OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Mai 2022 > Le Niger, le Kenya et le Cap vert parmi les 60 pays qui ont signé la (…)

Le Niger, le Kenya et le Cap vert parmi les 60 pays qui ont signé la Déclaration pour l’avenir de l’Internet

samedi 7 mai 2022

Internet

La vision de Tim Berners-Lee, père d’internet, est-elle caduque ? De toute façon, c’est le sentiment que donne l’administration Biden et une soixantaine de partenaires, dont le Cap-vert, le Niger, le Sénégal et le Kenya.

Cela à travers une déclaration commune rendue publique le 28 avril 2022 baptisée « Déclaration pour l’avenir d’internet ». Le but, selon Washington, étant de mettre fin à « l’autoritarisme numérique croissant et en s’assurant qu’il renforce la démocratie, protège la vie privée et promeuve une économie mondiale libre ». Illustration faite des coupures d’internet dans le monde en général et en particulier en RDC, au Togo, au Gabon… lors des élections présidentielles.

Cette déclaration sur l’avenir de l’internet a été présentée le 28 avril 2022 lors d’une manifestation hybride organisée à Washington par le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. De nombreux pays ont participé en ligne par vidéoconférence. Parmi eux, le Niger, le Kenya et le Cap vert, seuls pays africains signataires de cette déclaration. Margrethe Vestager, la vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l’ère du numérique et Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur.

Version originelle, facteurs de révision

Internet offre à ses utilisateurs des possibilités de communication. C’est également le creuset des opportunités économiques. Ce qui a certainement donné naissance à une sorte d’économie « noire » : la cybercriminalité. Pour le cas du Cameroun, son économie déplore, pour le compte de l’année 2021, un déficit de plus12 milliards de FCFA, du fait de cette gangrène.

Pour en venir à la déclaration, elle est appuyée sur un chapelet de raisons, bien entendu identifiées après près d’une année de consultations.

« L’économie Internet autrefois décentralisée est devenue très concentrée et de nombreuses personnes ont des inquiétudes légitimes concernant leur vie privée et la quantité et la sécurité des données personnelles collectées et stockées en ligne », souligne la déclaration.

Parmi d’autres facteurs qui ont prévalu pour un changement de politique d’internet, l’absence de la confidentialité en ligne, de la préservation de la dignité humaine et surtout de la censure dans l’industrie technologique.

L’UE suivie par les USA

A rappeler que l’Union européenne n’a pas attendu cette déclaration pour aller en croisade contre ces dérives qui enveloppe la toile. L’organisation est déjà engagée résolument sur ce front. A preuve que la Commission européenne a adopté la loi sur les services numériques, le 23 avril 2022.

Un texte législatif qui confie aux grandes entreprises technologiques, comme Facebook, Twitter… la charge de protéger les consommateurs de la zone.

Les 60 partenaires pensent qu’Internet devrait être un réseau décentralisé de réseaux, où de nombreuses autorités ont leur mot à dire sur la façon dont la connectivité se développe. Dans le même ordre d’idées, les USA souhaitent que le développement de l’Internet soit collaboratif entre les gouvernements, l’industrie technologique et les universitaires.

« Les technologies numériques qui dépendent d’Internet produiront les plus grands dividendes lorsqu’elles fonctionneront comme des systèmes ouverts, gratuits, mondiaux, interopérables, fiables et sécurisés », précise la déclaration.

Elle révèle aussi que certaines entreprises ont fait de la monétisation et de la vente des données des utilisateurs un véritable business.

« L’économie Internet autrefois décentralisée est devenue très concentrée et de nombreuses personnes ont des inquiétudes légitimes concernant leur vie privée et la quantité et la sécurité des données personnelles collectées et stockées en ligne », précise-t-elle.

Naissance d’Internet

Son géniteur reste Tim Berners-Lee, un chercheur britannique au Centre européen de recherche nucléaire des années 70. Il a mis en ligne la première page web. Il s’agit d’un réseau informatique qui relie plusieurs machines. A l’époque c’était à des fins de stratégies militaires.

« En cas d’attaque massive de l’URSS sur des centres informatiques stratégiques, un réseau décentralisé permettait de ne pas perdre l’ensemble des données stratégiques, mais aussi de garder la possibilité de communiquer et d’ordonner la riposte ». Nous sommes en 1989 ; la guerre froide bat son plein. Les USA pensent déjà à une nouvelle arme : les données.

Revenons-en aux origines. 02 septembre 1969. Au sein de l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA), deux énormes calculateurs électroniques, ancêtres de nos PC, s’échangent des données par paquets au travers d’un simple câble cuivré, nommé « Arpanet ».

C’est lui qui deviendra plus tard Internet. Tant, en 1972, ce réseau sera couplé avec d’autres sources de données, notamment les universités et les sphères commerciales.

En 1991, Tim Berners-Lee va créer le World Wide Web, destiné maintenant au grand public. Il fut financé en partie par les services de recherches de l’armée américaine (DARPA).

Jean Materne Zambo

(Source : Digital Africa Business, 7 mai 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4102/4523 Régulation des télécoms
  • 349/4523 Télécentres/Cybercentres
  • 3124/4523 Economie numérique
  • 1594/4523 Politique nationale
  • 4523/4523 Fintech
  • 499/4523 Noms de domaine
  • 1673/4523 Produits et services
  • 1390/4523 Faits divers/Contentieux
  • 721/4523 Nouveau site web
  • 4399/4523 Infrastructures
  • 1615/4523 TIC pour l’éducation
  • 180/4523 Recherche
  • 244/4523 Projet
  • 2841/4523 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1721/4523 Sonatel/Orange
  • 1548/4523 Licences de télécommunications
  • 264/4523 Sudatel/Expresso
  • 926/4523 Régulation des médias
  • 1199/4523 Applications
  • 988/4523 Mouvements sociaux
  • 1515/4523 Données personnelles
  • 129/4523 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4523 Mouvement consumériste
  • 358/4523 Médias
  • 645/4523 Appels internationaux entrants
  • 1446/4523 Formation
  • 90/4523 Logiciel libre
  • 1681/4523 Politiques africaines
  • 815/4523 Fiscalité
  • 166/4523 Art et culture
  • 568/4523 Genre
  • 1425/4523 Point de vue
  • 968/4523 Commerce électronique
  • 1466/4523 Manifestation
  • 312/4523 Presse en ligne
  • 124/4523 Piratage
  • 204/4523 Téléservices
  • 832/4523 Biométrie/Identité numérique
  • 301/4523 Environnement/Santé
  • 314/4523 Législation/Réglementation
  • 334/4523 Gouvernance
  • 1687/4523 Portrait/Entretien
  • 146/4523 Radio
  • 743/4523 TIC pour la santé
  • 266/4523 Propriété intellectuelle
  • 58/4523 Langues/Localisation
  • 997/4523 Médias/Réseaux sociaux
  • 1830/4523 Téléphonie
  • 190/4523 Désengagement de l’Etat
  • 966/4523 Internet
  • 114/4523 Collectivités locales
  • 379/4523 Dédouanement électronique
  • 989/4523 Usages et comportements
  • 1018/4523 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4523 Audiovisuel
  • 2671/4523 Transformation digitale
  • 382/4523 Affaire Global Voice
  • 150/4523 Géomatique/Géolocalisation
  • 293/4523 Service universel
  • 660/4523 Sentel/Tigo
  • 174/4523 Vie politique
  • 1455/4523 Distinction/Nomination
  • 34/4523 Handicapés
  • 674/4523 Enseignement à distance
  • 641/4523 Contenus numériques
  • 584/4523 Gestion de l’ARTP
  • 178/4523 Radios communautaires
  • 1596/4523 Qualité de service
  • 431/4523 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4523 SMSI
  • 446/4523 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2540/4523 Innovation/Entreprenariat
  • 1309/4523 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4523 Internet des objets
  • 170/4523 Free Sénégal
  • 316/4523 Intelligence artificielle
  • 195/4523 Editorial
  • 16/4523 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous