OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Mars 2021 > Le Sénégal doit éviter une normalisation de la perturbation ou de la coupure (…)

Le Sénégal doit éviter une normalisation de la perturbation ou de la coupure d’internet

samedi 6 mars 2021

Point de vue

L’utilisation d’internet et de médias sociaux est devenue la pierre angulaire de la liberté d’expression au pays de la Téranga.

Les réseaux sociaux constituent une plate-forme importante pour la discussion et le partage des opinions. Beaucoup d’entre nous ne peuvent pas participer à des événements radicaux et des mouvements physiques. Cependant, accessible à tous (ou presque) derrière les écrans, internet devient la voix de la dissidence et la solidarité avec ceux qui luttent pour leurs droits fondamentaux.

La perturbation d’internet ou sa coupure au Sénégal signifie que le reste du monde n’aura aucune idée de ce qui se passe. Les journalistes et les médias qui ont fait des reportages ou des lives sur le terrain, ont eux aussi tous constaté cette anomalie. L’épisode de protestation n’est qu’un complément à la longue histoire de la répression Internet pour supprimer le mouvement de protestation.

Nous rappelons que la coupure d’internet est illégale et peut alors être considérée comme une violation du droit humain.

Il est en effet déplorable que le Sénégal, figure emblématique de la lutte pour la mise en place des infrastructures d’internet emboîte le pas des régimes oppressifs qui coupe l’accès au web durant des manifestations.

Internet sert aux entreprises à continuer à fonctionner durant l’insécurité des périodes de crises. Les coupures d’internet ont des coûts politiques, économiques et humanitaires.

Les petites PME adoptent systématiquement le télétravail pour continuer à fournir leurs services et ainsi contribuer au maintien de l’économie.

Cela inclut des étudiants qui dépendent fortement sur Internet pour leurs cours en ligne.

Couper ou perturber l’accès contribue à isoler sa population et à réduire sa liberté d’expression.

Dans toutes les régions du monde, la perturbation d’internet est devenue une tactique de plus en plus populaire entre les régimes répressifs et autoritaires et certaines démocraties. On peut affirmer dès lors que les gouvernements l’utilisent pour étouffer la dissidence, taire les voix de l’opposition ou cacher les violations des droits humains, qui soulève des inquiétudes quant à la restriction de la liberté d’expression.

Les régimes politiques ont généralement réduit l’accès en ligne en réponse aux manifestations, en particulier des élections, car elles tentent de maintenir leur pouvoir sur le chemin en limitant le flux d’informations.

C’est l’équivalent numérique du contrôle des chaînes de télévisions locales et de la station de radio, comme en ont souffert la SEN TV et WALF TV.

Souvent ces actions tentent de se justifier par la “limitation des informations préjudiciables”, ces dernières étant parfois utilisées par des régimes autoritaires pour justifier des mesures de répression.

ISOC se bat contre la création et la diffusion des Fake news. Celles-ci créent un environnement dangereux et conduisent souvent à des actes irresponsables et non justifiés.

Par ailleurs, nous en profitons pour alerter sur la pire menace qui nous guettent ,le DEEP FAKE.

Le Sénégal doit éviter une normalisation de la perturbation ou de la coupure d’internet durant les périodes de troubles politiques et les élections.
L’arrêt d’internet ou sa perturbation est devenu une nouvelle norme et il est inconcevable que la plus grande démocratie d’Afrique de l’ouest n’exerce aucun contrôle judiciaire sur ces mesures . Le gouvernement nous doit une explication claire

Il est grand temps pour nous de constitutionnaliser et de protéger l’ACCÈS À INTERNET POUR TOUS.

Issa Touré.
Membre de ISOC Sénégal
Chercheur en Science Politique

(Source : Social Net Link, 6 mars 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4498/4828 Régulation des télécoms
  • 353/4828 Télécentres/Cybercentres
  • 3315/4828 Economie numérique
  • 1734/4828 Politique nationale
  • 4828/4828 Fintech
  • 517/4828 Noms de domaine
  • 1731/4828 Produits et services
  • 1471/4828 Faits divers/Contentieux
  • 749/4828 Nouveau site web
  • 4828/4828 Infrastructures
  • 1666/4828 TIC pour l’éducation
  • 188/4828 Recherche
  • 251/4828 Projet
  • 3189/4828 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1784/4828 Sonatel/Orange
  • 1642/4828 Licences de télécommunications
  • 275/4828 Sudatel/Expresso
  • 953/4828 Régulation des médias
  • 1306/4828 Applications
  • 1029/4828 Mouvements sociaux
  • 1577/4828 Données personnelles
  • 126/4828 Big Data/Données ouvertes
  • 597/4828 Mouvement consumériste
  • 364/4828 Médias
  • 658/4828 Appels internationaux entrants
  • 1580/4828 Formation
  • 93/4828 Logiciel libre
  • 1920/4828 Politiques africaines
  • 977/4828 Fiscalité
  • 168/4828 Art et culture
  • 595/4828 Genre
  • 1669/4828 Point de vue
  • 1005/4828 Commerce électronique
  • 1558/4828 Manifestation
  • 318/4828 Presse en ligne
  • 128/4828 Piratage
  • 212/4828 Téléservices
  • 916/4828 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4828 Environnement/Santé
  • 328/4828 Législation/Réglementation
  • 338/4828 Gouvernance
  • 1828/4828 Portrait/Entretien
  • 146/4828 Radio
  • 717/4828 TIC pour la santé
  • 301/4828 Propriété intellectuelle
  • 59/4828 Langues/Localisation
  • 1153/4828 Médias/Réseaux sociaux
  • 1968/4828 Téléphonie
  • 198/4828 Désengagement de l’Etat
  • 1053/4828 Internet
  • 116/4828 Collectivités locales
  • 403/4828 Dédouanement électronique
  • 1116/4828 Usages et comportements
  • 1058/4828 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 561/4828 Audiovisuel
  • 3063/4828 Transformation digitale
  • 392/4828 Affaire Global Voice
  • 153/4828 Géomatique/Géolocalisation
  • 386/4828 Service universel
  • 670/4828 Sentel/Tigo
  • 179/4828 Vie politique
  • 1535/4828 Distinction/Nomination
  • 34/4828 Handicapés
  • 699/4828 Enseignement à distance
  • 692/4828 Contenus numériques
  • 591/4828 Gestion de l’ARTP
  • 184/4828 Radios communautaires
  • 1749/4828 Qualité de service
  • 430/4828 Privatisation/Libéralisation
  • 134/4828 SMSI
  • 511/4828 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2742/4828 Innovation/Entreprenariat
  • 1350/4828 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4828 Internet des objets
  • 175/4828 Free Sénégal
  • 666/4828 Intelligence artificielle
  • 201/4828 Editorial
  • 22/4828 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous