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Le supercalculateur ‘’Taouey’’, un outil au service de la recherche et la souveraineté numérique

mardi 27 mai 2025

Recherche

La mise en service du supercalculateur Taouey témoigne de l’ambition du Sénégal de ne pas être en reste en matière de technologies de pointe. Le pays mise sur cette infrastructure pour tirer pleinement profit de l’économie numérique tout en préservant la sécurité de son cyberespace.

Le supercalculateur a été acquis par l’Etat du Sénégal en décembre 2019, dans le cadre d’un partenariat avec le groupe français Atos. Ce superordinateur qui porte le nom de Taouey, un cours d’eau du nord-ouest du Sénégal reliant le lac de Guiers au fleuve Sénégal, a été officiellement mis en service en mars 2024. Sa vocation est de booster la recherche scientifique dans tous les domaines par sa capacité à traiter des volumes importants de données et à effectuer en même temps d’innombrables opérations, des calculs de haute performance.

Le supercalculateur Taouey n’a pas attendu longtemps pour prendre ses marques depuis sa mise en service. Il croule même sous le poids de la demande. Ce qui prouve à suffisance l’importance du rôle qu’il est appelé à jouer dans un contexte où l’intelligence artificielle (IA) continue de gagner en importance, y compris dans la vie des citoyens au quotidien.

‘’Nous avons plus d’une centaine d’utilisateurs depuis son démarrage, et avec l’avènement de l’IA, la demande devient de plus en plus forte’’, renseigne Ousmane Thiaré, directeur général de la Cyber-infrastructure nationale pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (CINERI), structure en charge de la gestion et de l’administration du supercalculateur.

Avec une puissance de calcul de 537,6 téraflops, soit 537 600 milliards d’unités de calcul à la seconde, il est présenté comme le troisième plus puissant d’Afrique, derrière celui de l’Afrique du Sud (1,02 pétaflops) et du Maroc (3,15 pétaflops). Sa mise en service à la Cité du savoir de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar, offre aux scientifiques du pays et de la sous-région la possibilité de réaliser des simulations complexes et de gérer d’importants volumes de données dans des domaines variés, allant de la modélisation climatique aux simulations militaires et nucléaires.

Les services proposés par ce supercalculateur se traduisent aussi par des applications dans l’agriculture, l’énergie, l’aéronautique, l’astrophysique, la recherche biomédicale, la cryptographie et l’industrie pharmaceutique. Les usagers des secteurs publics ou privés ont ainsi l’opportunité de recourir aux prestations de calcul haute performance (HPC) offertes par ce supercalculateur, selon le directeur général de la CINERI.

La mise en service du supercalculateur Taouey au Sénégal apporte une alternative locale aux services de calcul intensif jusque-là dominés par des plateformes internationales comme AWS (Amazon) ou Azure (Microsoft). En se positionnant comme un acteur clé dans cette dynamique, le supercalculateur Taouey pourrait non seulement répondre aux attentes locales et régionales, mais aussi contribuer à renforcer la souveraineté numérique du Sénégal.

Vers l’acquisition d’un data center pour l’enseignement supérieur

À l’heure actuelle, la plupart des intelligences artificielles, comme ChatGPT ou Stable Diffusion, peuvent fonctionner sur un ordinateur personnel haut de gamme, doté d’une bonne carte graphique. ‘’Toutefois, leur entraînement préalable nécessite beaucoup plus de puissance pour traiter une quantité de données colossale. Un supercalculateur comme Taouey sera donc de plus en plus indispensable au fur et à mesure que les modèles d’IA se complexifient’’, fait observer Ousmane Thiaré, également professeur titulaire en informatique à l’université Gaston Berger de Saint-Louis dont il a été le recteur de 2018 à 2023.

L’utilisation du supercalculateur pour des projets scientifiques publics et privés est une question relevant des compétences de la CINERI. Cette dernière a également pour rôle d’apporter des réponses aux problématiques liées au déploiement du réseau informatique pour relier entre elles les entités administratives et de recherche, de stockage des données.

Dans cette optique, la CINERI ambitionne d’avoir son propre datacenter comme celui de Diamniadio, acquis par Sénégal numérique S.A (SENUM SA.), ex-agence de l’informatique de l’État. Cette unité de stockage en projet ‘’est très importante pour la CINERI, car nous gérons ici le système intégré de gouvernance de l’enseignement supérieur et de la recherche (SIGESR) dont l’un des modules les plus importants est la plateforme CAMPUSEN, l’outil d’orientation des bacheliers au Sénégal.

‘’Nous gérons beaucoup de données, et donc il nous faut une unité de stockage pour les garder même s’il faut éviter d’avoir des datacenters partout au Sénégal’’, a expliqué Ousmane Thiaré.

Il faudra selon lui ‘’mutualiser tant que c’est possible pour réduire les dépenses de l’État’’, à partir du constat selon lequel ‘’tous les acteurs ont été unanimes qu’il faudrait que la CINERI bénéficie d’un datacenter à la hauteur de ses ambitions pour prendre en charge tous les besoins du sous-secteur’’. Le ministère de tutelle y travaille, assure Thiaré qui espère que cette infrastructure verra le jour au cours de l’année 2025.

(Source : APS, 27 mai 2025)

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