Le nouveau plan de numérotation offre une capacité d’un milliard de numéros
jeudi 4 octobre 2007
Le directeur technique de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), Makhtar Fall, a indiqué jeudi que le nouveau plan de numérotation offre aux opérateurs une capacité théorique d’un milliard de numéros pour couvrir tous les besoins nationaux à un horizon d’au moins 20 ans.
M. Fall a confirmé le passage, dans la nuit samedi au dimanche prochains (6-7 octobre), du Sénégal à 9 chiffres (contre sept chiffres actuellement). Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue dans les locaux de l’agence, en compagnie des représentants de la Sonatel et de Sentel, une filiale de Millicom international cellular (MIC).
« Après plus d’un an de travail du Comité consultatif regroupant l’Artp et les opérateurs de réseaux de télécommunications, nous avons le plaisir de vous confirmer que tout est fin prêt pour le passage du Sénégal à un nouveau plan de numérotation », a-t-il déclaré.
Celui-ci présente un certain nombre d’avantages parmi lesquels le directeur technique de l’Artp a cité la visibilité géographique, tarifaire et des prestataires de services.
Pour les utilisateurs, Makhtar Fall pense que « le nouveau plan doit avoir une structure de numérotation simple et être le plus court possible », ajoutant que celui-ci a des exigences essentielles qu’il a résumées ainsi : ‘« bénéficier de l’aval du secteur (autorité de règlementation, opérateurs, utilisateurs) ; être durable et équilibré, être évolutif et prévoir une réserve suffisante pout faire face tout besoin imprévu ; tenir de l’environnement international ; être concurrentiel pour les opérateurs de télécommunications ainsi que pour les utilisateurs ».
Il a justifié la mise en place de ce nouveau plan par le souci d’apporter du sang neuf à l’ancienneté des sept chiffres. « Comme vous le savez, le plan de numérotation actuel de 7 chiffres et qui offre une capacité théorique de 10 millions de numéros est saturé après 10 années de fonctionnement », a-t-il indiqué.
M. Fall attribue cette saturation essentiellement à « l’ouverture du marché qui a vu le nombre des opérateurs augmenté et par conséquent les besoins en bloc de numéros ; à l’évolution remarquable du parc des abonnés à la téléphonie mobile avec un rythme de progression moyen mensuel de 150 000 nouveaux abonnés et à l’augmentation de la population, c’est-à-dire des abonnés potentiels ainsi que les évolutions des technologies IP et des services parmi lesquels la technologie et les services à valeur ajoutée ».
Ce processus de mise en place du plan de numérotation est engagé, en collaboration avec les opérateurs Sonatel et Sentel Gsm, depuis octobre 2006.
(Source : APS, 4 octobre 2007)