OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Décembre > Le sommet de Dubaï met au jour deux visions différentes d’Internet

Le sommet de Dubaï met au jour deux visions différentes d’Internet

vendredi 14 décembre 2012

Régulation des télécoms

Les 193 représentants des pays membres de l’Union internationale des télécommunications n’ont pas réussi à trouver un accord à Dubaï. 55 pays ont refusé de signer le traité final au nom, disent-il, de la liberté sur Internet.

Ils sont venus, ils ont vu, ils ont beaucoup débattu et, au final, le sommet a accouché d’une souris. La conférence WCIT (World Conference on International Telecommunications) de Dubaï, réunissant les 193 pays membres de l’Union internationale des télécommunications (UIT, un organe des Nations unies), a bien adopté un traité pour rafraîchir ses règles qui dataient de 1988. Mais une part non négligeable des États présents, à commencer par les États-Unis, ont refusé de signer le texte.

Au total 55 pays, y compris la France et le Royaume-Uni, n’ont pas voulu de ces nouvelles règles. Les autres, dont la plupart du Moyen-Orient, la Russie ou encore la Chine, ont accepté le texte, auquel ils ont cherché plusieurs fois durant les deux semaines de négociations d’ajouter le droit des États de réguler davantage Internet.

C’est l’épineuse question de l’intervention étatique dans le fonctionnement du Web qui a provoqué la rupture finale. Les États-Unis se sont ainsi retirés des négociations dès jeudi, affirmant qu’il y avait “un consensus global dans la population que le flot d’informations devait se déverser sans entrave sur Internet”. Un appel aux grands principes d’un Internet libre également invoqué du côté de Paris, qui souligne que “certaines dispositions du nouveau traité [étaient] susceptibles d’être interprétées comme une remise en cause des principes fondant notre position” sur Internet, selon le cabinet de la ministre déléguée à l’Économie numérique, Fleur Pellerin.

Interventionnistes contre nonistes

Pour tous ces résistants au texte de Dubaï, l’UIT aurait dû se cantonner à “rafraîchir ses règles sans déborder de son champs de compétence”, a précisé, jeudi, la délégation américaine. Pour elle, cette instance de l’ONU n’a d’autorité que sur les questions techniques et d’infrastructure des réseaux de télécommunications. Pas touche en revanche au contenu. Un contenu en large part fourni par les géants du Web, tels Google ou Microsoft, qui se sont réjouis, vendredi, de l’échec de ce sommet.

Depuis le départ de cette conférence internationale, le 3 décembre, le camp des interventionnistes - aussi bien la Russie et la Chine que les Émirats arabes unis - a tenté de “prendre la conférence en otage”, a regretté Terry Kramer, l’un des responsables de la délégation américaine. Plusieurs amendements poussés par ces pays faisaient ainsi référence à la nécessité pour les États de contrôler davantage Internet afin, officiellement, de “lutter contre le spam” ou pour “mieux se prémunir contre la cybercriminalité”.

Si la plupart de ces amendements, censés rester secrets mais rendus publics par le site WCITLeaks, n’ont pas abouti, un dernier effort en ce sens a fini par pousser les Américains et leurs alliés à bout. Une clause, présentée par les Russes et adoptée, jeudi, à main levée, permet aux États d’avoir accès aux réseaux de télécommunications internationales (et donc potentiellement de les bloquer).

Reste qu’au bout du compte, c’est donc une régulation des télécommunications à deux visages qui émerge de cette conférence. Les nonistes continueront à se soumettre aux règles de l’UIT qui remontent à 1988 et ne mentionnent même pas Internet, tandis que les autres pourront se référer à ces nouvelles règles pour faire évoluer leur législation. Une situation alambiquée qui perdurera au moins jusqu’en 2014, lors du prochain sommet consacré aux règles de l’UIT qui se déroulera en Corée du Sud.

Sébastian Seibt

(Source : France 24, 14 décembre 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4587/4976 Régulation des télécoms
  • 372/4976 Télécentres/Cybercentres
  • 3393/4976 Economie numérique
  • 1812/4976 Politique nationale
  • 4976/4976 Fintech
  • 545/4976 Noms de domaine
  • 1799/4976 Produits et services
  • 1500/4976 Faits divers/Contentieux
  • 806/4976 Nouveau site web
  • 4927/4976 Infrastructures
  • 1791/4976 TIC pour l’éducation
  • 192/4976 Recherche
  • 257/4976 Projet
  • 3147/4976 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1884/4976 Sonatel/Orange
  • 1701/4976 Licences de télécommunications
  • 284/4976 Sudatel/Expresso
  • 1024/4976 Régulation des médias
  • 1335/4976 Applications
  • 1106/4976 Mouvements sociaux
  • 1680/4976 Données personnelles
  • 126/4976 Big Data/Données ouvertes
  • 643/4976 Mouvement consumériste
  • 386/4976 Médias
  • 686/4976 Appels internationaux entrants
  • 1591/4976 Formation
  • 105/4976 Logiciel libre
  • 1857/4976 Politiques africaines
  • 901/4976 Fiscalité
  • 180/4976 Art et culture
  • 642/4976 Genre
  • 1509/4976 Point de vue
  • 1053/4976 Commerce électronique
  • 1619/4976 Manifestation
  • 327/4976 Presse en ligne
  • 133/4976 Piratage
  • 218/4976 Téléservices
  • 916/4976 Biométrie/Identité numérique
  • 328/4976 Environnement/Santé
  • 349/4976 Législation/Réglementation
  • 361/4976 Gouvernance
  • 1941/4976 Portrait/Entretien
  • 153/4976 Radio
  • 738/4976 TIC pour la santé
  • 283/4976 Propriété intellectuelle
  • 61/4976 Langues/Localisation
  • 1108/4976 Médias/Réseaux sociaux
  • 2029/4976 Téléphonie
  • 208/4976 Désengagement de l’Etat
  • 1093/4976 Internet
  • 123/4976 Collectivités locales
  • 418/4976 Dédouanement électronique
  • 1107/4976 Usages et comportements
  • 1141/4976 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 605/4976 Audiovisuel
  • 2960/4976 Transformation digitale
  • 404/4976 Affaire Global Voice
  • 168/4976 Géomatique/Géolocalisation
  • 318/4976 Service universel
  • 724/4976 Sentel/Tigo
  • 187/4976 Vie politique
  • 1610/4976 Distinction/Nomination
  • 35/4976 Handicapés
  • 759/4976 Enseignement à distance
  • 702/4976 Contenus numériques
  • 640/4976 Gestion de l’ARTP
  • 189/4976 Radios communautaires
  • 1776/4976 Qualité de service
  • 464/4976 Privatisation/Libéralisation
  • 145/4976 SMSI
  • 489/4976 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2813/4976 Innovation/Entreprenariat
  • 1438/4976 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/4976 Internet des objets
  • 177/4976 Free Sénégal
  • 335/4976 Intelligence artificielle
  • 207/4976 Editorial
  • 18/4976 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous