OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Mai > Les cybercriminels désormais sous le coup de la loi

Les cybercriminels désormais sous le coup de la loi

mardi 20 mai 2008

Législation/Réglementation

Piratage informatique, vol de données à caractère personnel, arnaque en ligne ou pornographie infantile via internet : au Sénégal, le cyberespace est désormais régi par des lois, prévoyant des sanctions pouvant atteindre € 152 000 d’amende ou sept ans d’emprisonnement.

Au total, quatre nouvelles lois ont été promulguées le 25 janvier et sont entrées en vigueur il y a deux semaines. Elles réparent « un anachronisme du droit pénal classique » du pays, s’est félicité le juge Pape Assane Touré, qui prépare une thèse sur la « cybercriminalité » au Sénégal, lors de leur présentation à la presse le 16 mai à Dakar. Ces textes visent à « protéger le citoyen contre tous les abus pouvant découler de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) », a expliqué Mouhamed Tidiane Seck, directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE, publique). Au Sénégal, l’internet est à haut débit et le nombre des abonnés croît chaque année. Il est passé de 30 360 en 2006 à 39 119 en décembre 2007, selon l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).

Une des nouvelles lois est consacrée à la « cybercriminalité », et punit « toutes les infractions liées aux TIC », allant des attaques de « hackers » (pirates informatiques) à la « pédopornographie », en passant par l’apologie de la haine raciale ou l’acquisition frauduleuse d’ « informations personnelles, confidentielles (ou) protégées par le secret professionnel ». Les peines prévues vont de FCFA 200 000 à FCFA 10 millions (€ 305 à 15 200) d’amende et de 6 mois à 7 ans de prison. Cas exceptionnels : les « atteintes à la défense nationale », passibles de 5 à 20 ans de prison, travaux forcés ou perpétuité.

Une deuxième loi, relative aux « données personnelles », prévoit notamment la création d’une commission de protection des données à caractère personnel (CDP), une autorité administrative indépendante qui pourra prononcer des amendes de FCFA 1 à 100 millions (€ 1 520 à 152 000) « Nous sommes le 46e pays dans le monde à avoir une telle disposition et le 25e dans l’espace francophone », précise Mouhamadou Lô, conseiller juridique de l’ADIE.

Une troisième loi concerne les transactions électroniques, dont le volume actuel n’est pas connu avec précision. Leur importance « est relativement faible mais le potentiel de croissance du commerce électronique est indéniable », estime Alioune Dione, de la direction générale de la douane.

Pour tous les textes, le terrain a été préparé par une « loi d’orientation sur la société de l’information », identifiant notamment « les droits, rôles et responsabilités des divers acteurs » du cyberespace, souligne le professeur Abdoullah Cissé, expert en cyberdroit. Ce nouveau dispositif met fin à « un vide juridique » pour la protection du cybercitoyen au Sénégal, mais « il n’est qu’un premier jalon. On doit approfondir la réforme. (...) La technologie précède le droit et c’est un secteur où il est extrêmement difficile de légiférer », ajoute-t-il.

De récentes affaires de « cyberarnaques » dans le pays le confirment. En janvier, un Belge espérait trouver une jeune femme rencontrée en ligne en débarquant à Dakar, il a été enlevé à son arrivée et séquestré deux jours avant d’être libéré par la police. Un seul de ses cinq ravisseurs a pu être arrêté. L’ADIE a promis de mener jusqu’à la fin de l’année une campagne de vulgarisation de ces lois contre les « cybercriminels », en direction notamment des forces de l’ordre, des hébergeurs de sites web et des gérants de « cybercafés ».

(Source : Marché tropicaux, 20 mai 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2207/2339 Régulation des télécoms
  • 186/2339 Télécentres/Cybercentres
  • 1624/2339 Economie numérique
  • 858/2339 Politique nationale
  • 2339/2339 Fintech
  • 259/2339 Noms de domaine
  • 865/2339 Produits et services
  • 743/2339 Faits divers/Contentieux
  • 441/2339 Nouveau site web
  • 2301/2339 Infrastructures
  • 860/2339 TIC pour l’éducation
  • 92/2339 Recherche
  • 124/2339 Projet
  • 1583/2339 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 916/2339 Sonatel/Orange
  • 853/2339 Licences de télécommunications
  • 139/2339 Sudatel/Expresso
  • 537/2339 Régulation des médias
  • 631/2339 Applications
  • 561/2339 Mouvements sociaux
  • 797/2339 Données personnelles
  • 61/2339 Big Data/Données ouvertes
  • 312/2339 Mouvement consumériste
  • 189/2339 Médias
  • 345/2339 Appels internationaux entrants
  • 807/2339 Formation
  • 49/2339 Logiciel libre
  • 900/2339 Politiques africaines
  • 416/2339 Fiscalité
  • 89/2339 Art et culture
  • 299/2339 Genre
  • 897/2339 Point de vue
  • 515/2339 Commerce électronique
  • 737/2339 Manifestation
  • 169/2339 Presse en ligne
  • 63/2339 Piratage
  • 105/2339 Téléservices
  • 453/2339 Biométrie/Identité numérique
  • 155/2339 Environnement/Santé
  • 172/2339 Législation/Réglementation
  • 170/2339 Gouvernance
  • 878/2339 Portrait/Entretien
  • 72/2339 Radio
  • 365/2339 TIC pour la santé
  • 146/2339 Propriété intellectuelle
  • 30/2339 Langues/Localisation
  • 552/2339 Médias/Réseaux sociaux
  • 966/2339 Téléphonie
  • 97/2339 Désengagement de l’Etat
  • 498/2339 Internet
  • 58/2339 Collectivités locales
  • 199/2339 Dédouanement électronique
  • 547/2339 Usages et comportements
  • 570/2339 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 287/2339 Audiovisuel
  • 1461/2339 Transformation digitale
  • 199/2339 Affaire Global Voice
  • 77/2339 Géomatique/Géolocalisation
  • 221/2339 Service universel
  • 347/2339 Sentel/Tigo
  • 87/2339 Vie politique
  • 802/2339 Distinction/Nomination
  • 19/2339 Handicapés
  • 383/2339 Enseignement à distance
  • 359/2339 Contenus numériques
  • 311/2339 Gestion de l’ARTP
  • 93/2339 Radios communautaires
  • 853/2339 Qualité de service
  • 228/2339 Privatisation/Libéralisation
  • 67/2339 SMSI
  • 230/2339 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1349/2339 Innovation/Entreprenariat
  • 676/2339 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2339 Internet des objets
  • 87/2339 Free Sénégal
  • 182/2339 Intelligence artificielle
  • 99/2339 Editorial
  • 12/2339 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous