Le Kenya étend les services télécoms dans 101 nouvelles localités
mardi 16 février 2021
En 2018, le régulateur télécoms du Kenya a relancé les activités du Fonds de service universel. Mais la pandémie mondiale qui a explosé la demande en connectivité lui impose aujourd’hui d’accélérer le développement du réseau télécoms.
L’Autorité des communications du Kenya (CA) va investir la somme de 1,57 milliard de shillings kényans (14,4 millions USD) pour étendre l’accès aux services télécoms dans 101 nouvelles localités, réparties entre 17 comtés marginalisés.
L’opération sera conduite par Safaricom PLC, Airtel Networks Kenya Ltd., American Towers Company (ATC), Seal Towers Limited et Alan Dick & Company Ltd. Ce sont les cinq entreprises qui ont été retenues sur les onze en compétition pour la seconde phase du Fonds de service universel (USF).
Pour Ngene Gituku, le président du conseil d’administration de la CA, « le déploiement de services dans les localités sélectionnés permettra aux résidents de profiter d’une multitude de services, notamment la voix mobile, les données, l’Internet et un bouquet d’autres services à valeur ajoutée, y compris l’argent mobile ». Les sociétés retenues ont 24 mois pour achever leurs différents chantiers.
La phase 2 du Fonds de service universel fait suite à la première lancée en 2018 et qui portait sur 78 localités réparties entre 15 comtés. D’ailleurs, seules 74 ont véritablement été couvertes. « Avec les 101 localités supplémentaires réservées dans la deuxième phase, l’Autorité a l’intention de réduire davantage la fracture numérique dans les zones non desservies et mal desservies au Kenya d’ici 2022 », estime Mercy Wanjau, la directrice générale de la Commission.
En 2020, le Kenya a fait du développement de son réseau télécoms une priorité. Le gouvernement veut bannir la 2G sur l’ensemble du territoire national afin de permettre aux populations de faire l’expérience du haut débit, socle de l’économie numérique.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 16 février 2021)