OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Décembre 2015 > Le mobile banking, l’avenir du e-commerce en Afrique

Le mobile banking, l’avenir du e-commerce en Afrique

jeudi 17 décembre 2015

Commerce électronique

Le secteur du e-commerce est en pleine expansion sur le continent africain, une croissance qui se construit malgrè des difficultés énormes, notamment un faible taux de bancarisation des populations. Pour accroître davantage leurs chiffres, les e-commerçants se tournent désormais vers de nouveaux moyens de paiement afin de permettre à toutes les couches sociales de bénéficier de leurs services et produits.

Beaucoup d’entrepreneurs africains se tournent vers le commerce en ligne, un marché en pleine croissance qui attire de plus en plus de consommateurs. Avec des coûts d’achat de produits et services souvent en dessous de ceux pratiqués sur le marché physique, faire ses achats en ligne n’est plus pour les africains une « mode », mais plutôt un moyen pratique pour acheter ou avoir accès à un service de qualité. Cette expérience d’achat connaît tout de même de nombreuses limites, notamment celles relatives aux paiements en ligne. Traditionnellement, pour faire ses achats en ligne, il faut posséder un compte bancaire et une carte dédiée aux paiements en ligne. Selon le Global Findex, le taux de bancarisation reste très faible sur le continent, en Afrique de l’ouest par exemple il avoisine les 15%, dans le centre de l’Afrique il est encore plus bas avec seulement 7%. La raison la plus fréquente pour détenir un compte bancaire est le besoin de prêt, par exemple, pour faire face aux urgences financières familiales. Le deuxième besoin évoqué par les populations réside dans les frais de scolarité, l’achat ou la construction d’une maison, l’achat d’un véhicule ou encore les dépenses ponctuelles pour un mariage ou des funérailles.

Le mobile banking pour pousser le secteur

Dans de nombreux pays africains, le mobile banking est désormais une solution palliative au faible taux de bancarisation, notamment pour les revenus faibles, ou encore pour les transactions rapides (paiement de factures, envoi d’argent à un tiers…). Cette bancarisation mobile constitue également une aubaine pour les e-commerçants. « Il est important pour les e-commerçants de s’adapter aux réalités du marché. Pour permettre à tous les africains d’avoir accès à nos services nous explorons tous les moyens de paiement possibles. Dans des pays comme le Nigéria, le Kenya par exemple, nous avons donné la possibilité à nos clients de payer leur réservation via leur téléphone, et je peux vous dire que c’est un véritable succès, nous somme en train de l’étendre à l’ensemble des pays », explique Paul Midy, CEO de jovago.com, une plateforme hôtelière en ligne. « On parle en 2015 de plus d’un milliard d’utilisateurs de services bancaires mobiles dans le monde, et je pense que le fait que l’Afrique soit devenue le deuxième marché mondial de la téléphonie derrière l’Asie, avec une croissance de 30% ces dix dernières années, présente énormément d’opportunités à saisir pour les opérateurs de mobile banking et pour les acteurs du e-commerce. L’Afrique fait actuellement figure de laboratoire de l’utilisation du mobile banking, un service qui constitue également un véritable vecteur d’inclusion économique et de prise en compte de la précarité de la bancarisation sur le continent. Si le mobile banking est très developpé dans les pays anglophones, notamment au Nigéria et au Kenya où près de 70% des personnes ayant un téléphone mobile ont un compte, dans les pays francophones, il est certes encore très bas, mais commence par devenir un réflexe pour les populations qui n’ont pas souvent accès au système bancaire classique. C’est le cas du Sénégal qui compte en 2015 près de deux millions d’utilisateurs du mobile banking.

Ismael Cabral Kambell

(Source : Jovago, 17 décembre 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4117/4505 Régulation des télécoms
  • 348/4505 Télécentres/Cybercentres
  • 3120/4505 Economie numérique
  • 1592/4505 Politique nationale
  • 4505/4505 Fintech
  • 499/4505 Noms de domaine
  • 1669/4505 Produits et services
  • 1391/4505 Faits divers/Contentieux
  • 720/4505 Nouveau site web
  • 4393/4505 Infrastructures
  • 1618/4505 TIC pour l’éducation
  • 180/4505 Recherche
  • 243/4505 Projet
  • 2831/4505 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1718/4505 Sonatel/Orange
  • 1547/4505 Licences de télécommunications
  • 264/4505 Sudatel/Expresso
  • 934/4505 Régulation des médias
  • 1199/4505 Applications
  • 991/4505 Mouvements sociaux
  • 1518/4505 Données personnelles
  • 126/4505 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4505 Mouvement consumériste
  • 358/4505 Médias
  • 644/4505 Appels internationaux entrants
  • 1443/4505 Formation
  • 96/4505 Logiciel libre
  • 1682/4505 Politiques africaines
  • 820/4505 Fiscalité
  • 166/4505 Art et culture
  • 568/4505 Genre
  • 1432/4505 Point de vue
  • 967/4505 Commerce électronique
  • 1460/4505 Manifestation
  • 312/4505 Presse en ligne
  • 124/4505 Piratage
  • 207/4505 Téléservices
  • 831/4505 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4505 Environnement/Santé
  • 313/4505 Législation/Réglementation
  • 334/4505 Gouvernance
  • 1685/4505 Portrait/Entretien
  • 145/4505 Radio
  • 736/4505 TIC pour la santé
  • 266/4505 Propriété intellectuelle
  • 58/4505 Langues/Localisation
  • 997/4505 Médias/Réseaux sociaux
  • 1833/4505 Téléphonie
  • 190/4505 Désengagement de l’Etat
  • 969/4505 Internet
  • 114/4505 Collectivités locales
  • 382/4505 Dédouanement électronique
  • 988/4505 Usages et comportements
  • 1018/4505 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4505 Audiovisuel
  • 2672/4505 Transformation digitale
  • 382/4505 Affaire Global Voice
  • 150/4505 Géomatique/Géolocalisation
  • 295/4505 Service universel
  • 663/4505 Sentel/Tigo
  • 174/4505 Vie politique
  • 1460/4505 Distinction/Nomination
  • 34/4505 Handicapés
  • 673/4505 Enseignement à distance
  • 641/4505 Contenus numériques
  • 584/4505 Gestion de l’ARTP
  • 178/4505 Radios communautaires
  • 1599/4505 Qualité de service
  • 429/4505 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4505 SMSI
  • 449/4505 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2538/4505 Innovation/Entreprenariat
  • 1314/4505 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4505 Internet des objets
  • 170/4505 Free Sénégal
  • 315/4505 Intelligence artificielle
  • 194/4505 Editorial
  • 16/4505 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous