Le Gabon prépare l’implantation d’un technopole numérique
vendredi 10 janvier 2025
En décembre 2024, les autorités gabonaises ont donné leur aval pour un partenariat avec Afrastructures SAS, dans le cadre d’un projet de technopole numérique et industriel implanté à Libreville. Les discussions techniques se poursuivent.
Le ministre gabonais de l’Économie numérique, Bonjean Rodrigue Mbanza, a rencontré Jean François Bloch, représentant d’Afrastructures SAS, pour discuter de l’implantation d’un technopole numérique et industriel dans la capitale Libreville. L’information a été dévoilée sur les réseaux sociaux du ministère le jeudi 9 janvier.
Cette visite survient après l’annonce par le Conseil des ministres du 19 décembre 2024, de l’ambition du pays de produire localement des équipements numériques et électroniques. Dans la foulée, les autorités avaient validé la signature d’une convention avec Afrastructures SAS pour mobiliser un financement privé destiné à l’implantation dudit technopole.
L’initiative entre dans le cadre de la stratégie numérique « Digital Gabon » lancée en novembre 2024. Le pays souhaite faire du numérique un levier de développement, et compte pour cela mettre en place un environnement propice à une transformation digitale accélérée.
« Ce projet ambitieux vise à promouvoir l’utilisation d’équipements numériques dans tous les secteurs, notamment administratifs, éducatifs et économiques. En plus de positionner le Gabon comme un acteur industriel majeur capable de produire et de recycler localement ses équipements, le technopole numérique sera un puissant levier de création d’emplois, en offrant des opportunités concrètes dans les domaines de la production, de la maintenance et de l’innovation technologique » explique le ministère.
Il faut souligner que des mesures devront être prises pour former une main-d’œuvre qualifiée, capable de faire fonctionner efficacement le technopole tout en anticipant les défis environnementaux liés à la gestion des déchets électroniques. Si ces obstacles sont surmontés, le projet pourrait permettre à Libreville de se positionner comme un hub technologique majeur dans la région Afrique centrale.
Adoni Conrad Quenum
(Source : Agence Ecofin, 10 janvier 2025)