Le Zimbabwe sollicite la SFI pour encadrer la privatisation de TelOne et NetOne
jeudi 30 juillet 2020
Le Zimbabwe a demandé à la Société financière internationale (SFI) de jouer le rôle de conseiller en transaction dans la privatisation des sociétés télécoms TelOne et NetOne. L’Etat a opté pour cette approche au regard de la cherté des frais de conseil facturés par PricewaterhouseCoopers (PwC).
Le gouvernement du Zimbabwe a demandé à la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale, d’agir en tant que conseiller en transaction pour la privatisation de l’opérateur historique des télécommunications TelOne et de sa branche mobile NetOne.
D’après le ministre zimbabwéen des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube (photo), « une demande formelle a été faite au bureau local de la Banque mondiale par le secrétaire des sociétés publiques et parapubliques du Zimbabwe en charge de la réforme, de la gouvernance d’entreprise et de l’acquisition ». Le gouvernement s’est tourné vers la SFI parce que l’obtention de son expertise ne requiert pas de paiement initial. La branche de l’institution financière internationale, spécialisée dans le financement du secteur privé, n’a pas encore donné sa réponse.
Avant d’opter pour la SFI, c’est à PricewaterhouseCoopers que le gouvernement du Zimbabwe avait déjà attribué la charge de conseiller en transactions. Mthuli Ncube a révélé que le gouvernement a finalement choisi d’abandonner l’expertise de PwC « suite aux frais insoutenables liés à la transaction [...] NetOne et TelOne ont indiqué qu’ils ne pouvaient pas se permettre des frais de transaction de 5 millions de dollars américains pour des services de conseil ».
Dans le cadre du processus de privatisation des sociétés TelOne et NetOne, le gouvernement du Zimbabwe a décidé de les fusionner, puis de vendre une participation de 60% de l’entité fusionnée. L’Etat conservera les 40% restants.
(Source : Agence Ecofin, 30 juillet 2020)