OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Septembre > Le trafic internet contourne les Etats-Unis

Le trafic internet contourne les Etats-Unis

vendredi 5 septembre 2008

Internet

Inventé par des chercheurs états-uniens dans les années 70, Internet s’est répandu tout autour du globe. Durant les trois premières décennies du réseau, la plupart du trafic circulait à travers les Etats-Unis et les données échangées entre deux endroits à l’intérieur d’un même pays passaient souvent par les Etats-Unis.

Mais ce rôle de pivot est désormais révolu et les ingénieurs ayant participé à l’élaboration d’Internet affirment qu’il était impossible aux Etats-Unis de maintenir cette hégémonie sur le long terme à cause de la nature même d’Internet qui ne comporte aucun point central. Les données circulent aujourd’hui de plus en plus en dehors des Etats-Unis, ce qui a des conséquences pour les services de Renseignements du pentagone.

Conscients de l’avantage que leur procure le trafic d’information sur leurs infrastructures, les responsables de la CIA et de la NSA tentent de préserver leur rôle central au mieux et travaillent en partenariat avec les compagnies de télécommunications états-uniennes pour intercepter les communications étrangères. Ces pratiques ont cependant peut-être accéléré les déviations des trafics canadiens et européens et depuis l’adoption du Patriot Act, beaucoup d’entreprises basées en dehors des Etats-Unis sont réticentes à stocker leurs informations, notamment financières, aux Etats-Unis de peur d’être surveillées par les agences de Renseignement états-uniennes par des procédés peu légaux. Toutes les nations considèrent désormais les réseaux de données essentiels au développement économique. La dépendance à l’infrastructure d’un autre pays engendre une grande vulnérabilité.

A cause de la forte concurrence entre fournisseurs d’accès locaux qui ne s’échangeaient pas de données entre eux et qui préféraient passer par des fournisseurs d’accès internationaux, des communications entre deux villes d’un même pays passaient par un autre. L’Egypte a ainsi été pratiquement paralysée en janvier dernier suite à la rupture d’un câble dans la Méditerranée car les fournisseurs d’accès égyptiens ne partageaient leurs données qu’avec des opérateurs européens. Le mois dernier la Géorgie, dont le réseau dépend des infrastructures russes et turques s’est également retrouvée immobilisée en partie suite à des attaques de hackers russes. Les pays émergents ne sont pas les seuls sujets vulnérables et le Japon s’attèle ainsi a construire des routes alternatives à travers la Chine et l’Inde pour éviter les Etats-Unis. Alors que les Etats-Unis voyaient circuler 70% du trafic mondial il y a 10 ans, ce pourcentage s’est réduit à 25% aujourd’hui.

Les réseaux internationaux qui transportent des données depuis et vers les Etats-Unis s’agrandissent à un rythme soutenu mais les infrastructures dans d’autres régions du monde se répandent encore plus rapidement. Ces mouvements de données en dehors des Etats-Unis compliquent la tâche des agences de Renseignement mais ne rendent la surveillance d’Internet impossible. « Nous sommes dans une situation où les choses sont un peu plus compliquées. Les Etats-Unis n’ont vraiment pas investit assez pour récolter des renseignements sur Internet et on laisse ainsi libre cours aux terroristes » affirme John Arquilla, professeur à l’Ecole Navale de Monterrey.

D’autres observateurs remarquent que cette éclipse des Etats-Unis comme point central du cyber-espace est un des indicateurs montrant que les rapports de force économiques et politiques mondiaux s’équilibrent peu à peu. Les Etats-Unis sont toujours un acteur majeur mais ne contrôlent plus le monde. La Chine vient d’ailleurs de dépasser les Etats-Unis en termes d’internautes en juin dernier. L’Asie accueille désormais 578,5 millions, soit 39,5%, des internautes alors que seule 15,3% de la population asiatique est connectée à Internet d’après Internet World Stats. De l’autre côté du Pacifique, il y avait 237 millions d’internautes en Amérique du Nord mais le taux de pénétration se rapproche d’un seuil maximal avec 71% de la population couverte.

Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT

(Source : Bulletins-electroniques, 5 septembre 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4352/5115 Régulation des télécoms
  • 352/5115 Télécentres/Cybercentres
  • 3256/5115 Economie numérique
  • 1898/5115 Politique nationale
  • 5115/5115 Fintech
  • 520/5115 Noms de domaine
  • 1695/5115 Produits et services
  • 1550/5115 Faits divers/Contentieux
  • 734/5115 Nouveau site web
  • 4635/5115 Infrastructures
  • 1703/5115 TIC pour l’éducation
  • 223/5115 Recherche
  • 248/5115 Projet
  • 3495/5115 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1835/5115 Sonatel/Orange
  • 1608/5115 Licences de télécommunications
  • 280/5115 Sudatel/Expresso
  • 932/5115 Régulation des médias
  • 1270/5115 Applications
  • 1027/5115 Mouvements sociaux
  • 1565/5115 Données personnelles
  • 129/5115 Big Data/Données ouvertes
  • 600/5115 Mouvement consumériste
  • 370/5115 Médias
  • 654/5115 Appels internationaux entrants
  • 1624/5115 Formation
  • 93/5115 Logiciel libre
  • 1987/5115 Politiques africaines
  • 964/5115 Fiscalité
  • 168/5115 Art et culture
  • 575/5115 Genre
  • 1610/5115 Point de vue
  • 1022/5115 Commerce électronique
  • 1455/5115 Manifestation
  • 320/5115 Presse en ligne
  • 125/5115 Piratage
  • 207/5115 Téléservices
  • 920/5115 Biométrie/Identité numérique
  • 309/5115 Environnement/Santé
  • 328/5115 Législation/Réglementation
  • 339/5115 Gouvernance
  • 1771/5115 Portrait/Entretien
  • 147/5115 Radio
  • 758/5115 TIC pour la santé
  • 270/5115 Propriété intellectuelle
  • 59/5115 Langues/Localisation
  • 1033/5115 Médias/Réseaux sociaux
  • 1931/5115 Téléphonie
  • 190/5115 Désengagement de l’Etat
  • 1063/5115 Internet
  • 117/5115 Collectivités locales
  • 391/5115 Dédouanement électronique
  • 1115/5115 Usages et comportements
  • 1035/5115 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 568/5115 Audiovisuel
  • 3120/5115 Transformation digitale
  • 386/5115 Affaire Global Voice
  • 154/5115 Géomatique/Géolocalisation
  • 314/5115 Service universel
  • 665/5115 Sentel/Tigo
  • 175/5115 Vie politique
  • 1533/5115 Distinction/Nomination
  • 36/5115 Handicapés
  • 688/5115 Enseignement à distance
  • 800/5115 Contenus numériques
  • 594/5115 Gestion de l’ARTP
  • 189/5115 Radios communautaires
  • 1717/5115 Qualité de service
  • 435/5115 Privatisation/Libéralisation
  • 134/5115 SMSI
  • 490/5115 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2722/5115 Innovation/Entreprenariat
  • 1326/5115 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5115 Internet des objets
  • 172/5115 Free Sénégal
  • 619/5115 Intelligence artificielle
  • 200/5115 Editorial
  • 26/5115 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous