctionnent rarement à leur puissance maximale. Elle ne dépasse jamais ce DAS.

Selon l’OMS, aucun danger pour la santé n’a été établi en dessous d’une exposition de la tête à 2 W/kg. Cette limite a été fixée avec un coefficient de sécurité important pour couvrir d’éventuels effets à long terme. Une autre mesure est en vigueur, mais moins en vue, celle du volt par mètre (V/m). Son seuil, à mettre en perspective selon les fréquences, correspond au seuil d’exposition ambiante de l’indice DAS.

Ainsi une plaque à induction ne peut-elle dépasser les 87 V/m (jusqu’à 50 KHz), tandis qu’une antenne relais se doit d’osciller entre 39 et 61 V/m (de 800 MHz à 2,1 GHz). Plus l’indice DAS est élevé, donc, et plus le niveau de radiofréquences émis par le téléphone portable vers l’utilisateur est important. Plus le terminal mobile sera par conséquent considéré comme potentiellement dangereux pour la santé. Potentiellement, car, à ce jour, et malgré l’essor de ces appareils chez les individus, notamment chez les plus jeunes, plus sensibles aux ondes électromagnétiques puisque leur boîte crânienne est encore en formation, aucune étude menée n’a prouvé l’innocuité des radiofréquences émises par les portables ni par les antennes relais, mais tout le monde opte pour la précaution de prudence.

Aucun rapport ne soutient non plus le contraire. De nombreux utilisateurs de smartphones, dits hypersensibles aux radiofréquences, ne peuvent pourtant téléphoner sans oreillette ou kit mains-libres sous peine d’avoir mal à la tête. Des doses de radiations supérieures aux normes autorisées... Les chercheurs espagnols ont réalisé des tests sur une tête de mannequin en matière synthétique reproduisant le tissu cellulaire de l’homme. Cette tête a été soumise aux radiations de téléphone portable avec ou sans objet métallique à l’oreille. L’étude a montré qu’à proximité d’éléments métalliques, la quantité d’ondes absorbées augmente de 25%.

La dose d’ondes que nous recevons peut alors, aux yeux des experts, dépasser la norme autorisée. La présence d’un élément métallique modifie en effet la puissance et la répartition des champs électriques. Lorsque nous portons des boucles d’oreilles ou des montures de lunettes métalliques ou une chaîne autour du cou, les cellules de notre cerveau reçoivent beaucoup plus d’ondes, ce qui augmente les risques sur la santé.

Quels risques pour nos enfants ?

Aujourd’hui, à 10 ans, un enfant sur quatre possède un téléphone portable. Ils sont huit sur dix à l’adolescence. Les tous petits empruntent aussi bien souvent les mobiles des plus grands, quant aux ados, ils y passent des heures voire la journée. Mais connaissons-nous vraiment les risques qu’ils courent ? Les risques pour la santé des téléphones portables sont plus importants chez les plus jeunes.

Pourquoi les enfants sont-ils plus exposés ?

Les enfants et adolescents sont les cibles les plus vulnérables aux rayonnements des mobiles. Leur cerveau est plus petit et leur système nerveux en plein développement. Les enfants fixent plus rapidement et plus massivement les ondes que sur les adultes (jusqu’à 50% en plus). Les précautions à prendre sont encore plus importantes chez les plus jeunes. Le mieux est encore de ne pas les laisser utiliser de portables.

Des conclusions inquiétantes de la recherche

Le Centre International de Recherche sur le Cancer en France a observé une augmentation du risque de cancer lorsque les enfants sont exposés à de grandes quantités d’ondes électromagnétiques. Une étude Australienne a conclu que l’utilisation de téléphone portable serait à l’origine de l’augmentation des cas d’autisme de par le monde. L’autisme, causé par une intoxication aux métaux lourds, est en effet le handicap en plus forte augmentation ces dernières années... parallèlement au boom des téléphones portables.

Selon les experts à l’origine de cette étude, le rayonnement électromagnétique dû aux mobiles semble retenir les métaux lourds dans les cellules et empêcher leur élimination. L’utilisation des portables et de toutes les technologies sans fil accélérerait l’apparition des symptômes. Pour le moment, nous avons encore trop peu de recul pour évaluer l’ampleur des risques concernant les téléphones portables. N’attendons pas de découvrir de nouvelles conséquences sanitaires pour nous protéger et protéger nos enfants !

Quelles sont les précautions les plus élémentaires ?

Dans certains cas, les dangers liés à l’utilisation de téléphones portables ne font cependant aucun doute.

– Utilisez des kits oreillettes avec fil pour réduire l’exposition aux fréquences !
– Ne pas mettre le téléphone près du cœur
– Ne pas utiliser vos lunettes avec du métal, ou tout autre objet composé de métal qui se trouverait près de notre tête.
– Ne pas mettre le téléphone dans les soutiens-gorge pour les femmes
– Ne pas mettre le téléphone à côté des parties génitales pour les hommes encore moins dans les dessous masculins
– Ne pas laisser les enfants trop s’amuser avec les téléphones portables surtout ceux qui viennent de Chine et autres
– Ne pas dormir avec le téléphone sous l’oreiller
– Eteindre le téléphone la nuit surtout s’il est loin d’une antenne relais, c’est à ce moment que les ondes sont plus fortes
– Ne pas utiliser les oreillettes sans fil qui dégagent des ondes elles-aussi
- Ne pas l’utiliser à côté d’un appareil cardiaque, l’en éloigner d’au moins 15 cm
– Si vos maux de tête sont récurrents, mieux vaut changez de téléphone
- Vérifier que votre téléphone remplit les critères de DAS avec un taux bas
- Pour les femmes enceintes, ne pas l’approcher du fœtus
– Ne pas utiliser le mobile dans de mauvaises conditions, l’utiliser de préférence lorsque l’indicateur de réception est au niveau maximum

Une étude scientifique espagnole a montré que porter des boucles d’oreilles, des montures de lunettes métalliques ou une chaîne autour du cou pouvait augmenter de 25% la quantité d’ondes électromagnétiques absorbées par le cerveau lorsque nous téléphonons avec un portable

(Source : Sénégal Médias, 14 novembre 2013)

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