Le RESTIC demande à l’état de reconsidérer la cession de ses parts dans le capital de la Sonatel à France Télécom
dimanche 12 avril 2009
Le Rassemblement des Entreprises du Secteur
des Technologies de l’Information et des Télécommunications encourage
l’état, détenteur des 27% de parts dans le capital de l’opérateur
historique de télécom et de réseaux de reconsidérer la cession d’une
partie ou de leur totalité de son portefeuille d’action au partenaire
stratégique de la Sonatel à savoir France Télécom.
L’urgence de l’heure pour la Sonatel, les cadres, les travailleurs et
employés c’est la formulation d’un projet d’entreprise industriel et
technologique qui doit permettre à l’opérateur historique de faire
face aux mutations profondes qui marquent le secteur dynamique des
télécoms et réseaux, un renforcement de la cohésion sociale qui donne
plus d’assurance et de perspective pour les carrières à tous les
niveaux et catégories professionnels, et la densification des
relations avec les fournisseurs et prestataires de services pour
allonger la chaine de valeur ajoutée et ses effets induits sur
l’ensemble de l’économie du pays.Ainsi toute cession ou
désinvestissement de l’état sur le capital de l’opérateur historique
doit être articulé autour des ses objectifs et non autour autour des
considérations financières liées à des difficultés conjoncturelles ou
structurelles du budget de l’état.
Le RESTIC estime que le partenariat France Télécom- Sonatel est
gagnant-gagnant (win-win) surtout avec l’émergence des méga-opérateurs tels MTN et Vodafone. Dans la course à la taille seules
les entreprises ayant les capacités financières substantielles et un
savoir faire technologique survivront.
NOUS INVITONS DONC L’ÉTAT A SURSEOIR A SON PROJET DE CESSION DE SES
PARTS ET D’ENGAGER URGEMMENT DES CONCERTATIONS SURTOUT AVEC LES
TRAVAILLEURS DE LA SONATEL ET LE SECTEUR PRIVE NATIONAL AFIN QUE LE
PROJET D’ENTREPRISES EN GESTATION REFLÈTE LES PRÉOCCUPATIONS DE TOUTES
LES PARTIES PRENANTES Y COMPRIS LE PARTENAIRE STRATÉGIQUE FRANCE
TELECOM.
Le Bureau exécutif du RESTIC
(Source : Communiqué du RESTIC, 12 avril 2009)