OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Novembre 2018 > Le projet d’interopérabilité de la BCEAO face au défi de la fragmentation du (…)

Le projet d’interopérabilité de la BCEAO face au défi de la fragmentation du marché financier numérique

mercredi 28 novembre 2018

Fintech

La plateforme d’interopérabilité des services financiers numériques que va lancer la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest en 2020 sonne comme un début de solution face à un écosystème fragmenté de la finance numérique. Elle a été présentée lors du Forum de Haut Niveau sur le thème : « Innovations technologiques au service de l’inclusion financière », tenu le mardi 27 novembre 2018. Cette activité a marqué le deuxième jour de la Semaine de l’inclusion financière dans l’UEMOA.

Le caractère fragmenté de l’écosystème financier numérique de l’UEMOA est pointé du doigt par beaucoup d’acteurs ayant pris part aux différents panels du premier jour de la semaine de l’Inclusion financière que la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a ouvert le lundi 26 septembre à son siège à Dakar.

Un état de fait qui serait à l’origine de plusieurs points de blocages et de disfonctionnements qui empêche l’essor de la finance numérique.

Le responsable de la Banque Electronique de UBA Sénégal, Mme Ndeye Ndack Diawara affirme que les banques de l’Union ont beaucoup investi dans le digital pour offrir aux consommateurs des services de proximité et dématérialisés.

Mais, souligne-t-elle, il y a une nécessité de travailler en synergie comme le font les banques et les opérateurs téléphoniques.

Mme Diawara s’est félicité du fait qu’il y ait beaucoup d’initiative en cours au niveau des banques pour trouver des alternatives et des services en temps réel.

Elle n’a pas, par ailleurs, occulte le besoin d’accompagnement des émetteurs de monnaie électronique face à une forte taxation appliquée sur les investissements consacrés aux outils digitaux.

Face à la fragmentation du marché, le Directeur général de U-IMCEC, M. Ousmane Thiongane pense que : « aller dans le sens de la digitalisation n’est plus une option mais une obligation ».

Selon lui, cette situation exige l’autonomisation des systèmes face aux besoins des clients.

Dans un contexte de rareté de ressources, M. Thiongane pense les Systèmes financiers décentralisés (Sfd) ou acteurs de la microfinance émetteurs de monnaie électronique doivent travailler à développer l’épargne locale via la technologie.

Selon lui, ces derniers doivent aussi voir comment digitaliser les transferts de fonds de la diaspora africaine et les orienter vers des secteurs productifs.

Dans cette même dynamique, le Directeur général d’Orange Finances Mobiles Sénégal SA, Mme Ramatoulaye Diallo Shagaya a mis le curseur sur la problématique de l’identification des clients.

A son avis, les opérateurs téléphoniques sont en train d’investir beaucoup de capitaux dans ce domaine en silo alors que le problème d’identification demeure.

Devant cet état de fait, Mme Shagaya les autorités doivent veiller à ce que les acteurs utilisent des données fiables et réfléchir sur une manière beaucoup plus globale de l’identification.

Comme esquisse de solution, elle plaide ainsi pour que le parcours citoyen soit adossé à celui du client.

La fragmentation de l’écosystème de la finance digitale n’a pas aussi épargné l’activité de structures comme GIM-UEMOA, initiées par la BCEAO pour la mutualisation des systèmes de paiement.

Le directeur général de cette structure, M. Blaise Ahouantchede souligne que face à la monte en puissance des comptes électroniques qui, selon le Directeur de l’Inclusion financière au siège de la BCEAO, Mme Gisèle Keny Ndoye sont au nombre de 50 millions dans l’Union, la carte bancaire est de moins en moins utilises.

Cette situation est imputable au choix d’une population constituée à 45% et qui porte son choix sur les outils technologiques.

Pour lui, il y a eu un manque d’innovations autour de la carte bancaire et son modèle économique qui a atteint ses limites.

Le Directeur général de GIM-UEMOA pense que pour encourager l’utilisation de ce moyen de paiement, il faut assurer plus de sécurité en plus de l’éducation financière des consommateurs de la zone.

Pour lui, dans ce contexte marqué par une convergence digitale, il faut travailler à faire de la carte bancaire un service à valeur ajoutée.

Avant de préciser que : « les opérateurs téléphoniques sont des partenaires pourvu qu’ils respectent la réglementation de la BCEAO ».

Un ensemble d’éléments qui fait dire à M. Ahouantchede : « nous pouvons réussir le défi de l’inclusion financière autour de l’interopérabilité ».

C’est dans cette logique que Mme Gisèle C. Keny Ndoye, Directeur de l’inclusion financière au siège de la BCEAO, inscrit le projet d’interopérabilité.

Selon elle, la BCEAO, à travers ce projet compte mettre une infrastructure permettant les échanges de compte à compte bancaire, mais également vers des comptes non bancaires (e-money).

Au vu de l’architecture déclinée par la Banque Centrale, on serait tenté de dire que cette initiative va s’attaquer à la fragmentation de l’écosystème car elle va mettre en relation tous les acteurs notamment les banques, les établissements financiers de paiements, les institutions de micro finance, les établissements de monnaie électronique et les sociétés de transfert rapide d’argent.

De l’avis du Directeur de l’inclusion financière, « une mutualisation des investissements et des efforts autour de la plateforme Groupe Interbancaire monétique (GIM-UEMOA) mis en place depuis quelques années permet aux populations d’utiliser une carte bancaire et de faire des retraits où qu’elles soient dans l’Union ».

Bacary Dabo

(Source : AllAfrica, 28 novembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4100/4456 Régulation des télécoms
  • 346/4456 Télécentres/Cybercentres
  • 3062/4456 Economie numérique
  • 1600/4456 Politique nationale
  • 4456/4456 Fintech
  • 498/4456 Noms de domaine
  • 1625/4456 Produits et services
  • 1383/4456 Faits divers/Contentieux
  • 719/4456 Nouveau site web
  • 4359/4456 Infrastructures
  • 1608/4456 TIC pour l’éducation
  • 180/4456 Recherche
  • 242/4456 Projet
  • 2859/4456 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1713/4456 Sonatel/Orange
  • 1545/4456 Licences de télécommunications
  • 264/4456 Sudatel/Expresso
  • 921/4456 Régulation des médias
  • 1201/4456 Applications
  • 988/4456 Mouvements sociaux
  • 1514/4456 Données personnelles
  • 121/4456 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4456 Mouvement consumériste
  • 358/4456 Médias
  • 642/4456 Appels internationaux entrants
  • 1441/4456 Formation
  • 90/4456 Logiciel libre
  • 1671/4456 Politiques africaines
  • 813/4456 Fiscalité
  • 166/4456 Art et culture
  • 570/4456 Genre
  • 1374/4456 Point de vue
  • 956/4456 Commerce électronique
  • 1458/4456 Manifestation
  • 312/4456 Presse en ligne
  • 124/4456 Piratage
  • 204/4456 Téléservices
  • 830/4456 Biométrie/Identité numérique
  • 299/4456 Environnement/Santé
  • 314/4456 Législation/Réglementation
  • 334/4456 Gouvernance
  • 1682/4456 Portrait/Entretien
  • 144/4456 Radio
  • 671/4456 TIC pour la santé
  • 266/4456 Propriété intellectuelle
  • 58/4456 Langues/Localisation
  • 998/4456 Médias/Réseaux sociaux
  • 1832/4456 Téléphonie
  • 190/4456 Désengagement de l’Etat
  • 968/4456 Internet
  • 114/4456 Collectivités locales
  • 376/4456 Dédouanement électronique
  • 991/4456 Usages et comportements
  • 1018/4456 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 555/4456 Audiovisuel
  • 2678/4456 Transformation digitale
  • 382/4456 Affaire Global Voice
  • 150/4456 Géomatique/Géolocalisation
  • 289/4456 Service universel
  • 660/4456 Sentel/Tigo
  • 174/4456 Vie politique
  • 1456/4456 Distinction/Nomination
  • 34/4456 Handicapés
  • 677/4456 Enseignement à distance
  • 637/4456 Contenus numériques
  • 585/4456 Gestion de l’ARTP
  • 180/4456 Radios communautaires
  • 1597/4456 Qualité de service
  • 424/4456 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4456 SMSI
  • 446/4456 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2540/4456 Innovation/Entreprenariat
  • 1303/4456 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4456 Internet des objets
  • 170/4456 Free Sénégal
  • 314/4456 Intelligence artificielle
  • 196/4456 Editorial
  • 16/4456 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous