Le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud s’unissent pour diriger le programme de connectivité numérique du Commonwealth
mardi 5 mars 2019
Le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud ont dévoilé leur accord pour codiriger le programme de connectivité numérique du Commonwealth sur le commerce et l’investissement. La décision a été prise lors de la Semaine africaine de la technologie qui s’est tenue au Cap, en Afrique du Sud, du 4 au 5 mars 2019. Le programme de connectivité numérique du Commonwealth a été adopté lors de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth en avril 2018 à Londres pour développer les échanges commerciaux et les relations d’investissement entre les 53 Etats membres du Commonwealth.
Selon le député britannique, Liam Fox, secrétaire au commerce international, le programme de connectivité numérique piloté en collaboration avec l’Afrique du Sud « aidera davantage de personnes à intégrer l’économie numérique dans le cadre de notre engagement à réduire la pauvreté par le commerce. Notre objectif est de presque, quadrupler les échanges entre les pays du Commonwealth d’ici 2030, ce qui contribuera à créer des emplois et à augmenter les revenus dans l’ensemble du Commonwealth, en particulier dans certains des pays les plus pauvres et les plus éloignés ».
« Cette approche plus inclusive de la croissance économique, profitera aux femmes entrepreneurs qui possèdent une proportion élevée de PME dans les pays en développement, et nous pourrions ajouter 18 milliards de dollars au PIB des pays en développement si nous doublons le nombre de femmes en ligne. », a souligné Liam Fox.
Pour Rob Davies, le ministre sud-africain du Commerce et de l’Industrie : « nous profitons des avantages indéniables et des nouvelles opportunités générés par les progrès des TIC, en particulier dans le contexte de la 4ème révolution industrielle. Mais nous notons également le potentiel important d’effets perturbateurs de la révolution numérique, en particulier pour les pays les moins avancés. Des politiques et des mesures appropriées doivent être prises pour que les pays en développement bénéficient des avantages du progrès technique et ne souffrent pas de son absence d’adoption rapide ».
(Source : Agence Ecofin, 5 mars 2019)