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Léocadie Ndacayibasa : « Nous sommes à l’œuvre pour faire du numérique un levier de bonne gouvernance et de croissance économique au Burundi »

vendredi 30 juin 2023

Portrait/Entretien

C’est dans son bureau situé en plein cœur de Bujumbura, la capitale économique du Burundi que Léocadie Ndacayibasa, ministre de la communication, des technologies de l’information et des médias du Burundi s’est confiée à Cio Mag après sa participation à la 12e édition des Assises de la transformation digitale tenue au Madagascar.

Au cours de cet entretien, elle a donné ses impressions sur les ATDA, l’évolution du secteur des TIC dans son pays, les efforts gouvernementaux en faveur de la construction de l’écosystème numérique du Burundi et ses perspectives d’avenir en tant que ministre. Ci-dessous la substance de cet échange.

Cio Mag : Quels états des lieux faites-vous du secteur des TIC au Burundi ?

Leocadie Ndayacibasa : Le secteur du numérique évolue lentement mais sûrement. Nous sommes à l’œuvre pour faire du numérique, un levier de bonne gouvernance et de croissance économique au Burundi. De manière globale, dans toutes les provinces, il y a une nette évolution de ce secteur à travers la digitalisation de l’administration, la montée de la pénétration de la téléphonie mobile (GSM et smartphones) et la réduction du coût d’accès à la connexion internet. Les TIC sont utilisées plus dans les grandes agglomérations du pays, parmi lesquelles, la mairie de Bujumbura où la population fait recourir aux nouvelles tendances des TIC, parmi lesquelles : le paiement mobile, la forte utilisation d’internet et l’accès à l’internet fixe. Mais beaucoup reste à faire en termes de réduction de la fracture numérique entre les zones urbaines et les zones enclavées.

Quelles sont vos impressions après votre participation aux dernières ATDA à Madagascar ?

Nous avons partagé nos expériences sur l’état des lieux du secteur numérique dans nos pays respectifs. D’emblée, le Burundi ne peut pas dire qu’il est retard en matière de TIC par rapport à d’autres pays africains. Après nos échanges avec d’autres ministres en charge de l’économie numérique, nous avons remarqué que quasiment tous les pays d’Afrique subsaharienne ont les mêmes défis en matière du numérique. Ces défis sont liés, par exemple, à la fracture numérique, la souveraineté numérique, l’identité numérique et la digitalisation de l’administration.

J’ai, tout de même noté que Madagascar a déjà franchi quelques pas par rapport à nous en matière d’identité numérique. Chez eux, ils s’appuient davantage sur le numérique. Ils ont déjà l’identité numérique qui permet aux Malgaches d’avoir une carte biométrique. Nous allons nous inspirer de ce modèle pour la digitalisation de nos services et l’identification de nos populations.

Souhaiteriez-vous que les ATDA soient organisées un jour au Burundi ?

Nous souhaitons aussi accueillir une édition des ATDA dans notre pays. Cependant, cela demande beaucoup de moyens et de mobilisation de partenaires. Nous espérons que cela sera possible dans le futur grâce aux efforts que nous fournirons pour y arriver.

Nous multiplions des partenariats publics-privés pour bâtir un écosystème solide et résilient au Burundi

En 2022, le taux de pénétration de la téléphonie mobile était évalué à 62,4 %, selon l’ARCT. Qu’est-ce-qui explique cette amélioration en termes d’accès au mobile au Burundi ?

C’est la volonté du peuple et celle des autorités qui expliquent cette amélioration. Au niveau étatique, nous multiplions des partenariats publics-privés pour bâtir un écosystème solide et résilient au Burundi. Nous encourageons aussi les écoles à intégrer les TIC dans les enseignements afin d’amener les jeunes à s’intéresser à ce secteur plein d’opportunités.

Au niveau du secteur privé, les acteurs ne cessent de fournir d’énormes efforts en matière de formation de la jeunesse dans certains domaines plus poussés en TIC. Nous pouvons citer le cas, des formations certifiantes organisées par KitHub sur la Data science, l’entrepreneuriat numérique, le développement web et mobile, l’internet des objets, etc. Nous saluons aussi à juste titre, les efforts des sociétés télécoms qui nous accompagnent dans cette lutte noble.

Quelles sont vos grandes réalisations depuis votre nomination ?

Nous avons plusieurs réalisations à notre actif. Nous avons élaboré plusieurs documents orientant la politique du numérique au Burundi.

Grâce à nos efforts et à ceux de nos partenaires, aujourd’hui le Burundi est membre de l’Union africaine des télécommunications (UAT). Le pays exécute un projet financé par la Banque mondiale pour appuyer la fondation de l’économie numérique.

Ce projet nous aidera à améliorer la connectivité dans les milieux ruraux et à former la jeunesse sur les notions du numérique, entre autres. Par ailleurs, nous participons aux événements d’envergure continentale en matière des TIC pour porter haut l’étendard du pays et contribuer à son désenclavement.

Quelles sont vos perspectives d’avenir en tant que ministre des TIC ?

Nos perspectives d’avenir sont axées essentiellement sur la formation et la réduction de la fracture du numérique. Déjà, il faudra réaliser la digitalisation effective des services publics au pays et pouvoir accroitre l’économie numérique dans le prochain quinquennat. Nous nous engageons à réduire sensiblement la fracture numérique en matière de genre, avec un accent porté sur l’accès des femmes à la connexion internet et aux formations aux métiers du numérique et aux sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM).

Pour finir, quels messages pouvez-vous lancer aux jeunes burundais et à la diaspora burundaise ?

J’encourage les filles et les femmes à se familiariser avec les TIC et fréquenter les écoles des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques. Le Burundi a besoin de formation en matière des technologies de l’information et de la communication. Je lance donc un appel solennel à la diaspora burundaise pour venir investir dans ce secteur au pays. Le chemin est balisé et l’Etat, à travers, son excellence le Président de la République du Burundi, Evariste Ndahishimiye, reste ouvert pour accueillir toutes les initiatives en faveur de la construction de l’écosystème numérique.

Enock Bulonza

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