OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Décembre > Le Sénégal à l’heure du passeport numérisé

Le Sénégal à l’heure du passeport numérisé

vendredi 28 décembre 2007

Biométrie/Identité numérique

Après les cartes d’identités et les cartes d’électeurs, le Sénégal a décidé d’entamer une troisième révolution numérique. Avec le lancement hier jeudi du nouveau passeport numérisé par le Président de la République Me Abdoulaye Wade, l’Etat répond à un désir affiché par les secteurs de l’aviation civile internationale dans le but de sécuriser les espaces aéroportuaires.

Un nouveau passeport de couleur de couleur mauve, c’est le cadeau de nouvel an, offert depuis hier aux nombreux ressortissants dont la vie tourne autour des aéroports du monde. En prenant le relais du passeport vert lancé seulement en 2002 par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, ce nouveau passeport est une réponse à la demande de l’Organisation internationale pour l’aviation civile (Oaci), aux Etats membres de cet ensemble. Pour des raisons de sécurité, le nouvel instrument permet au Sénégal d’être en règle par rapport aux normes internationales de sécurité sur les documents de voyage.

Cette troisième révolution numérique est une véritable anticipation sur la volonté de l’Oaci d’instituer les passeports numérisés d’ici à 2010 et des Etats Etats-Unis d’Amérique de l’imposer à leurs partenaires européens et occidentaux avant d’enter dans leur territoire à partir de 2009. Ce qui fait du Sénégal, selon ces autorités, un pionnier dans ce domaine au niveau de l’Afrique francophone. En plus de ces remarques, ce nouveau titre de voyage permet de résoudre définitivement le lancinant problème de pénurie de passeports et de réduire considérablement les délais d’attente pour obtenir son titre de voyage.

C’est dans ce sens que huit centres de production et de délivrance seront équipés à l’intérieur du pays et huit autres à l’étranger pour faciliter l’obtention de ce document au Sénégalais de l’extérieur. Le Chef de l’Etat a qualifié ce système de « véritable révolution ». A l’en croire, « la complexité du système de production de ces documents de voyage leur confère un niveau de sécurité absolue ». C’est pourquoi il a préconisé son élargissement aux permis de conduire, aux cartes professionnelles. D’ailleurs Me Abdoulaye Wade prône « l’informatisation du système de paiement des bourses des étudiants à travers des guichets pour éviter les retards de paiement ». Mieux encore, partant de la thèse que toutes les avancées notées dans d’autres pays doivent être appliqué au Sénégal, le Président de la république a souhaité aussi le transfert du système malaisien de suivi des projets dans notre pays.

Un système à bas coût

Grâce à ce système, il est possible, à partir de la Primature de contrôler tous les projets de l’Etat, l’état d’avancement de leur exécution, les manquements, les retards notés, etc. Selon Me Ousmane Ngom, « L’Etat ne déboursera aucun franc pour financer les équipements nécessaires pour la fabrication de ce nouveau passeport. C’est un système de partenariat inspiré du B. O. T. qui a été retenu » a-t-il, rassuré. Ainsi, grâce à ce partenariat avec la société malaisienne Iris Technologies, l’Etat du Sénégal gagnera dans ce nouveau système « environ 4 milliards de francs sur une estimation de 2,5 millions cartes à produire annuellement ».

Et non seulement, chaque passeport devrait coûter au demandeur 20.000 francs, nonobstant les nouvelles garanties de sécurité ; mais sur chaque document fabriqué, 12.000 francs reviennent à la société prestataire et les 8000 restants au trésor public.

Ibrahima Diallo

(Source : Sud Quotidien, 28 décembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6591/7175 Régulation des télécoms
  • 521/7175 Télécentres/Cybercentres
  • 4822/7175 Economie numérique
  • 2604/7175 Politique nationale
  • 7175/7175 Fintech
  • 776/7175 Noms de domaine
  • 2586/7175 Produits et services
  • 2166/7175 Faits divers/Contentieux
  • 1132/7175 Nouveau site web
  • 7048/7175 Infrastructures
  • 2505/7175 TIC pour l’éducation
  • 281/7175 Recherche
  • 363/7175 Projet
  • 4554/7175 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2632/7175 Sonatel/Orange
  • 2379/7175 Licences de télécommunications
  • 415/7175 Sudatel/Expresso
  • 1411/7175 Régulation des médias
  • 1901/7175 Applications
  • 1525/7175 Mouvements sociaux
  • 2387/7175 Données personnelles
  • 257/7175 Big Data/Données ouvertes
  • 886/7175 Mouvement consumériste
  • 537/7175 Médias
  • 963/7175 Appels internationaux entrants
  • 2490/7175 Formation
  • 191/7175 Logiciel libre
  • 3088/7175 Politiques africaines
  • 1458/7175 Fiscalité
  • 249/7175 Art et culture
  • 861/7175 Genre
  • 2373/7175 Point de vue
  • 1533/7175 Commerce électronique
  • 2331/7175 Manifestation
  • 471/7175 Presse en ligne
  • 186/7175 Piratage
  • 307/7175 Téléservices
  • 1316/7175 Biométrie/Identité numérique
  • 456/7175 Environnement/Santé
  • 483/7175 Législation/Réglementation
  • 502/7175 Gouvernance
  • 2864/7175 Portrait/Entretien
  • 216/7175 Radio
  • 1110/7175 TIC pour la santé
  • 419/7175 Propriété intellectuelle
  • 87/7175 Langues/Localisation
  • 1740/7175 Médias/Réseaux sociaux
  • 2979/7175 Téléphonie
  • 285/7175 Désengagement de l’Etat
  • 1581/7175 Internet
  • 171/7175 Collectivités locales
  • 701/7175 Dédouanement électronique
  • 1712/7175 Usages et comportements
  • 1539/7175 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 828/7175 Audiovisuel
  • 4632/7175 Transformation digitale
  • 573/7175 Affaire Global Voice
  • 228/7175 Géomatique/Géolocalisation
  • 574/7175 Service universel
  • 990/7175 Sentel/Tigo
  • 263/7175 Vie politique
  • 2471/7175 Distinction/Nomination
  • 51/7175 Handicapés
  • 1026/7175 Enseignement à distance
  • 1006/7175 Contenus numériques
  • 876/7175 Gestion de l’ARTP
  • 268/7175 Radios communautaires
  • 2584/7175 Qualité de service
  • 636/7175 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7175 SMSI
  • 706/7175 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4180/7175 Innovation/Entreprenariat
  • 1977/7175 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7175 Internet des objets
  • 255/7175 Free Sénégal
  • 1028/7175 Intelligence artificielle
  • 297/7175 Editorial
  • 33/7175 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous